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Histoire urbaine : directions de recherches et résultats1

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Dans une Dissertation inaugurale sur le développement économique et constitutionnel de Brunswick jusqu'à la fin du XIVe siècle, un disciple de Mr Rörig, Mr Timme, a voulu appliquer à un centre urbain de la « vieille Allemagne » les théories sur les villes d'entrepreneurs-fondateurs (Gründungsunternehmerstädte) suggérées à son maître par cette terre de colonisation que fut l'Allemagne orientale. A cet effet, il s'est particulièrement servi de l'étude des biens immobiliers, parvenant à déterminer la situation, la propriété et l'arrentement de près de 1 500 d'entre eux, dont l'examen éclaire d'une lumière toute nouvelle la fondation de la partie de Brunswick dite « la vieille ville » ; les deux autres parties, Hagen et la nouvelle ville, ne sont que des conséquences un peu postérieures.

Type
Problèmes d'Ensemble
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1933

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Footnotes

1

1 . Cf. Annales, 31 mai 1933, p. 256 et suiv.

References

page 348 note 2. Die Wirtschafts- und Verfassungsgeschichtlichen Anfänge des Stadt Braunschweig. Borna-Leipzig, R. Noske, 1931 ; in-8°, XVI-135 p., une pl.

page 348 note 3. Voir Annales, t. II, 1930, p. 459.

page 349 note 1. Nous pensons d'ailleurs que telle est l'idée de Mr Rörig : voir l'épigraphe placée p. 40 de son travail.

page 349 note 2. Sur la propriété des Buden, des boutiques, dans diverses villes allemandes, voir, à propos précisément du travail cité de Mr Rörig sur Lübeck, quelques brèves mentions dans Sieveking, Der Kaufmann im M. A. ,p. 1 038 dans Schmollers Jahrbuch, 1928. Rien sur cette question du marché dans Rolland, Tournai.

page 349 note 3. Des Marez, Étude sur la propriété foncière, p. 14.

page 350 note 1. Les formations topographiques de Douai et de Brunswick semblent pouvoir être curieusement rapprochées ; cf. La vie urbaine de Douai, t. II, p. 1158 n. 1, et, depuis, compléter par Timme, p. 109-111.

page 350 note 2. Sur cette famille, cf. Braossart, Histoire du château de Douai, t. II, p. 842-846.

page 350 note 3. Cf. H. Pirenne, Les villes du moyen âge, p. 119.

page 350 note 4. Trois simples remarques : P. 140 n. 1. A Saint-Omer, l'auteur confond par inadvertance la gilde (XIe s.), puis la hanse (XIIIe s.). — P. 184 n. 5. Il confond la frairie de la halle aux draps de Valenciennes, puis la gllde précédente. — P. 147 n. 4. A Douai, dit-il, « tandis que Douai même [Duacum, Je portus] et le castrum comtal flamand… ne prospérèrent qu'assez tard, le faubourg, Duaculum… parait s'être développé très tôt ». Le castrum public et Duaculum agricole qui en dépendait — fin Xe et début IXe s. — ne prospérèrent jamais ; Duacum, la vraie ville économique — milieu du Xe s. — se développa seul aussitôt.

page 350 note 5. Bruxelles, Lamertin, 1931 ; in-8°, 263 p., pl.

page 352 note 1. Un seul exemple, le plus « terre à terre » qui soit : était-il nécessaire d'écrire sur « le ressort territorial » de la ville vingt-cinq pages consacrées à de pures énumérations de quartiers et de rues ou à des points, en majeure partie, par trop locaux ? En fait, quelques pages de généralités sur la géographie urbaine, la formation topographique de la ville, les divisions juridiques, accompagnées d'un plan, ne suffisaient-elles pas, n'étaient-elles même pas préférables ? « Il convient à ce propos d'entrer dans quelques détails », dit Mr Rolland (p. 49) : quelques-uns sans doute, mais pas davantage.

page 353 note 1. Louvain, Librairie universitaire Uystpruyst, 1931 ; in-8°, 287 p.

page 354 note 1. Bruxelles, Lamertin, 1932 ; in-8°, 334 p. (Mémoires publ. par l'Académie Royale de Belgique (classe des Lettres, etc.). Coll. in-8°, 2e série, t. 30).

