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C'est, en principe, problème par problème que je voudrais grouper ici les résultats de quelques études récentes. Mais sans doute ne sera-t-il pas inutile de caractériser d'abord, en eux-mêmes, les principaux ouvrages. Aussi bien certains d'entre eux dépassant, de beaucoup, par leur champ d'étude, l'horizon auquel je compte me limiter ici, paraître les y réduire serait manquer à leur rendre pleine justice.
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- Problèmes d'Ensemble
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- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1934
References
page 467 note 1. Bidrag til Bondesamfundets Historié : I, Jordbruh eg Bondsyssel (L'agriculture et les occupations du paysan) ; Il Bosetning og Kvlturforbindelser (Etablissements humains et courants de civilisation) Oslo, Aschehoug, et Paris, Les Belles-Lettres, 1933 ; 2 vol., in-12; 290 et 358 p . ; nombreuses ligures et cartes. Le t. I contient les mémoires de M’ A. W. Brôoger sur la faux et la faucille en Norvège, de Mr Hilmar Stigum sur la charrue (cf. ci-dessous p. 475, n. 1), de M? S. Hasund sur la culture des céréales dans l'ancienne Norvège, de Mr Sverre Steen sur les occupations accessoires (entendez non agricoles) des paysans ; le t. II, ceux de Mr John Frôdin sur les types de village, dans la Suède du Nord et du Centre ; de Mr Svend Aakjaer sur les établissements humains et les formes de maison dans le Danemark ancien ; de Mr Siguhd Erikskn sur les diverses aires de civilisation dans la péninsule Scandinave et leurs caractères communs ; enfin, de Mr Alf Sommermelt, un essai de portée très générale, intitulé « Zones de civilisation et zones linguistiques ».
page 468 note 1. Dos nördliche Rheinhessen : Wechselbeziehungen zwischen Mensch und Landschaft in historischen Querschnitten. Giessen, von Münschow, 1931 ; in-8°, 158 p., 8 fig., 9 cartes hors texte (Arbeiten der Anstalt fur hessische Landesforschung an der Universität Giessen, Geographische Reihe, H. 5). Dans la même collection (avec le n° 6), et sous une même couverture, on trouvera un petit travail de Faiiz Kissel, Die alten GrundsteuereinscMtzungen im südlichen Rheinhessen in Beziehung zu Boden und Klima, 40 p.,; il apporte des renseignements statistiques intelligemment mis en rapport avec les données de la carte.
page 469 note 1. Les populations rurales du Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand, 1933 ; in-8°, vni-439 p. ; plusieurs cartes et croquis ( Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, t. XXIII). Je note, p. 135, sous la plume de Mr de Guérines, quelques mots, bien inexacts, touchant la formation des départements, L'impression, exceptionnellement vive, que les événements de 1848 produisirent sur une opinion d'ordinaire assez assoupie, est attestée, à Orsonnette, en Limagne, par un détail fort curieux : « chacun s'affubla d'un nom d'homme politique qui est parfois resté en sobriquet à sa famille : Ledru-Rollin, Lamartine, Trélat » (p. 395). Des faits de même ordre se retrouveraient-ils ailleurs ? Sur le rôle des confréries du Saint-Esprit dans les sociétés villageoises, les observations de Mr Marc Dousse (p. 400) mériteraient, comme il l'indique lui-même, d'ouvrir la voie à une recherche ; qu'il s'agisse soit des villes — où le fait est bien connu — soit des villages, dont l'histoire, beaucoup plus obscure en elle-même, a, en outre, beaucoup moins attire les travailleurs, il semble que ces associations religieuses aient tour à tour fourni au sentiment collectif un moyen de prendre conscience de lui-même et servi de masque à une communauté déj à formée, mais placée encore en marge de la loi.
