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Une philosophie et un homme : Cournot.

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Abstract

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Type
Du Passé au Présent : Courriers Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1934

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References

page 507 note 1. Paris, Boivin (Bibliothèque de Philosophie) ; 2 vol., in-8°, XXXII-354 et 376 p.

page 507 note 2. Cf. son livre de 1908 : Cournot et la Renaissance du probabilisme au XIXe siècle.

page 507 note 3. Les Souvenirs de Cournot 1,1760-1860) ont été publiés par Bottinelii (Paris, Hachette, 1913), auteur d'une thèse sur Cournot métaphysicien de la connaissance.

page 508 note 1. Chapitre vi du livre V (t. II, p. 198). Cournot y montre comment les progrès de l'industrie ont été conditionnés par ceux de la mécanique, de la chimie et de la géologie; il montre les conséquences économiques de ces progrès (problèmes de la main-d'œuvre), leurs conséquences sociales et, souvent avec infiniment de pénétration, leurs conséquences, morales aussi. Ce ne sont pas des vues négligeables, celles que traduisent des phrases comme celle-ci : « Le règne de l'industrie est celui de la démocratie ; non qu'il ne favorise par certains côtés la concentration et l'inégalité des fortunes, mais parce que les grandes existences qu'il crée, faute de racines dans le sol, sont incapables d'une longue défense » (t. II, p. 206) — ou encore: « On avait autrefois des pestes, des famines…. Mais l'excitation de l'activité industrielle fait que la vie de milliers ou de millions d'hommes dépend de la récolte ou des arrivages d'une denrée exotique comme le coton ; d'une guerre, d'une panique, d'une mode, de l'invention d'une machine, enfin de ces crises commerciales qui, etc. » (t. II, p. 207). Cf. également, plus loin, la discussion de la question : « ces mêmes progrès industriels sont-ils aussi favorables au sentiment de la liberté ?” — Assurément non, répond Cournot, et il s'en explique.