page 355 note 1. Même sur un détail particulier, nous nous réjouissons d'avoir eu la possibilité de voir Mr Favresse préciser documentairement ce que nous n'avons pu que conjecturer : c'est qu'en Flandre au XIIIe siècle, du moins dans certaines villes, l'absence de corporations peut être, en partie, attribuée à la politique anticorporative du patriciat.

page 356 note 1. Lille, E. Raoust, 1932 ; in-4°, 744 p. et pl. ; une pagination unique pour les 2 vol. (Thèse principale de Doctorat). La thèse secondaire a pour titre Les documents néerlandais relatifs à l'occupation de la Flandre wallonne (Lille, E. Raoust, 1932 ; in-8°, 195 p.).

page 356 note 2. T. 1, p. 177-232, 280-285.

page 357 note 1. T. I, p. 222. L'appréciation de ce principe nous entraînerait, croyons-nous, dans la politique contemporaine.

page 357 note 2. T. I, p. 232. Sur la mauvaise administration urbaine et ses conséquences dans les rapports des villes avec le pouvoir central, cf. Annales, t. III, 1931, p. 15.

page 357 note 3. Dans un cas, en quelques lignes, trois renvois à des sources de première importance font défaut (p. 280-281). Nous comprenons bien : il s'agit là, en réalité, d'une œuvre générale, dans laquelle on Indique difficilement tout. C'est le point de vue de l'auteur, mais on voudra bien ne pas oublier celui du lecteur, pour lequel les vérifications intéressantes, sinon nécessaires, n'en sont pas facilitées.

page 358 note 1. Pour Lille, la série des documents utiles commence dès la seconde moitié du XVe siècle. A Douai, nous reconnaissons qu'ils font défaut avant la conquête française, absence documentaire qui correspondrait effectivement aux changements administratifs qu'elle entraîna (BRAURE, t.I, p. 190). Mais nous n'y voyons, en réalité, que la simple conséquence de pertes d'archives ; autrement, la ville aurait été une exception unique vraiment extraordinaire dans l'ensemble de la Flandre et de l'Artois. Et, au reste, lorsque Mr Braure écrit : « avant 1667, le renouvellement des échevins se faisait… sans aucune commission… du souverain… ; la première [est] du 2 mars 1669 » (t. I, p. 190, n. 3), nous nous permettrons de dire qu'il paraît faire une erreur. Il existe, en effet, avant cette date au moins une de ces commissions remontant au 21 janvier 1535 et émanant de la reine régente Marie de Hongrie (Arch. Comm. ,Aa 32) : on peut naturellement en supposer d'autres et aussi supposer des documents analogues perdus. Toutes les Archives communales d'une région, même dans des sous-séries identiques en principe, ne contiennent pas forcément les mêmes espèces d'actes, différences qui n'entraînent nullement des oppositions d'institutions. Enfin Orchies n'a plus d'archives.

page 358 note 2. Recherches personnelles ; voir, en particulier pour Saint-Omer, le précieux travail de Justin, Mr de pas, Listes des membres de l'ancien échevinage (cf., par exemple, p. 77 et 202) dans Mém. de la Société des Antiquaires de la Morinie, t. 28, 1907 Google Scholar.

page 359 note 1. Toulouse, Privât; Paris, Didier, 1932; ln-8°, 119 p.

page 359 note 2. En tout cas, puisque l'auteur cite l'Histoire des institutions de Viollet et le Manuel des institutions françaises. Période des Capétiens directs de Luchaire, il eût mieux fait de remplacer ce premier travail par celui du même juriste intitulé Les communes françaises, qui contient quelques pages relatives spécialement à Toulouse, et d'ajouter à l'ouvrage général du second auteur son volume particulier intitulé Les communes françaises à l'époque des Capétiens.

page 359 note 3. Cf. n. 1 (Bibliothèque méridionale, 2e série, t. 26).

page 361 note 1. Cf., sur ce travail, Annales, t. I, 1929, p. 114.

page 362 note 1. Bien que l'auteur parle une fois (p. 217) de « textes du XIe siècle ». Voir aussi p. 123 n. 1.