page 470 note 1. Voici les principales de ces études, sous réserve de celles qui seront mentionnées soit ci-dessous, à propos des problèmes particuliers qu'elles soulèvent, soit — parce qu'elles ne concernent pas la vie rurale — dans d'autres parties de notre revue : EMM. Alicot, L'agriculture de la plaine de Tarbes : t. II, 1931, p. 190-221. — Canal, SÉVerin, Quelques aspects de l'économie agricole du Tam-et-Garonne vers le milieu du XIXe siècle : t. V, 1934, p. 57–84 Google Scholar (d'après l'enquête de 1866 : document qui, d'ailleurs, comme l'observe justement Mr Canal, ne saurait être utilisé sans beaucoup de précautions, les personnes consultées appartenant presque exclusivement au monde des grands et moyens propriétaires). — Delaruelle, F., La population sur les plateaux lauragais et toulousains : t. I, 1930, p. 98–120 Google Scholar. — Gokon, L., Un type de vallée pré-pyrénéenne : La Barguilliére (Pyrénées ariégeoises) : t. II, 1931, p. 59–94 Google Scholar (renseignements curieux sur les forges et la clouterie dans une vallée sans minerais, mais pourvue de cours d'eau, capables d'actionner les souffleries, et de forêts, sources de charbons ; le minerai venait du haut pays ; ce fut de la bourgeoisie de Fois que dépendirent, à beaucoup d'égards, depuis la fin du moyen âge, ces établissements industriels ; son rôle mériterait d'être étudié). — Paul Maueeille, La vallée de Massât : étude de géographie humaine : t. III, 1932, p. 415-465 (indications à retenir sur l'émigration hivernale : colporteurs et mendiants professionnels). — P. Pic, L'agriculture ancienne de la vallée sous-pyrénéenne de Neste-Garonne : t. I, 1930, p. 257-284.
page 470 note 2. Les modes de vie dans les Pyrénées atlantiques orientales. Paris, A. Colin, 1933 ; in-8°, 777 p., 152 figures, 34 planches hors texte. Pas d'index, malheureusement. Il eût cependant été facile de disposer la liste de l'Appendice II de façon à servir, pour l'exposé, comme pour les cartes, d'index au moins des noms de lieu.
page 470 note 3. Mais pourquoi renoncer à l'expression de « genres de vie », que Vidal de la Blache a rendue classique ?
page 472 note 1. Je groupe ici quelques observations de détail. Les Vascons, nous dit Mr Lefebvre (p. 180) « changèrent de nom et s'appelèrent les Gascons ». Nullement. Cette transformation phonétique n'est pas un changement de nom : pas plus qu'entre fabrum et fevre. — Le glissement de sens d' « avoir » à « bétail » (p. 188) s'observe également en Provence. — Il est curieux que M' Lefebvre, dont l'information est si consciencieuse, semble connaître seulement de seconde main le livre de J. Klein sur la mesta (l'ouvrage figure à la Bibliothèque Nationale). — On ne saurait'mentionner, au XVIIIe siècle, des édits de partage des communaux, ou des édits des clos (p. 221, 222 et 228) sans spécifier à quelles circonscriptions ils s'appliquaient ; négliger cette mention, c'est risquer de faire croire à cette « loi générale » dont la monarchie s'est toujours avouée incapable. — Il faut, je crois, se méfier du raisonnement : un végétal ou un objet n'est pas indigène, car le mot qui le désigne est d'emprunt (p. 168). Cela est vrai souvent. Non toujours. Le mot indigène peut avoir disparu, parfois pour des raisons techniquement linguistiques.
page 472 note 2. Le Val de Loire : étude de géographie régionale. Tours, Arrault, 1934; gr. in-8°, 752 p., 78 fig., 59 phototypies hors teste. La présentation matérielle est de tous points remarquable.
