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Un problème économique posé par la Géographie

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Abstract

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Type
Du Passé au Présent: A Travers Livres et Revues
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1931

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References

page 81 note 1. Allix, André, Un pays de haute montagne. L'Oisans, Etude géographique. Paris, A. colin, 1929 Google Scholar ; in-8°, XXVI-916 p., 56 fig. dans le texte, 59 planches phot. hors texte, 100 fr.— Du même auteur : L'Oisans au moyen âge, Etude de géographie historique en haut montagne d'après des documents inédits Paris, Champion, 1929 ; in-8°, 256 p, 1 carte hors texte.

page 82 note 1. Les sommets de la Meije et des Ecrins auraient une moyenne hivernale de — 1g° comparable à celle de Tobolsk et inférieure à celle de Winnipeg (ALLIX, p. 106).

page 82 note 2. Il est possible que la zone des sommets soit, en été, plus froide que toute la région polaire arctique au niveau de la mer, et qu'on ne puisse lui trouver de comparaisons que sur les bords du continent du pôle Sud (ALLIX, p. 107). Le jour solaire de 24 heures favorise, en été, les zones polaires par rapport aux zones alpines ; en hiver, l'inverse se produit Mais, dira-t-on, la solution est classique et se présente d'elle-même. Point de mystère. N'y a-t-il pas une route ?

page 83 note 1. Dans cet article, nous négligeons à dessein tout ce qui, dans le livre de Mr Alix, est d'intérêt plus spécialement géographique — pour ne nous placer qu'au point de vue de nos Annales Signalons cependant la contribution de l'auteur à la grosse question du déboisement (p. 263 et suiv.). Il annonce du reste un travail spécial, à paraître, sur ce sujet.

page 83 note 2. C'est en 1876 qu'on en a vu pour la dernière fois une famille dans l'Oisans.

page 83 note 3. Excellente discussion, p. 306 et suiv. Ce serait à cette époque seulement que le col du Lautaret aurait été définitivement libéré de glaces.

page 83 note 4. On a pu conserver et étudier 28 squelettes fournis par les tombes de l'Oisans. Ils rappellent ceux de la célèbre série de Broca, prise en Auvergne et dans les vallées de la Savoie — ceux qui, pour Broca, définissaient la race » celte ».

page 83 note 5. Mr Allix le résume dans une page excellente, p. 311-312.

page 84 note 1. Elle est étudiée non seulement dans le gros livre de Mr Allix (qui reprend le problème délicat de la table de Peutinger, p. 317 et suiv.), mais encore dans l'excellent recueil de documents, précédés d'une bonne étude de géographie historique, L'Oisans aumoyen âg , signalée plus haut et qui présente un très vif intérêt. Que les spécialistes puissent y relever quelques fautes de lecture ou de transcription, il se peut. Péchés véniels, à notre sens. L'idée même de constituer un recueil de faits de ce genre est excellente. Et elle est réalisée fort intelligemment par Mr Allix, qui a déjà montré il diverses reprises (et notamment, dans une bonne étude sur Le trafic en Dauphiné à la fin du moyen âg dans la Reimr de géographie alpin en 1923) qu'il avait le goflt, et le sens, de ces problèmes de géographie historique dont il semble qu'on puisse saluer, aujourd'hui, une renaissance pleine de promesses. Nous pensons notamment, en écrivant ceci, au livre de Mme Sclafert, Le Haut- Dauphinéaumoyenâgs,Pari , Recueil Sirey, 1926, in-8°, XIX-765p.

page 84 note 2. Dans les dédicaces d'églises de l'Oisans plus récentes que celles de la eliristianisation initiale (datée du v° siècle par Mr de Manteyer), on retrouve, outre les saints protecteurs classiques contre les périls du voyage, un nombre relativement considérable de saints auvergnats : saint Julien de Brioude, saint Geraud d'Aurillac, ou de saints viennois : saint Etienne, saint Perréol. Les deux parrains du Villard-Aimon et du Villard-Reymond sont deux abbés d'Auvergne. L'un des deux monastères protecteurs de l'Oisans, saint Chaffre, est un monastère auvergnat. Voir également L'Oisans ou moyen âg , p. 132 et suiv.

page 84 note 3. Mr Allix est peut-être bien affirmatif lorsqu'il écrit « qu'au début de l'histoire de l'Oisans, il semble bien que ce soit déjà la route du Lautaret qui ait fait l'intérêt principal du pays et qui y ait attiré les hommes — bien que, sitôt fixés au sol, ils lui aient tourné le dos » (p. 306, n. 3). En fait, nous ne savons rien sur la façon dont s'est opéré ce peuplement ni sur les courants humains (venus de l'Est, ou de l'Ouest, ou de l'Est et de l'Ouest à la fois ?) qui lui ont donné naissance.

