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L'ordre teutonique dans la littérature allemande des XIIIe et XIVe siècles

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

Ernest Tonnelat*
Affiliation:
Paris, Collège de France
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L'histoire de l'Kst européen a toujours attiré l'attention de Marc moeh. Qu'il s'agisse de le Hanse et de son expansion dans les mers nordiques, ou bien de ce grand drame de colonisation et de civilisation, de ce grand flux et reflux du slavisme et du germanisme qui devait laisser entre Elbe et Niémen, dans tant de cerveaux et tant d'esprits, des traces si visibles encore et si fortes. Attirer l'attention de quelques textes peu connus qui célèbrent les prouesses de l'Ordre Teutonique, c'est dope honorer une grande mémoire d'une façon qui lui eût été sensible.

L'histoire de l'Ordre Teutonique nous est surtout connue par des chroniques en langue latine. Pourtant, quelques textes allemands, du XIIIe et du XIVe siècles, rapportent soit des épisodes isolés de cette histoire, soit même l'ensemble des événements qui, en moins de cent ans, avaient transformé une modeste communauté hospitalière de Terre Sainte en une grande puissance militaire et poli lia ue de l'Allemagne. Quelques poètes ont, en outre, exprimé, dans des œuvres de caractère plus personnel. l'admiration qu'ils éprouvaient pour certains membres de cet’ ordre fameux ou, au contraire, les réserves qu'ils croyaient pouvoir faire sur les moeurs des chevaliers leutoniques et sur leur empressement à servir la foi chrétienne.

Type
III. Sur des voies suivies par Marc Bloch
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1945

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References

page 72 note 1. Il en exisle plusieurs éditions dont la plus récente et la meilleure est celle qu'a publiée I.éo Meyer : Livlündische- Reimchronik, mit Ammerkungen, Namenverzeickniss und Glossar. Paderborn, 1876.

page 73 note 1. La Cronica terre Prussie, de Peter von Dusburg, et la Kronike von Pruzinlant, de Nicolaus von Jeroschin, ont été publiées intégralement dans le tome I îles Scriptores rerum prussicarum, hrsg. von Th. Kirsch, M. Töppen und E. Slrehlke (Leipzig, 1861).

page 73 note 2. C'est ce qui ressort de certaines dispositions des statuts de l'Ordre. Cf. Die Stataten des Deutschen Ordens, nach den ältesten Handschriften hrsg. von M. Perlbach (Halle, 1890). Dans le texte allemand d'une des « lois », un paragraphe est intitulé : Daz die ungelêrten brûdere niht sulen lernen âne urlop, et 1a traduction française correspondante porte ce titre : Des freres qui ne savent lettres.

page 75 note 1. Voir Die Statuten des Deutschen Ordens, p. 52 (Regel, 31), p. 80 (Geseti 36), :p. 84 (Gesetz 38), et p. 86 (Gesetz 39).

page 77 note 1. Seriptores rerum prussicarum, t. II. p. 164 et 165.

page 78 note 1. Die Statuten des Dentschen Orâens, p. 115.

page 79 note 1. Eodem anno, dit le Chronicon Livoniae, à la date de 1364. in Murienborch Prussie fracto muro turris Intenter tesaurus est minutas ac furlive iixportalus non tamen totaliter dissipalus. (Scriptores rerum prussicarum, t. II, p. 8.).

page 79 note 2. Ibid., p. 109.

page 80 note 1. Ce texte a été publié intégralement dans la Zeitschrift fur deutsches Altertum, t. II (1842), p. 6 et suiv. Quelques fragments en ont été reproduits dans le tome II des Scriptores rer pruss.

page 81 note 1. Cf. Johanncs Voigt, Geschichte Prcusscus, t. VI, p. 504, note t.