page 474 note 1. Le livre s'appuie sur une documentation remarquablement étendue et l'interprétation des textes du passé y atteste une solide éducation d'historien. Une seule question à ce sujet : n'y aurait-il pas eu davantage à tirer des usages locaux ? et peut-être — mais ici la recherche est terriblement difficile — des documents de la jurisprudence ? — P. 621, excellentes observations sur l'association « deux fois millénaire » du vignoble et de la voie fluviale ; voyez, dans le même sens, le texte de Salimbene, sur le vignoble auxerrois, que j'ai signalé dans mes Caractères originaux de l'histoire rurale française. Mais le passage de Tacite cité en note n'est sans doute pas très pertinent : si les Germains, voisins de la ripa, étaient beaucoup plus grands acheteurs de vin que leurs congénères de l'intérieur, c'était moins en raison de la facilité des transports, le long du Rhin, que parce que le fleuve était ici une frontière : celle du pays — l'Empire — d'où venait la denrée.
page 474 note 2. The English plough. Oxford Dniversity Press, 1930; in-8°, VIII-84 p., 30 fig. Cet ouvrage, pas plus que celui de Mr Léser, dont il sera question ci-dessous, ne nous a été adressé. Les Annales ont trop clairement conscience des obligations que leur impose, visà- vis de leur public, leur rôle d'informateur pour ne pas croire devoir rompre, par exception, avec la règle dont, fort légitimement, les périodiques se font d'ordinaire une loi : livre non reçu, livre passé sous silence. Mais comment ne pas s'étonner, lorsque des auteurs dont le champ d'études est, en principe, international, négligent d'assurer, par des envois aux revues étrangères, le rayonnement de leurs efforts ?
page 475 note 1. Plogen dans Bidrag til Bondesamfundets Historié, 1.1, p. 74-166 (cf. ci-dessus, p. 467, n. 1).
page 475 note 2. Entstehung uni Verbreitung des Pfluges. Munster, Aschendorff, 1931 ; in-8°, XVI-677 p. ; 351 fig., 22 planches (Anthropos, Bd. III, H. 3).
page 477 note 1. Il y aurait lieu aussi de reprendre, de ce point de vue, l'histoire des instruments de moisson, sur lesquels on pourra consulter l'article de Mr Brögger, cité plus haut, p. 467, n. 1. Le choix de l'outil a dépendu, ici encore, à la fois de considérations proprement techniques et de soucis d'ordre social. La faucille laissait sur le sol une grande hauteur de tiges. C'est pourquoi, là où les chaumes revenaient à la collectivité, celle-ci proscrivait la faux, qui tranche beaucoup plus bas. Mr Lefebvre (p. 399) ne semble pas avoir aperçu la complexité du problème.
page 478 note 1. Outre la thèse de Mr Lefebvre, on aura profit à consulter à ce sujet l'article de Mr Alicot sur L'agriculture de la plaine de Taries, p. 202-203 (Cf. ci-dessus, p. 470, n. 1). On y verra comment la jachère longtemps conserva ses droits, entre deux redoublements de récoltes.
page 478 note 2. Der « rechte Kreis », eine dreijâhrige Fruchtfolge mit Flwzvtang im Pustertal nach Belegen des 16. bis 18. Jahrhunderis dans Vierteljahrschrift /tir Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, t. XXV, 1932, p. 353-357.
page 479 note 1. Dos nOrdliche Rheinhessen, p. 84-85 ; — Bidrag til Bondesamfundetshistorie, t. II, p. 135.
page 479 note 2. Hisi. Nat” XVIII, 20 : « Nec recens subtrahemus exemplum in Treverico agro tertio ante hune annum conpertum ; nam, cum hieme praegelida captae segetes essent, resererunt etiam campos mense Martio uberrimasque messes habuerunt. » La chronologie de la vie de Pline, comme de son oeuvre, est malheureusement trop mal établie pour nous permettre de dater cette « fiche ».