page 85 note 1. Je rappelle que, sur cette transformation en général, sur cette révolution comme le dit justement l'auteur, nous possédons un livre extrêmement utile et solide, celui de Mr PH. ABBOS, La vie pastorale dans les Alpes française , Paris, A. Colin, 1922, in-8°, 718 p. Je me permets de renvoyer, à propos de cet ouvrage, le lecteur aux notes critiques que j'ai moi-même publiées à son sujet dans la Bévue de Synthèse historiqu , t. XXXVI, 1924, p. 20 et suiv., sous le titre de : Quelques ouvrages récents de géographie

page 85 note 2. Textes réunis dans L'Oisans au moyen âg , p. 75.

page 86 note 1. 11 ne s'en agit pas toujours. Il semble qu'au début — je veux dire au temp3 ouïes Grecs nous donnaient les premières descriptions de la vie en montagne dans ces contrées, la chèvre ait été prédominante. C'était du moins l'opinion de Vidal de la Blache (Ai.wx. p. 313). La chèvre s'est maintenue très longuement dans l'Oisans comme bétail important et traditionnel. Elle a le gros mérite de se contenter de feuilles d'arbre pendant l'hiver : elle ne goûte le foin que dans les très bonnes années (ibtd., p. 504). Le mouton a toujours été, lui aussi, très abondant dans l'Oisans. En 1925, les statistiques donnent 3 852 bovins contre 9 344 ovins et 2 430 caprins ; même chiffre de porcs (2 430). Peu de chevaux, 516 et de mulets, 951.

page 86 note 2. A noter d'ailleurs cette remarque de Mr Allix (p. 513) : «Les pages que Daniel Foucher (dans son livre Plaines e bassins du Rhône moyen entre Bas-Dauphinê et Provenc , Paris, A. Colin, 1927, in-8°, signalé ici-même par Bloch, M., Annales , t. I, 1929, p. 606 Google Scholar) consacre à l'évolution ancienne de l'élevage dans les plaines du Rhône moyen, pourraient avoir été écrites pour un massif intérieur du Haut-Dauphiné, et nommément pour l'Oisans ; il suffirait d'y remplacer la prédominance de la vaine pâture… par celle du libre parcours sur les alpages d'été. Dans l'échange saisonnier d'une partie du bétail entre la plaine et la montagne, il nous montre simplement l'autre terme d'une alternance qui rend ces deux domaines d'élevage solidaires et semblables. » Mr Allix ajoute du reste : « C'est avec les progrès récents que la ressemblance s'efface et que l'autonomie de l'élevage apparaît. Mais, chose remarquable, elle apparaît plus vite et se marque mieux dans le plat pays. »

page 86 note 3. « On l'a cultivée ici comme dans presque toute la France, par application des idées du xvitie siècle et de Mathieu de Dombasle, qui sont nés dans les plaines et visaient encore à améliorer l'assolement » (ALLIX, p. 464).

page 87 note 1. P. 460. Toute cette étude, sur laquelle nous ne pouvons insister ici, est remarquablement conduite, et pleine d'indications suggestives et neuves. Excellents croquis (p. 444- 446, fig. 46) illustrant le texte de la façon la plus heureuse. Du reste, toute l'illustration du livre est remarquable, qu'il s'agisse des croquis au trait ou des photographies. Je note cependant que l'effort cartographique proprement dit a beaucoup plus porté sur la partie physique que sur la partie humaine du livre. Le graphique est expressif, précis, utile : c'est entendu. Mais il est avant tout l'instrument, l'outil de l'économiste. Le géographe doit, lui, nous fournir, le plus possible, une représentation cartographique des faits. On ne saurait assez le répéter.

page 87 note 2. Nous ne prétendons pas du tout, dans cet article, en donner un compte rendu complet. Nous négligeons, en particulier, la IIIe partie, intitulée : Facteurs de transformation On y trouvera une série d'études très précises sur les routes et le tourisme ; les mines et l'industrie ; le mouvement démographique. Remarquable chapitre intitulé : La balance de la vie, où Mr Allix pose le Kros problème : Misère ou prospérité ? — Bibliographie excellente, véritable instrument de travail sur tout ce qui a trait à la région des Alpes dauphinoises. J'ai déjà dit combien l'illustration, photographique et cartographique, était soignée.

page 87 note 3. Voir notamment ce que j'en disais déjà dans la Revue de Synthès , t. XXXVI, 1924, à propos du livre de Mr Arbos (Quelques ouvrages récents de géographi , p. 122-125).