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La dernière œuvre d'Henri Pirenne
Published online by Cambridge University Press: 30 October 2017
Extract
” Mahomet et Charlemagne. » Aux lecteurs de l'avenir, cette alliance de noms pourra bien n'évoquer que quelques pages d'imprimés et une grande thèse historique. Pour nous, elle est toute chaude encore de souvenirs humains : depuis l'article par lequel, en 1922, la Revue belge de philologie et d'histoireouvrit sa féconde carrière, depuis les étincelantes communications de Bruxelles et d'Oslo et le cours de Bruxelles, jusqu'à l'image, entre toutes chérie, de ces conversations sans apprêt où Pirenne se plaisait à prodiguer les trésors d'une science et d'une verve également généreuses.
- Type
- Questions de Fait et de Méthode
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1938
References
page 325 note 1. Mahomet et Charlemagne. Paris, Alcan, et Bruxelles, Nouvelle Société d'Éditions, 1937 ; in-8°, x-264 p.
page 325 note 2. Mr F. Vercauteren a accepté, avec beaucoup d'abnégation, la tâche délicate de préparer pour l'impression le manuscrit de son maître. Mais soyons tout à fait sincère : pourquoi faut-il qu'ici, comme dans l'Histoire de l'Europe, la revision ait laissé passer encore quelques erreurs de plume, bien vénielles sans doute, mais dont le grand historien, dans son scrupuleux amour de l'exactitude, n'eût pas manqué de souffrir un peu. Wallia qui, comme roi des Visigoths, succéda à Athaulf, n'était nullement le frère de celui-ci (p. 10) : petit détail qui, pourtant, prend une certaine importance, une fois replacé dans l'histoire des institutions dynastiques. Le patrice Oreste (p. 14), bien qu'ancien secrétaire d'Attila, n'avait rien d'un Hun ; c'était un Pannonien, né sujet de l'Empire. Pirenne, selon toute apparence, n'aurait pas maintenu l'affirmation qu'il n'y eut pas, sous Justinien, de conflits sérieux avec la papauté (p. 51 ; mais voir p. 189). — Répétons enfin notre vieille antienne : pas d'index I 1,'Histoire de Belgique en possède cependant, au moins des noms de personne.
page 326 note 1. Cela, pourtant — Pirenne n'a pas manqué de le noter — à l'exception de certaines zones marginales et, notamment, de la Grande-Bretagne anglo-saxonne.
page 326 note 2. Cf., déjà, dans le Journal des Savants (1926), mon article intitulé La société du haut moyen âge et ses origines ; dans les Annales, t. V, 1933, p. 399, le compte rendu d'un livre de M“« Patzelt ; t. VI, 1934, p. 188 (à propos d'un livre de Mr Buchner) ; t. VII, 1935, p. 471 (Problèmes d'Europe) ; enfin, dans la Revue critique (1936), mon compte rendu de l'ouvrage de F. Vercauteren, Étude sur les civitates de la Belgique seconde.
page 327 note 1. Je rappelle que, parmi ces ateliers, il s'en trouve un dans le seul port important que le royaume possédât sur la Méditerranée — soit Narbonnc, — un autre dans la première ville, ou peu s'en fallait, que rencontrait, une fois la frontière dépassée, la route rhodanienne : soit Chalon-sur-Saône. Pour Marseille, cf. Duphat, E., dans Congrès français de la Syrie, Séances et travaux, fasc. II, 1919.Google Scholar
page 328 note 1. Cf. Annales, t. VII 1935, p. 478.
page 329 note 1. Célestin Port, Histoire du commerce de Narbonne, p. 41-42.
page 329 note 2. On tTouvera quelques suggestions à ce sujet dans un article qui doit paraître, prochainement, dans Wirtschaft und Kvltur, volume de mélanges dédié au Professeur A. Dopscb.