page 160 note 1. Der Merhantilismus. Iéna, Fischer, 1932 ; 2 vol., XVI-450 p. et VIII-370 p.

page 161 note 1. Je groupe ici, au fil de la lecture, quelques observations. — Au 1.1, p. 63, la traduction de la phrase de Colbert est erronée : « dont les titres étaient vicieux » ne saurait être rendu par « die schâdlich waren » ; l'idée est naturellement tout autre. — Pour l'histoire des origines médiévales des droits de douane, le vieux livre de Vuitby, Études sur le régime financier de la France, reste, malheureusement, indispensable et eût dû être cité. — Il y aurait beaucoup à dire sur les raisons qui ont amené à Paris l'établissement d'un système corporatif particulièrement rigide, dont la monarchie devait faire un modèle pour les provinces ; mais le problème n'a jamais, semble-t-il, été clairement élucidé, en France même et, aux yeux de Mr Heckscher, il était, naturellement, tout accessoire. — C'est par inadvertance que redit de Turgot, relatif à l'abolition des corporations, est présenté ,omme restreint à Paris. — La fameuse ordonnance de Jean le Bon sur les salaires est donnée, à tort, comme laissant de côté les métiers ruraux. — Sur l'Angleterre, les p. 395- 398 du t. I, relatives à la politique du Parlement vis-à-vis de Londres, demanderaient à être revues, ne serait-ce que pour effacer certaines contradictions. Beaucoup de bourgs électoraux, avoue Mr Heckscher, étaient entre les mains des « lords et d'autres personnes ». Certes ; et, parmi ces dernières, il y avait plus d'un homme de la « Cité ».

page 162 note 1. Je comprends mal pourquoi Mr Heckscher tient pour médiocrement important et purement juridique, dans l'histoire des sociétés commerciales, le problème posé par l'apparition et le développement de la responsabilité limitée. Comment le système « capitaliste’ actuel serait-il possible sans cette clause ?