Hostname: page-component-586b7cd67f-r5fsc Total loading time: 0 Render date: 2024-11-23T17:02:57.063Z Has data issue: false hasContentIssue false

L'Agriculture Britannique : Problèmes d'Hier et d'Aujourd'hui1

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

C. S. Orwin*
Affiliation:
Agricultural economics research Institute, University of Oxford
Get access

Extract

De même que dans beaucoup de pays d'Europe, la production agricole en Angleterre, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle et même au delà, obéit principalement au régime dit des « cbamps ouverts » (open-field). Laissons de côté ici les caractères proprement morphologiques de ce système. Du point de vue économique, ses traits principaux étaient la faible dimension des exploitations, le fait qu'un grand nombre d'entre elles appartenaient à leurs cultivateurs mêmes, enfin l'emploi d'une large part de la production comme consommation personnelle de l'exploitant. Ce fut le rapide accroissement de l'élément non agricole de la population, pendant le XVIIIe et le début du XIXe siècle qui, à la fois, créa le besoin et fournit la possibilité de commercialiser l'exploitation agricole.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1938

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

1.

[Rien de plus difficile que de transposer, en français, le vocabulaire des institutions rurales anglaises. L'obstacle proprement linguistique compte ici pour peu de choses. Entre les deux terminologies, le manque de concordance va plus loin ;il répond aux divergences des deux sociétés, façonnées par des histoires presque antithétiques. Traduire « farmer » par « fermier » serait une grossière bévue. Nous dirons « exploitant » (dans la signification, cela va de soi, de chef d'exploitation). Nous rendons, par contre, « tenant » par « fermier » et « landlord », comme « owner », par « propriétaire ». Cela sans nous dissimuler, d'ailleurs, ce qu'à la différence des termes français les deux premiers mots anglais conservent encore de saveur seigneuriale. Mais « tenancier », par exemple, pour « tenant » inclinerait beaucoup trop dans ce sens. Le francais dispose de deux registres : l'un qui évoque la seigneurie, l'autre pur de toute empreinte de cette sorte : car une coupure brusque s'est opérée, chez nous, entre les deux stades sociaux. L'Angleterre n'en a qu'un, parce que, sur son sol, la seigneurie s'est muée, tout doucement, en grande propriété. — Marc Bloch.]

References

Note

page 32 note 1. Comme tousles autres offices analogues, celui du lait fut constitué de la manière suivante. Lorsqu'il a été proposé de réglementer la vente d'un certain produit, tous les producteurs intéressés sont invités à se faire inscrire au ministère de l'Agriculture. Un projet de réglementation des ventes est alors établi, et un scrutin a lieu sur la question de savoir si la majorité souhaite l'adoption de ce plan. Le vote est-il favorable ? L'office est fondé. Les producteurs de lait votèrent en faveur du projet de réglementation ; en conséquence, l'Office fut créé.