page 362 note 2. L'auteur parle à plusieurs reprises du développement économique de Toulouse dès la fin du XIe siècle (p. 117-118, 190-191, 233), mais tout cela reste «en l'air » et aurait absolument besoin d'être précisé. Ainsi — sans doute — « à la fin du XIe siècle et au début du XIIe… des étrangers, des Juifs étaient venus s'Installer à Toulouse et s'y livraient au grand commerce. Mais, plus encore que le grand trafic, c'est l'échange des produits locaux qui semble avoir apporté la prospérité à la bourgeoisie (p. 117). » Ne mettons pas sur le même pied le trafic international originel, qui a pu produire la ville, puis, le trafic local, qui a pu être éveillé par lui et qui correspondrait plutôt à la commune ou qui a toujours pu exister plus ou moins, sans rien signifier. TJne agglomération telle que Toulouse, même aux moments de dépression économique les plus accusés du haut moyen âge, ne peut guère avoir été exclusivement réduite à une pure économie domestique agricole à l'exclusion de tout échange.

page 362 note 3. De même, avons-nous cité, « les Institutions communales dérivent directement des seigneuriales » (p. 125). En réalité, le chapitre sert exclusivement comme cadre et le Commun-Conseil est entièrement d'origine communale.

page 363 note 1. Nous n'osons à ce sujet renvoyer à l'anecdote rapportée par-Mr Bloch, Marc dans Annales, t. IV, 1932, p. 481 Google Scholar. Précisément, Mr L.-Lamothe veut bien citer (p. 1 n. 1) notre première Chronique ; nous regrettons qu'il n'ait pas pris garde à ce que nous avons écrit p. 105-106 et surtout qu'il ne paraisse pas avoir connaissance du travail dont nous rendions compte à cet endroit.

page 364 note 1. Nancy, impr. A. Humblot, 1932 ; in-8°, XXVIIII-404 p., 8 pl.

page 365 note 1. D es annexes du livre, mentionnons celles qui concernent la frontière entre la France et l'Empire vers Neufchâteau, la géologie et le plan médiéval de la ville, puis la sigillographie et les armoiries urbaines.

page 365 note 2. L'auteur renvoie sur ce point particulier à Flach, Les origines de l'ancienne France, t. II, p. 329.

page 366 note 1. Below, Von, Die Entstehung des modernen Kapitalismus, p. 440 Google Scholar (Histor. Zeitschrift, Band 91, 1903 ; reproduit dans Probleme der Wirtschaftsgeschichte, 2e éd., p. 444).

page 366 note 2. Sur deux points, la numérotation des pièces en chiffres romains et l'indication : « A. Original perdu » ou « égaré », on voudra bien se reporter aux remarques de Mr Blocu, Marc dans Annales, t. IV, 1932, p. 579 Google Scholar.

page 367 note 1. Le paréage du Puy. Thouars, Impr. nouvelle, 1932 ; in-8°, 214 p. Le volume se compose, en réalité, de deux extraits de revues accolés et auxquels on a mis une pagination unique : l'histoire, extraite de la Bibliothèque de l'École des Charles (p. 1-108) ; 31 documents de 1194 à 1305, extraits de La terre villave et brivadoise (p. 109-214).

page 368 note 1. Liège, Éditions de la Société d'Art et d'Histoire, 1932; ln-8°, 178 p. (extrait du Bulletin de la société, t. 23, 1931).

page 369 note 1. Cet exposé d'institutions se complète par l'histoire purement chronologique des avoués successifs de 960 à 1793.

page 369 note 2. Die Verfassungsrechtliche Stellung der Juden in den deutächen Städlen wâhrend des dreizehnten Jahrhunderts. Breslau, M. et H. Mareux, 1931 ; in-8°, x-220 p. (Untersuchungen… von Gierke, 140 Heft).

page 371 note 1. Paris, Ch. Bosse, 1929; in-4°, VIII-215 p.

page 371 note 2. Die alte deutsche Stadt in ihrer Stammeseigenart. Berlin, Deutscher Kunstverlag 1930 ; in-8°, 144 p. et pl.