No CrossRef data available.
Article contents
Economie italienne
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Abstract
- Type
- A Travers Les Livres et Les Revues
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1929
References
page 310 note 1. Le blocus continental et le royaume d'Italie ; la situation économique de l'Italie sous Napoléon Ier, d'après des documents inédits. Paris, Alcan, 1928 ; in-8°, XII-377 p.
page 311 note 1. Ainsi de 1809 à 1812, l'importation du bétail passe de 10 millions à 14,4 millions : l'augmentation peut venir des prix ; peut-être aussi des modifications territoriales. — L'importation des laines et lainages monte de 13,2 millions en 1809, à 21 millions en 1811 : cependant le royaume ne parait pas avoir fabriqué plus de tissus et il n'est pas probable qu'on ait consommé beaucoup plus de. ces draps fins qui faisaient seuls l'objet de l'importation ; outre les deux causes possibles indiquées à propos du bétail, la répression de la contrebande a pu accroître l'importation française. — Les ventes de soieries ont diminué de 14,5 millions en 1801 à 13,4 millions en 1807, à 10,1 millions en 1810 ; en 1811, chute brusque à 6,2 millions. Mais ce saut doit être dû à une crise dans l'élevage du ver à soie : en 1811, on a exporté seulement 654 000 kilogrammes de cocon (30,7 millions), tandis qu'en 1812, année que l'administration cite toujours comme normale, on en a vendu 927 000 kilogrammes (46 millions). Il aurait fallu remarquer qu'à la page 249, l'exportation totale des soies et soieries est de 59,3 millions en 1812 ; comme celle des soies a été de 46 millions (p. 248), on en conclut que les soieries comptent pour 13,3 millions ; par conséquent, en 1812, la situation industrielle est, à cet égard, la même qu'en 1807. Il semble donc que le royaume était en train de remonter la pente. En tout cas, il est fâcheux que le lecteur reste, à la page 240, sous l'impression d'une décadence profonde et irrémédiable. — A la page 92, l'exportation des céréales, légumes et fourrages, passe de 14,2 millions en 1809, à 25,6 millions en 1810 et à 34,2 millions en 1812 ; les trois quarts sont destinés à la France ; l'augmentation résulte, soit du prix, soit plus probablement de mauvaises récoltes dans le Sud de la France. L'importation passe dans le même temps de 0,2 millions à 0,4 millions, puis à 3 millions. Sur quoi M1’ TARLÉ fait cette réflexion : « De 1809 à 1812, les importations agricoles se sont accrues de presque douze fois, alors que les exportations n'ont augmenté que de moins de deux fois et demie. S'il exportait d'immenses quantités de céréales et de fourrages, le royaume n'en avait pas toujours assez pour lui et devait de plus en plus en faire venir de l'étranger. » Mais si on a la prudence de faire la part des mauvaises années, comme il se devrait, on ne peut absolument rien conclure d'une augmentation si passagère. Et elle n'est pas en contradiction avec l'accroissement de l'exportation, parce que cette statistique ne distingue pas les céréales des fourrages. La récolte des grains a pu être excellente, celle des fourrages détestable. En outre, les divers départements étaient très inégalement pourvus et, faute de communications, ils ne pouvaient pas facilement acheter dans le royaume même ce qui leur manquait (le prix du pain variait beaucoup de l'un à l'autre) : il était donc naturel que les uns achetassent dans le pays étranger, mais voisin, qui du blé, qui des fourrages, pendant que d'autres en exportaient. Il n'en résulte pas que le royaume, dans son ensemble, « n'en eût pas assez et qu'il y eût donc abus de pouvoir de la part de Napoléon à attirer en France le blé italien : le royaume avait certainement des excédents considérables. Pour prouver qu'il en allât autrement dans les mauvaises années, il faudrait que la statistique nou9 produisit une année où l'exportation eût été nulle ou inférieure à l'importation : nous en sommes bien loin.
page 311 note 2. Comme on vient d'en donner quelques exemples dans la note précédente, l'absence de toute indication sur les prix rend précaire l'emploi des statistiques douanières qui ne donnent qu'une évaluation et n'indiquent jamais la quantité ou le poids des objets importés ou exportés.
page 313 note 1. Voir p. 235. En 1810, la France vend au royaume 63 millions de marchandises ; les Etats du pape et la Hollande, portés encore comme distincts de l'Empire, 8,3 millions ; en 1812, l'ensemble de l'Empire vend pour 80,3 millions, soit 9 millions de plus. En 1810, la France achète 35,3 millions de marchandises ; les Etats de l'Eglise et la Hollande, 7,7 millions; en 1812, l'ensemble de l'Empire achète 66,3 millions, soit 18,7 millions de plus. Par rapport à l'accroissement de ses ventes, celui des achats de la France est donc double. Ainsi, le royaume n'aurait pas perdu à lui être de plus en plus étroitement rattaché. Mais, d'une part, Mr Tarlé observe que l'administration affirme que, en 1820, les importations de France étaient en augmentation de 21 millions sur 1809 ; d'autre part, le blé compte pour une large part dans l'accroissement des exportations vers la France ; enfin, tous ces renseignements ne concernent que l'évaluation en douanes ; ils ne nous renseignent pas sur les quantités, ni sur les prix.
page 314 note 1. L'économie méridionale prima e dopo il Risorgimento (Collezione di studl méridional!, U. Zanotti-Bianco). Florence, Vallecchi, 1928; in-8°, 530 p.
page 317 note 1. Il latifondo siciliano. Siena, Circolo giuridico della R. Università, 1927 ; in-8°, 100 p., (extrait des Stadi senesi).
page 318 note 1. Le délit typique de la zone latifondiste est l'abt'geafo, ou vol de bétail.
page 318 note 2. Dans Corriere délia sera du 27 décembre 1918