Hostname: page-component-586b7cd67f-2brh9 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-23T12:24:35.078Z Has data issue: false hasContentIssue false

Un Probléme d'Influence : Byzance et l'Économie de l'Occident Médiéval

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

G. Mickwitz*
Affiliation:
Université, Helsingfors
Get access

Extract

Les recherches de ces dernières dizaines d'années ont beaucoup fait pour permettre l'établissement des liens qui unissent l'économie antique à celle du moyen âge. Personne, aujourd'hui, ne conteste plus leurs rapports. Mais jusqu'où va cette continuité — nous l'ignorons et ne le saurons jamais exactement.

Une des faiblesses de ces recherches — à côté de leurs mérites incontestables — est de n'avoir fait entrer en ligne de compte que les conditions économiques de l'Occident. Bien que comblées de louanges, les ressources de l'économie financière de Byzance, ses richesses, son habileté industrielle n'y sont souvent analysées que très superficiellement. Il va de soi que les méthodes qui conviennent aux recherches sur l'économie byzantine ne sont pas celles dont s'accommode le haut moyen âge occidental.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1936

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 21 note 1. Un élève du Professeur Strieder fait des recherches sur ce sujet. Jusqu'ici, voir les conceptions opposées de Sayous, A.-É., Les méthodes commerciales de Barcelone au XIIIe siècle dans Ëstudis universkaris catalans, t. 16, 1931, p. 158 Google Scholar, et Fitzler, Hedwig, Portuguesische Handelsgesellschaften des 15. und beginnenden 16. Jahrhunderts dans Vierteljahrsch. für Soz. u. Wirtschaftgesch., t. 25, 1932, p. 210 Google Scholar et suiv.

page 22 note 1. Cessi, R., Note per la storia délie società di commercio nell'allo medio evo dans Riv. it. per le Se. Giur., t. 59, 1917, p. 312.Google Scholar

page 22 note 2. Ashburner, W., The Rhodian sea-law (Oxford, 1909)Google Scholar. Introduction.

page 22 note 3. Nicole, Jules, Le Livre du Préfet dans Mém. Inst. nat. Genevois, t. 18, 1893 Google Scholar ; texte grec avec traduction latine. Traduction française, sous le même titre, Genève, 1894. Le meilleur travail reste toujours Stockle, A., Spätrömische und byzantinische Zünjte dans Klio, Beiheft 9, 1911.Google Scholar

page 23 note 1. Frank, T., An économie survey of ancient Rome, t. I (Baltimore, 1933), p. 351 Google Scholar et suiv. Quant aux succursales dans les provinces de l'empire romain, quelques matériaux se trouvent dans le livre d' Jonkers, E. J., Economische en sociale toestanden in het romeinsche rijk (Diss. Utrecht, 1933), p. 78 Google Scholar et suiv.

page 23 note 2. Sur cette question, voir les récents travaux d' Sayous, A.-É., Les opérations des banquiers italiens… dans Rev. hist., t. 170, 1932, p., 2 Google Scholar et suiv., et A.-P. Usher, The origin of banking dans Economic hist. réf., 1934, p. 399 et suiv.

page 23 note 3. Joh. Moschos (578-602) dans Migne, P. G., t. 87, col. 3057-3061.

page 23 note 4. Cod. IX ; 32, 5.

page 23 note 5. P. Caire Masp., 67, 126.

page 23 note 6. Le montant total des intérêts est donc de 12 p. 100, taux correspondant à ce qui est permis par les traiecticia contracta : Cod. Iust., IV, 32, 26, § 2 (528 ap. J.-C).

page 23 note 7. Thomas, le remplaçant d'Anastasius, est son homme, anthropos, il a son siège dans l’apothéca du banquier : il n'est donc pas un correspondant fortuit.

page 23 note 8. Ce document en rappelle un autre qui se trouve dans les actes du notaire Gior vanni Scriba (1155-1164). Mais la banque d'Anastase, grâce à sa succursale permanente, était capable d'exécuter des opérations bien plus compliquées que le banquier génois ; voir A.-É. Sayous, Origine de la lettre de change dans Rev. hist. de droit, 1933, p. 76 et suiv.

page 24 note 1. Greg, Ep., XI, 16.

page 24 note 2. Livre III.

page 24 note 3. Livre X, 4.

page 24 note 4. Livre IX, 5.

page 24 note 5. Pour les détails, je suis obligé de renvoyer à mon article dans Byzantinische Zeitschrift, 1936.

page 24 note 6. Sayous, Opérations…, p. 12, 17 et suiv. (avec des notes bibliographiques). Au XIIIe siècle, la réalisation des paiements interlocaux formait une partie importante de l'activité des banquiers italiens.

page 25 note 1. TH. Reil (Beiträge zur Kennmis des Gewerbes im hellenistischen Ägypten, 1913) croit entrevoir des conditions analogues au Verlagssystem sans, cependant, poursuivre cette trace. Les entreprises basées sur l'esclavage semblent s'être développées plutôt vers des organisations de manufacture, qui étaient, parait-il, la forme prépondérante des entreprises de monopole de la période ptoléméenne. Cf. F. Heichelheim, art. Monopol, col. 176 dans Pauly-Wissowa, Realencyclopâdie, t. XVI. Par contre, dans les industries monopolisées de l'Egypte musulmane, on pourrait entrevoir des conditions semblables au « Verlagssystem » ; voir Mez, A., Die Renaissance des Islam (Heidelberg, 1922), p. 433 Google Scholar et 118.

page 25 note 2. Livre VII, 1.

page 26 note 1. Le procédé était donc le même qu'à Douai à la fin du XIIIe siècle. Cf. Espinas, G., Les origines du capitalisme. I. Sir Jehan Boinebroke, Lille, 1933, p. 138 Google Scholar et suiv.

page 26 note 2. Livre VII, 1.

page 26 note 3. Livre VII, 3 et VI, 14.

page 26 note 4. Parmi les exemples les plus anciens et les plus significatifs, il faudrait compter les « leges telariorum et fullonum D anglaises qui datent du commencement du XIIIe siècle (Monumenta Gildhallae Londoniensis, t. II, Londres, 1860, p. 130 et suiv.). Cf. auss Weinbaum, M., London unter Eduard 1 und 11 (Stuttgart, 1933), t. II, p. 52 Google Scholar et suiv. D'après ces textes, les marchands de Winchester et des autres villes possèdent le monopole d'achat envers les tisserands et foulons ; un tisserand doit abandonner le tissage s'il veut se faire marchand.

page 26 note 5. Livre VII, 6.

page 26 note 6. Il suffit d'évoquer les tisserands de Stendal qui, déjà en 1231, n'avaient plus le droit de vendre les draps en détail, ce qui était le monopole des drapiers. Keutgen, Cf. , Vrkunden zur stâdtischen Verfassungsgeschichte (Berlin, 1901), p. 357 Google Scholar. Voyez aussi les tisserands anglais, mentionnés plus haut.

page 26 note 7. Livre IV, 7 et VIII, 6.

page 27 note 1. Livre VIII, 8 et VI, 10.

page 27 note 2. Schmoller, G., Die Strassburger Tucher-und Weberzunjt (Strasbourg, 1881), p. 66 Google Scholar et suiv.

page 27 note 3. Livre VI, 10, VII, 1 et IV, 2.