Hostname: page-component-78c5997874-ndw9j Total loading time: 0 Render date: 2024-11-05T21:40:07.407Z Has data issue: false hasContentIssue false

Quelques tentatives de synthèses - Une vue générale de l'histoire économique de l'ancienne France.

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Get access

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Du Passé au Présent : A Travers Livres et Revues
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1930

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 423 note 1. Paris, Alcan, 1929 ; in-8°, 520 p.

page 424 note 1. XVIe siècle, p. 200 ; Ère capitaliste, p. 484.

page 425 note 1. Sc ience et philosophie de l'histoire (1928), p. 182 et en particulier p. 217 et suiv.

page 425 note 2. Dans la 5e partie, le chap. X, «la décadence des corporations au XVIIIe siècle », ne parait pas être à sa place : il aurait été mieux placé, semhle-t-il, à côté du chap. XIII.

page 425 note 3. Quelques mots à peine, p. 91.

page 426 note 1. Voir dans Luchaire, Les communes françaises, le chap. intitulé La seigneurie communale, p. 97 (2° éd.).

page 426 note 2. Voir Schmoller, Strassburgs Blute u.dievolksmrthschaftliche Révolution im XIII Jahrhundert , Strassburg, 1875, p. 1516.Google Scholar

page 426 note 3. Manuels, dans lesquels, il faut bien l'avouer, malgré la compétence indiscutable de leurs auteurs sur d'autres points, la partie consacrée au droit urbain n'est peut-être pas toujours la meilleure. — Au sujet du moyen âge urbain, Mr Sée nous permettra d'attirer son attention sur les deux points de détail suivants. 1° « Les gildes de marchands… ont été l'origine des libertés urbaines…, des communes » (p. 93). M'Sée a sans doute pris cette idée dans Luchaire, qui l'a lui-même empruntée à Gihy (Histoire de Sainl-Omer, p. 275) : « On y voit très nettement [à Saint-Omer] démontrée l'identité de la Gilde marchande et de la commune” (Les communes françaises (2e éd.), p. 31-32). Nous ne croyons pas que cette idée soit juste en général ; à Saint-Omer même, gilde et commune coexistent ; la seconde a pu subir l'action de la première ; elle n'en est pas sortie. Voir notamment à ce sujet VAN DEH Linden, Les nildes marchandes dans les Pays-Bas au moyen âge, Gand, 1896, conclusion : «Les sociétés marchandes n'ont pas créé les institutions communales. Eiles ne servent que les intérêts du commerce et de l'industrie » (p. 92-93). — 2° « On ne voit pas encore nettement se créer en France un patriciat urbain analogue à celui qui s'est formé dans les villes si actives d'Italie eu des Pays-Bas » (p. 107). La chose est possible. Le municipalisme français n'a pas montré l'ampleur à laquelle il est arrivé dans les deux autres pays mentionnés, et cela pour des raisons à la fois politiques et économiques : le développement de la puissance souveraine et un moindre mouvement d'affaires. Mais il ne faudrait pas être trop absolu, l'histoire communale étant à peine ébauchée en France, surtout de ce point de vue. La connaissance des villes du pays méditerranéen pourrait offrir à cet égard des indications intéressantes.

page 428 note 1. Mr Sée reconnaîtra sans doute l'analogie de nos idées avec celles de Fagniez, dans son livre Corporations et syndicats, p. 53-62, que lui-même cite dans son propre travail, p. 263, n. 2 ; mais nous tenons expressément à dire que nous n'avons pris connaissance de l'étude de Fagniez, qu'après la rédaction de notre compte rendu. La rencontre est donc purement accidentelle.

page 428 note 2. C'est d'ailleurs ce que reconnaît M” Sée, p. 3H-312.

page 429 note 1. On nous permettra de citer à ce sujet un fait absolument actuel, dont nous avons eu connaissance par hasard et qui nous a paru assez typique : «Lyon, 2 septembre [1929]. La Chambre d'Agriculture du Rhône communique : L'essor de plus en plus important que prend l'exportation des fruits de certains pays étrangers (Italie, États-Unis…) constitue un sérieux danger pour notre production nationale. Alors que notre exportation se meut dans une incohérente anarchie, nos concurrents se sont imposé une discipline sévère et sont arrivés à faire adopter leurs produits grâce à la sélection, au triage, à la création de marques syndicales, régionales ou nationales, commerciales…. Sinous n'adoptons pas les mêmes méthodes en France, il y a tout lieu de craindre, etc. En vue de parer à ce grave danger, il a été constitué au sein de la commission des importations et exportations agricoles de la Chambre d'Agiiculture de Lyon, une sous-commission de rationalisation de l'exportation des fruits…. Elle a adopté le principe de la création d'une fédération des producteuts et des exportateurs de fruits, groupement qui ferait adopter les méthodes de standardisation ayant fait leurs preuves à l'étranger. Nul doute que les producteurs et les exportateurs n'adhèrent en masse à ce groupement, etc.«(Journéeindustrielle du 3 septembre 1929). — Remarquons que la Chambre d'Agriculture n'est pas en somme un organe corporatif et que son communiqué n'a aucune prétention historique ou théorique ; il est purement technique. Ce qu'il constate et dit brutalement n'en a que plus de valeur. Il oppose deux camps, deux façons d'agir et deux résultats : les Français, l'individualisme et l'échec ; les non Français, l'association et le succès. Ce n'est pas nous qui employons des expressions telles que : «l'anarchie incohérente” ( = liberté individualiste du travail) et « la discipline sévère »( =union organisée) et ce n'est pas nous qui préconisons l'association comme remède aux maux, association qui n'empêche nullement d'ailleurs l'activité individuelle. Ce que dit la Chambre est vrai pour tous les temps et il parait inutile d'insister.

page 429 note 2. Voir Sée, p. 192, 301.