page 193 note 1. Reichsslrassen und Reichsventialtung im Kônigreich Italien (754-1197). Stuttgart, Kohlhammer, 1931 ; ln-8°, XH-220 p. ; prix, 12 mk. (Beihefl 25 zur Vierteljahrschrift fur Sozial- und Wirtschaftsgeechichte).

page 194 note 1. L'amministrazione finanziaria Del regno italico nell’ alto medio evo. Pavie, Tipografia cooperativa, 1932 ; in-8°, xv-288 p. (Biblioteca délia Società Pavese di Storia Palria, vfl). En appendice, 18 pièces justificatives, d'un grand intérêt. Sur Pavie, cf. l'excellent mémoire De Mr P. Vaccaki, signalé dans Annales, t. II, 1930, p. 439.

page 194 note 2. Je ne crois pas en revanche (cf. p. 114-115) que le versement De trois onces d'or imposé aux nouveaux maîtres De la monnaie atteste que le paragraphe relatif à l'atelier De Pavie ait incorporé Des prescriptions antérieures à la conquête carolingienne, c'està- dire antérieures à l'avènement — avec quelque retard sur cette conquête, d'ailleurs — du monométallisme argent. L'or est ici apprécié, non en valeur monétaire, mais en poids. Il n'y a rien là qui répugne aux habitudes économiques Des x^e et xi^e siècles italiens : l'or n'était plus frappé, dans l'Italie du Nord et du Centre, mais il n'avait pas pour cela cessé De circuler, sous forme De lingots, De paillettes, voire d'espèces étrangères, arabes et byzantines. Aussi bien, le droit d'entrée, perçu en or, lors même que celui-ci n'était pas monnayé, constituait une disposition classique Des règlements relatifs aux corporations De monétaires ; on le rencontre dans le premier Stadirechl De Strasbourg, vers 1150 et dans plusieurs textes analogues. Cf, dans le n° précéDent Des Annales, mon article sur Le Problème De l'or au moyen âge.