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Un Phénomène Économique : La Guerre Monétaire (XIVe-XVe Siècles)
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
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Les Annales, dès l'origine, ont apporté aux problèmes monétaires dans le passé et le présent, une toute particulière attention. Inutile de rappeler ici l'imposante série de leurs articles monétaires — depuis l'Enquête sur l'Or et les remarquables articles de Mickwitz (l'Antiquité) ; de Marc Bloch (le Moyen Age) ; de F. Gautier (le Soudan) ; de Gutmann (Les temps contemporains et le Problème international de l'Or) jusqu'à cette série novatrice d'articles sur les monnaies qui, partant de la discussion critique par Marc Bloch d'un problème capital (Economie-nature ou Economie-argent) se continue avec les éludes de Van Werveke sur les Instruments d'Echange aux XIe et XIIe siècles ; de SAYOUS, sur La Monnaie à Gênes aux XIIe et XIIIe siècles ; de Hamilton sur La Monnaie en Gastille au temps des Rois Catholiques pour aboutir aux temps contemporains avec le mémoire d'Houdaille sur Les Vicissitudes du franc français, et l'article solide de Matsukoa sur Un Etalon monétaire fondé sur le change-or (le Japon).
- Type
- Problemes et Bilans
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1940
References
1. Bloch, Marc, Le problème de l'or au Moyen Age (Annales, 1933, t. V, p. 1).Google Scholar
2. Marc Bloch, op. cit., p. 25.
3. Ce qu'avait admirablement compris (et beaucoup mieux que tant d'historiens professionnels) notre regretté collaborateur Paul Raveau.\
4. Desimoni, La moneta e il raporlo del oro ail” argento, Roma 1815, in-4°, p. 32 et suiv. — Homan, La circolazione délie monete d'oro in Ungheria dal X al XIV secolo e la crisi europea dell’ oro nel secola XIV (Rivista Haliana di Numismatica 1922, fasc. II et III) [très impartant. Les détails suivants sont puisés dans cet article].
5. Voici quelques Chiffres exprimant le rapport des miétaux : 1391 : Rome 11,426 — 1392 : Angleterre 12,54 — 1295 : France 12 — 1296 : Florence 10,80, Piémont 11,42, Rome 12 — 1295-1303 : France 13,8 — 1295-1305 : Florence 11, Allemagne du Nord no — 1300 : Venise 13,44 — 1391 : Naples 12,626 (officiel), 13,5 (commercial) — 13«2 : Piémont 13,715, Rome 12,78 — 1303-1306 : France 12,9. La hauise s'accentue entre 1305 et 1354 ; 1306 : Rome 13,713 — 1306-1308 : France 15,3 — 1305-1324 : Venise, Florence, Gênes, France, Allemagne du Sud, entre 13,6 et 15,9 — 1311 : France 1.9,5, Hongrie 14,4 ‘— 1313 : Allemagne dlu Sud 14,7, Ail. du Nord 13,35 — 1317 : AH. du Sud 14,S, Bohème 16, Hongrie 17. Entre iÎ24 et 1344, fla hausse est très forte surtout en Europe Centrale : 1354-1338 : France 12,6 (officiel, inférieur au rapport commercial) — 1336 : Hongrie 15,62 — 133T-1339 : Hongrie 20,92 — 1330 : Angleterre 12,6 lijofficiel) — 134O-1342 ; Hongrie 15,2 — 1348 : Venise r5,18. Apres 1344 baisse partout : 1344-1347 : Franco et Angleterre 11 et 11,5 — 1345 : Florence 11,o4, Hongrie 13,73 — 1347 : Florence 70*46 — 1348 : Syrie, 11,77 — 1350 : Milan, 10,59. (D'après Desimoni, Homan, Blanchet et Dieudonné, Ruding, Soetbeer).
6. Shaw, op. cit. p. 24. — V. aussi Enghl, et Serrure, op. cit., t. III, p. 956.
7. Desimoni, op. cit., p. 33.
8. Lipson, , The économie history of England, t. I, p. 460.Google Scholar
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11. Sobtbeer, Edelmetallproduktion, p. 118.
12. Cessi, Prohlemi monetari e bancari veneziani del Secolo XIV (Arahivio veneto tridontino, t. X, 1926, p. 241) — Shaw, p. 14.
13. Shaw, op.cit., p. 23 et suiv.
14. Blanchet et Dieudonné, t. II, liv. III. — Bridrey, La théorie de la monnaie au XIVe siècle, Nicole Oresme, Paris 1906, p. 539.
15. Bridrey, p. 539, 549, 550.
16. Lipson, op. cit., p. 460 et suiv.
17. C'est ce qui résulte elle l'ouvrage de Desimoni cité plus haut.
18. Blanchet et Diecdonné, op. cit., t. II, p. 32. — Cessi, op. cit. — Desimoni, op. cit. D'après le tableau 4 du traité Délia décima… délia moneta e délia mercatura de Fiorentini paru en 1765 (tome I) cité par Soebbeer, Matériaux… p. 25. on trouve les variations suivantes du rapport à Florence : 1362 en 1324, 10,88 en 1345, 10,79 en 1375, 10,56 e n 1402, 10,18 e n 1422, 9,36 en 1460.
19. H. Laurent, op. cit., p. 20 et 40.
20. Shaw, op. cit., p. 30 et suiv. — A la euiltie de la réforme française de 1421, voici comment varia le rapport des métaux en France : en 1921, 10,29 ; en 1427, 9 ; en 1432, 10,87 ; en 1447. 11,44.
21. CH. De La Roncière, La crise des changes an Moyen Age et la découverte du Nouveau Monde.
22. V. Inama-Sternegg, ouvr. cit., passim.
23. A. De Witte, op. cit., à la date indiquée.
24. Grueber, Handbook of the coins of Geat Brilain and Ircland in the British-Muséum, London, 1899, introduction. — Shaw, op. cit., p. 30-32.
25. A. De Witte, op. cit., Règne du Téméraire. L'auteur donne le rapport 12 en 1469, mais si on calcule le rapport, des deux métaux fins on (trouve 11,35 en partant de la monnaie anglaise et 11,48 en parlant de la monnaie* bourguignonne, (lion d'or et double patard d'argent). Cette différence provient de ce que (le marc de Troycs était en Angleterre tin peu plus lourd que le marc de Troyos utilisé en Flandre.
26. Shaw, p. 28-29. — A. De Witte, Charles le Téméraire.
27. Voir pour Florence les tables dressées .par Zanietti pour îles piàvs d'or et les pièces d'argent (Nuova Bacolta délie monete e zecche d'Italia, tome 1, p. 349. citée par Shaw, p. 248). Pour Venise voir Shaw, app. II, p. 251 et suiv.
28. Shaw, app. III. — Voir aussi Je début de l'article de Earl J. Hamilton, En période de révolution économique : la monnaie en Castille 1501-1650 d,'an* Annales, 1932, p. 140. Soetbeer, Edelmetall produktion, p. 119, fait remarquer que le véritable rapport dos métaux fins était on Espagne, après la réforme de 1497, de 10,01. Le rapport die 10,75 concerne le marc d'or à 95/96 de fin et 1e marc d'argent à 67/72 de fin
29. Calcullé d'après les indications données par A. De Witte, Hist. monét. des comtes de Louvain, ducs de Brabant.
30. Calculé pour ritallie d'après les indications données par Shaw, p. 248 et 357.
31. Lonchay, Recherches sur l'origine et la valeur des ducats et des êcus espagnols. Les monnaies réelles et les monnaies de compte. (Bull. Aoad. roy. de Belgique, Classe des Lettres, 1906, p. 517).