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Un important recueil d'articles, de M. Albert Dauzat ; d'une de ses élèves, Mme Houth-Baltus, un solide mémoire sur le matériel toponymique — lieux-dits compris — d'une fraction de la région parisienne ; un nouveau fascicule des précieuses Recherches de M. Jacques Soyer sur l'origine et la formation, des noms de lieux du département du Loiret ; la suite des notes, toujours substantielles, que, dans les Annales de Bourgogne, M. P. Lebel consacre aux Problèmes toponymiques : voilà de quoi nous rassurer, s'il en était besoin, sur l'avenir d'un genre d'études dont l'histoire espère tant d'enseignements.
- Type
- Questions de Faits et de Méthode
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1940
References
1. La toponymie française. Paris, Payot, 1939 ; in-8°, 338 p., 8. caries.
2. Toponymie du pays de Grave et du Val de Galie, dans Revue de l'Histoire de Versailles, 1938.
3. Toponymes d'origines latine, germanique et française désignant le domaine rural (fin). Orléans, Houzé, 1938 ; in-8°, 80 p.
4. C'est ici le lieu de signaler qu'un récent arrêté ministériel a créé une Commission Nationale de Toponymie et d'Antihroponymie, composée à la fais de linguistes et d'historiens, elle aura pour objet de servir de centre directeur à ces études ; elle se propose notamment d'aider à faire reprendre la publication d'es Dictionnaires topographiques départementaux, sur un modèle, espérons-nous, plus conforme aux exigences scientifiques d'aujourd'hui.
5. Les problèmes du peuplement beauceron dans Revue de Synthèse, février 1939 (Numéro consacré au peuplement de l'Europe).
6. Je remarque, en passant, que la présence à Mareil-Marly, d'une fort ancienne « rue de la Mardelle » ne prouve nullement l'existence, en ce lieu, d'habitations préhistoriques ; car, n'en déplaise à Mme Houth-Baltus, il n'est pas à penser que les gens de Mareit, au XVe siècle, donnassent à ce mot le sens spécialisé et arbitraire que lui a imposé l'archéologie. — Confusions, également, p. 53 sur l'alleu. Et l'hébergerie, citée a Villepreux était probablement un lotissement, sur essart, plutôt qu'uni campement d'hommes d'armes.
7. C'est vers une utilisation différente des données toponynliques relatives aux lieux-dits que nous oriente le baron Eberhard Von Kunssberg (Flurnamen und Rechtsgeschichte. Weimar, Böhlaus, (1936 ; in-8°, 36 p.). Les exemples, tous empruntés à l'Allemagne, sont fort instructifs et l'on apppréciera, chez l'auteur, une louable prudence dans l'interprétation de formes particulièrement exposées aux dangers de l'étymologie populaire.