page 581 note 1. Cours d'Économie politique, professé en 1928-1929. Paris, Éditions Domat Montchrestien ; in-8°, polycopié, 654 p.

page 581 note 2. Les hommes de ma génération ont cependant dû pas mal aux Principes, de Schmoller. Mais je dirais volontiers de ce livre classique qu'il était trop historique pour des historiens, et pas assez critique, pas assez réaliste. Le recours à l'histoire y tenait trop lieu d'une observation scientifique directe des faits économiques — dont les résultats auraient été Sien plus suggestifs pour les historiens.

page 582 note 1. Cf. dans le Bulletin du Centre international de synthèse, annexé à la Revue de Synthèse historique, les discussions auxquelles a donné lieu une communication de M'de Halecki sur les divisions en histoire, et notamment diverses observations par moi présentées dans Revue de Synthèse, t. XLII, 1926, p. 22-26 et que rejoint une communication faite ultérieurement au même Centre (ibid., t. XLVII, 1929, p. 30-43) sur les générations, en histoire, ce mode de division imaginé pour substituer aux divisions par les actes des divisions par les acteurs.

page 582 note 2. Manuel de Bibliographie historique, p. 581-582.

page 582 note 3. Sur le problème historique de la classification dans les sciences naturelles, cf. le livre d'Dacdin, H., De Linné à Lamarch, Méthodes de la classification et idée de série en Botanique et en Zoologie, Paris, Alcan, s. d. [1926]Google Scholar, in-8°.

page 582 note 4. Sur ce point, observations analogues de Marc Bloch dans sa note : Classification et choix, des faits en histoire économique, réflexions de méthode, dans Annales, t. 1,1929, p. 255.

page 583 note 1. Je ne serais pas embarrassé pour citer une toute récente histoire du commerce et de son développement, où les problèmes monétaires ne sont même pas effleurés.

page 583 note 2. Ces problèmes semblent, du reste, attirer de plus en plus l'attention des économistes. Dans l'excellent exposé qu'il a rédigé en 1927 de L'Etat actuel de la Science économique en France, et qu'il a repris depuis dans son livre : Doctrines sociales et Science économique, Paris, 1929, p. 147, M^r Gaétan Pibod a heureusement introduit une rubrique consacrée à l'ordonnancement de l'économie politique. Il faut seulement observer que les discussions auxquelles donnent Heu ces problèmes sont encore trop entachées de subjectivisme, chaque auteur défendant son système contre les systèmes d'autrui, sans grand souci de donner une «ritique objective des notions qu'il utilise.

page 583 note 3. Ils continuent à la donner. Cf. dans le tome II de la nouvelle série de l’Année sociologique, (fascicule 1, 1927) l'article de Marcel Mauss, Divisions et proportions des divisions de la Sociologie, p. 98-173.

page 584 note 1. Sur l'attitude générale des économistes français devant les problèmes de méthode, cf. le travail déjà cité de M^r Gaétan Pirou, p. 111 et suiv.

page 584 note 2. Indiquons sommairement les principales questions qui sont traitées dans le volume seul paru jusqu'à présent : I, Production :, la question du rationalisme économique (étude des faits, aux Etats-Unis, en Allemagne; en France) ; — le fonctionnement économique de l'entreprise ; de la branche d'activité économique (industries primaires ; industries de transformation ; commerce de gros et de détail ; banque et bourse) ; — le mouvement global et les indices de la production ; le mouvement général et les indices de prix ; — d'où vient la richesse produite ? (capital ; travail ; mise en oeuvre). — II, Répartition :, les classes sociales; — lés institutions de répartition (syndicats, assistance, mutualité, assurances) ; — la richesse privée (les patrimoines et les revenus). Inutile de noter qu'il s'agit toujours, dans le cours de HP, Simiand, non de déductions abstraites ou d'impressions personnelles — mais d'enquêtes positives sur les faits, précédant et conditionnant des conclusions mises soigneusement en rapport avec ceux-ci.

page 585 note 1. F. Simiand, Méthode historique et science sociale, dans Revue de synthèse historique, 1903, t. VI, p. 1 et 129 ; en réponse, P. Mantoux, Histoire et Sociologie, Ibidem, 1904, t. VII, p. 121. —F. Simiand, La causalité en histoire, dans Bulletin de la Société Française de Philosophie, 1906 et l907. — Et dans l’ Année sociologique, entre autres, le compte rendu critique, 1905-1906, p. 539, de la thèse de P. Mantoux, La Révolution industrielle au XVIII^e siècle.

page 585 note 2. Dans Bibliothèque des Sciences économiques et sociales, Paris, M. Rivière, 1922; in-16, 68 p.

page 585 note 3. Année 1905-1906, p. 540.

page 586 note 1. M^r Mauss le note de son côté dans l'Année sociologique, nouvelle série, t. II, fascicule 1, 1927, p. 152 : « Dès nos jours, dans des travaux immenses comme ceux du Census, américain ou du Census, des Indes,l'on voit apparaître, à travers les statistiques compilées, les choses sociales en ébullition ; le chaudron de la sorcière où se fabrique une société.» — Par ailleurs, sur des applications possibles de mesures quantitatives aux problèmes de l'histoire générale, cf. le petit livre d'A. Niceforo, Les Indices numériques de la Civilisation et du Progrès, Paris, Flammarion, [1921], in-16.

page 586 note 2. Publications o) the National Bureau of Economie Research, New-York 1929, ln-8°, 1112 p. ; voir le compte rendu d'A. Demangeon dans Annales, t. I I , 1930, p. 418.

page 586 note 3. Dans l'ensemble, indiquons simplement que cette classification est celle-là même que, dans l'Année sociologique, (5e section, Sociologie Économique), a peu à peu établi M^r Simiand lui-même. A consulter à ce sujet sa note : « notre classement des travaux économiques » dans l'Année sociologique, nouvelle série, t. I, 1923-1924, p. 720-724.

page 586 note 4. Cours, p. 440.

page 587 note 1. Cours, p. 442.

page 587 note 2. Paris, Alcan, 1925 ; in-8°, p. 302.

page 587 note 3. Sur ce point, cf. le petit livre récent d'HeNRi SÉK, acute;volution et Révolution,

page 589 note 1. Cours, p. 443.

page 589 note 2. Cours, p. 442.

page 589 note 3. Statistique, et Expérience, p. 7.

page 590 note 1. Ports d'autrefois, -ports d'aujourd'hui, dans Annales, 1.1, 1929, p. 98.

page 590 note 2. Alors qu'il est faux qu'à toutes les époques, la condition sociale des hommes soit déterminée par leur richesse, par la quantité des biens meubles ou immeubles qu'ils détiennent. Presque toutes nos études sur les classes médiévales sont viciées par cette coniusion.