page 480 note 1. Ueber Dorfformen in Païen und ihre Verbreitung, Breslau, Priebatsch, 1930 ; in-8°, 112 p., 27 fig., 2 cartes hors texte (Ost-Europa Institut, Bibliothek geschichtlicher Werk aua den Literaturen Europas, 3). L'original polonais a paru en 1926. — On trouvera dans le livre de Gerda Bernhard, cité ci-dessus (p. 468, n. 1), des données utiles (avec cartes) sur les plans de villages (p. 113 et suiv.). A noter aussi (p. 109) de curieuses indications sur les Landvtehren, levées de terre, haies et fossés qui protégeaient des terroirs tout entiers. Il semble que ces fortifications, qu'on ne pouvait naturellement songer à garnir de troupes sur toute leur étendue, fussent destinées avant tout à rendre difficiles les razzias de bétail. N'en a-t-il pas existé de pareilles en France, notamment dans les Alpes ? Il vaudrait la peine de le rechercher et de grouper les renseignements.
page 481 note 1. Les villages ronds du Razès dans Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, t. II, 1931, p. 5-21.
page 481 note 2. Les populations rurales du Puy-de-Dôme, p. 426
page 482 note 1. Utiles indications, également, sur la maison pyrénéenne dans l'article de Maurice Chatelabd, L'habitation dans les Pyrénées Centrales dans Revue géographique des Pyrénées…, t. I, 1930, p. 306-330.
page 482 note 2. Un centre de vie montagnarde dans la vallée d'Aspe : le plateau de Lhers dans Revue géographique des Pyrénées…, t. III, 1932, p. 466-488. Un bon croquis, de la main de l'auteur eût mieux fait notre affaire qu'un extrait de la carte à 1 : 80 000e, rendue peu lisible par l'abus des hachures et dont on ne nous donne, d'ailleurs, qu'un fragment trop restreint.
page 483 note 1. P. 281, n. 4 ; p . 618. Cf. aussi p. 592.
page 483 note 2. Cf. Annales, t. IV, 1932, p. 491-492.
page 486 note 1. Mais j'ai beaucoup de peine à croire que la Beauce ait jamais fait partie du pays « hérupé ». La géographie des chansons de geste est trop imprécise pour nous forcer à admettre que, « du Mont-Saint-Michel à Château-Landon », le Hurepoix ait recouvert tout cet immense pays d'Entre Seine-et-Loire, sans une seule exception. A propos de la Beauce, c'est visiblement par inadvertance que W Dion attribue aux noms de lieu en -ville une origine « gallo-romaine ». On s'accorde à considérer ce type toponymique comme postérieur, en règle générale, aux invasions (cf. Annales, t. VI, 1934, p. 255).
page 486 note 2. Pour tout ceci, Mr Dion a heureusement tiré parti des plans parcellaires, récents et anciens. Mais, si précieux que soient ces documents, n'oublions pas que, fixant un moment de l'aspect des terroirs, ils ne nous permettent pas toujours, à eux seuls, de reconstituer la genèse du dessin ainsi saisi. Dans le commentaire dont Mr Dion a accompagné la pi. XLVIIIa (extraits d'un plan parcellaire de la Ville-aux-Dames, en Touraine, 1787- 1789), je lis : « Le domaine de la Mairerré avec… ses champs irréguliers enclos… représente une survivance du passé. Partout ailleurs dominent les parcelles en minces lanières. » Peut-être. Cette interprétation, cependant, n'est point la seule concevable. J'en vois trois autres : 1° Les parcelles irrégulières ont été tracées au cours d'un défrichement individualiste », sur un coin du terroir tardivement mis en culture ; bien loin, par suite, de remonter à une antiquité plus reculée que les parcelles allongées, elles seraient les témoins d'un épisode agraire postérieur à l'occupation collective qui avait créé ces « lanières ». Je n'indique, d'ailleurs, cette hypothèse que pour mémoire ; la disposition des lieux milite visiblement contre elle. Les deux autres, que voici, paraissent, par