page 604 note 1. L'état des paroisses et des feux de 1328 dans Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XC, 1929, p. 51-107 et 256-315. En appendice, outre le recensement de 1328, un état des clochers de 1568, un état des paroisses de 1585, ou environ.

page 604 note 2. En réalité, le feu représente exactement, non la maison, mais le ménage, au sens ancien du mot, c'est-à-dire l'unité d'exploitation ménagère, capable — voir plus loin — de comprendre plusieurs couples. Il peut donc y avoir, en principe, plusieurs feux par maison. Mais le cas, comme le note justement M^r Lot, ne se présentait guère que dans les villes, alors peu peuplées, et peut être négligé.

page 604 note 3. M^r Lot propose de grossir ces chiffres d'un dixième environ, pour tenir compte de la population urbaine. Mais les villes ne sont-elles pas comprises dans le recensement de 1328 et ne contribuent-elles point, par là, à déterminer la moyenne des feux par paroisse ?

page 604 note 4. Cf. dans Annales, t.1,1929, p. 303, à propos de la monographie de La Celle-Dunoise (Creuse) par M^r L. Lacrocq.

page 605 note 1. M^r Lot estime, avec raison je crois, qu'entre le XIV^e et le XVIII^e siècle le nombre des paroisses a peu changé. Peut-être convient-il de rappeler aux travailleurs que cette proposition ne serait plus vraie de l'époque antérieure ; du XI^e au XIII^e siècle, le grand mouvement de colonisation intérieure, dont la France, comme l'Europe tout entière, fut alors le théâtre, multiplia les paroisses nouvelles.