contre, beaucoup plus solides. — 2° Les larges champs du domaine ont été constitués à une époque relativement proche de nous par la réunion de minces parcelles, appartenant originairement à des possesseurs différents. Il n'est guère, on le sait, de plan du XVIIIe siècle qui n'atteste de pareils rassemblements, taches blanches au milieu du fin réseau régulier dont les lignes de bornage ordinaires dessinent les traits parallèles. — 3° Nous avons affaire, au contraire, à une très ancienne réserve seigneuriable, naguère — comme le nom semble l'indiquer — administrée par un maire, ou inféodée à ce fonctionnaire. Même en pays de champs allongés, les « coutures » du manse domanial formaient, on n'en saurait douter, durant le haut moyen âge, des étendues généralement beaucoup plus vastes et beaucoup mieux arrondies que les parcelles dont se composaient les tenures. — Entre ces diverses possibilités — y compris celle, parfaitement vraisemblable, à laquelle s'est rallié Mr Dion — comment choisir ? Il n'est guère de recours qu'aux textes, si ceux-ci nous donnent les moyens de reconstituer l'histoire de la terre ; ou bien, si, par malheur, ce passé se dérobe, force est d'user du raisonnement par analogie, beaucoup moins certain dans ses conclusions.
page 488 note 1. C'est bien à tort que Mr Lefebvre semble m'attribuer l'idée d'une sorte d'antinomie entre les servitudes collectives et les champs irréguliers. Je n'ai jamais rien dit de tel. On ne saurait d'ailleurs trop insister sur les difficultés d'interprétation que présentent les textes relatifs à ces contraintes. Surtout lorsqu'ils les nient. La Coutume du Berry, par exemple, qu'invoque Mr Dion, est, selon toute apparence, sur ce point délibérément trompeuse. Œuvre, nous le savons, de romanistes impénitents qui ne rêvaient que de propriété quiritaire, elle faisait violence aux usages réellement pratiqués dans les campagnes. Les documents juridiques relèvent, comme les autres, de la critique du témoignage ; mais celle-ci y est particulièrement délicate. Du moins, à une époque plus récente, les faits sont-ils relativement aisés à saisir. Il est regrettable que ni Mr Lefebvre ni Mr Dion n'aient songé à ajouter à tant d'excellents croquis une carte de plus, bien facile à dresser cependant : celle des communes qui, à la suite des lois de 1889 et 1890, demandèrent le maintien de la vaine pâture.
page 489 note 1. Les ouvrages de pierre sèche des cultivateurs d'Auvergne et la prétendue découverte d'une ville aux Côtes de Clermont. Clermont-Ferrand, Imprimerie générale, 1933; in-8°, 16fig., 39 photogr. (extrait de L'Auvergne littéraire, n° 68, 3e cahier, 1933).
page 489 note 2. Ainsi sur la pratique de l'épierrage ; sur ces abris ruraux à coupoles dont Lucien Febvre, ici même, réclamait une «carte générale »; sur les systoles et diastolas de la surface cultivée.
page 489 note 3. Voir, à ce sujet, outre les conférences d'Oslo, indiquées ci-dessus, p. 467, n. 1, les articles de Mr Aakjaer et Frödin, dans Annales, t. I, 1929, p. 562 et t. VI, 1934, p. 51.
page 489 note 4. Je note des exemples très caractéristiques de cette coexistence sur le bel atlas-terrier de Magny-l'Essart (aujourd'hui Magny-les-Hameaux, Seine-et-Oise), dressé en 1702 pour les Dames de Saint-Cyr (Arch. de Seine-et-Oise, D, fonds de Saint-Cyr). Le cas est d'autant plus significatif que nous avons affaire à un terroir dont le village central est incontestablement d'origine gallo-romaine, au moins, mais qui — ses deux surnoms l'attestent — fut en grande partie « essarté » au moyen âge, des « hameaux » s'étant alors établis, en dehors de l'agglomération primitive, sur les terres défrichées.