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Aux origines d'une technique intellectuelle : La formation et l'expansion de la comptabilité à partie double1
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
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Dans nos entreprises commerciales ou industrielles, la comptabilité est un rouage essentiel sans lequel l'appareil administratif ne pourrait fonctionner normalement. Faute de comptes régulièrement tenus, elles seraient aussi désemparées qu'un navire sans gouvernail. Or ce qui est vrai dans le présent vaut également pour le passé. Sans une technique des comptes appropriée aux besoins d'une vie économique de plus en plus complexe et d'entreprises de plus en plus vastes, l'essor du capitalisme moderne eût été entravé dès ses premières manifestations. L'art de tenir des écritures ne sortit pas de toute pièce du cerveau d'un inventeur, mais naquit, se perfectionna et se transforma sous la pression des circonstances. Au fur et à mesure que les entreprises isolées intensifiaient leur activité et étendaient leurs relations, les comptables se virent contraints d'adapter leur technique aux nécessités et de chercher une solution adéquate aux nouveaux problèmes.
- Type
- Problèmes d'Ensemble
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1937
Footnotes
On dit aussi comptabilité en-partie double. Mais nous préférons à partie double.
References
page 171 note 2. Brown, Richard, A history of accountgin and accountants , Edimbourg, 1905, p. 93 Google Scholar ; — Littleton, A. C., Accounting évolution to 1900 , New York, 1933, p. 22.Google Scholar
page 171 note 3. A. C. Littleton, ouv. cité, p. 361 et 365.
page 171 note 4. Etienne Sabbe, Les archives économiques, extrait de la Revue d'économie politique, sept.-oct. 1935, p. 4 et suiv. ; — Gino Luzzatto, The study of médiéval économie history in Italy : récent literature and tendencies dans Journal of économie and business history, t. 4, 1932, p. 724.
page 172 note 1. Cette erreur est notamment commise par R. Brown, Ouv. cité, qui consacre tout un chapitre aux premières traces de la comptabilité publique en Angleterre. Bariola, Plinio (Storia délia ragioneria italiana , Milan, 1897 Google Scholar) n'est pas exempt du même défaut, qu'on retrouve aussi dans les préfaces historiques de certains ouvrages techniques, notamment dans Reiser, Joseph, L'organisation du contrôle et la technique des vérifications comptables , Paris, 1927, p. 1 et suiv.Google Scholar
page 173 note 1. A.-É. Sayous, Les opérations des banquiers italiens en Italie et aux foires de. la Champagne dans Revue historique, t. 170, 1932, p. 13.
page 173 note 2. L'instruction des marchands au moyen âge dans Annales, 1.1,1929, p. 19.
page 173 note 3. A. Chroust et H. Proesler, DOS Handlungsbuch der Holzschuher in Nûrnberg von 1304-1307, Erlangen, 1934, p . vi.
page 173 note 4. Ibid., p. xxv.
page 173 note 5. Mollwo, Carl, DOS Handlungsbuch von Hermann und Johann Wittenborg , Leipzig, 1901, LXXIX–103 p.Google Scholar
page 173 note 6. Penndorf, Balduin, Geschichte der Buchhaltung in Deutschland , Leipzig, 1913, p . 3.Google Scholar
page 174 note 1. Meyer, Paul, Le lime-journal de Maître Ugo Teralh, notaire et drapier à Forcalquier (1330-1332) dans Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale , t. 36, 1899, p. 132.Google Scholar
page 174 note 2. Guido Astuti, Rendiconli mercantili inediti del cartolare di Giovanni Scriba, Turin, 1933, v-63 p. Voir aussi l'étude complémentaire de Falco, G., Un indovinello paleografico dans Bolletino storico-bibliografico subalpino , t. 37, 1935, p. 125–132.Google Scholar
page 174 note 3. Dans une prochaine étude, Mr M. Chiaudano se propose de démontrer que, pour taire cette répartition, on a appliqué les règles dont la formule se retrouve dans le célèbre manuscrit Liber abaco de Leonardo Pisano ou de Leonardo Fibonacci da Pisa (1202).
page 175 note 1. Ce rôle très important a déjà été signalé par Wilhelm Stieda, Über die Quellen der Handelsstatislittim MittelalterdansAbhandlungender K.Preuss. AhademiederWissenschaften, 1902, p. 24, cité par Rörig, Fritz, Hansische Beitrâge zur Deutschen Wirtschaftsgeschichle , Breslau, 1928, p. 192.Google Scholar Cf. Ceccherelli, Alberto, Le scritture commerciali nelle aniiche, aziende fiorentine , Florence, 1910, p. 15 et 18Google Scholar ; A. C.Littleton, OUV. cité, p. 9 et R.Brown ouv. cité, p. 97.
page 175 note 2. F. Rörig, DOS atteste erhaltene deutsche Kaufmannsbilchlein dans Hansische Beitrâge, ouv. cité, p. 188 et 192.
page 175 note 3. Koppmann, Karl, Johann Tôlners Handlungsbuch von 134S-1350 , Rostock, 1885, xxxvi–72 p.Google Scholar Voir aussi Penndorf, Ouv. cité, p. 7 et suiv.
page 175 note 4. Sattler, C., Handelsrechnungen des Deutschen Ordens , Leipzig, 1887, p. 317 Google Scholar et suiv. ; — Penndorf, Ouv. cité, p. 19.
page 175 note 5. Rörig, ouv. cité, p. 192.
page 176 note 1. Littleton, Social origins of modem accountancy dans The Journal of accountancy, t. 56, 1933, p. 265.
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page 176 note 3. H. Pirenne, Le mouvement économique et social, extrait de l'Histoire du moyen âge, t. VIII de l'Histoire générale sous la direction de G. Glotz, Paris, 1933, p. 138.
page 176 note 4. Chiaudano, Mario, Affari e contabilità dei banchieri fiorentini nel Dueomto dans son ouvrage Studi e documenti per la storia del diritto commerciale italiano nel sec. XIII , Turin, 1930, p. 55.Google Scholar
page 176 note 5. Ibid., p. 57.
page 176 note 6. Ibid., p. 55. Cf. A.-É. Sayous, art. cité, p. 13.
page 176 note 7. Besta, Fabio, La Ragioneria , 2e éd., Milan, 1920, t. 2, p. 423.Google Scholar
page 176 note 8. Chiaudano, Ouv. cité, p. 65 et suiv. et Bariola, Ouv. cité, p. 310.
page 176 note 9. Ibid., p. 311.
page 177 note 1. Chiaudano, II libro délie fiere di Champagne délia compagnia degli Ugolini, mercanti senesi nella seconda meta dei secolo XIII dans Studi e documenti, ouv. cité, p. 146.
page 177 note 2. Ibid., p. 145.
page 177 note 3. Sayous, art. cité, p. 21.
page 177 note 4. Chiaudano, Le compagnie bancarie senesi nel Duecento dans Studi e documenti, our. cité, p. 39.
page 177 note 5. Astuti, Guido, Il libro dell'entrata e dell'uscita di una compagnia mercantile senese dei secolo XIII (1217-1282), Turin, 1934, p. xi et xii.Google Scholar Ann. D'Histoire. — IXe Année.
page 178 note 1. G. Astuti, ouv. cité., p. x.
page 178 note 2. M. Chiaudano, La divisione délia compagnia di Bernardino Ugolini a Siena ne! 1281 dans Studi e documenii, ouv. cité, p. 81.
page 178 note 3. Ibid., p. 89.
page 178 note 4. Ibid., p. 93.
page 178 note 5. A. Ceccherelli, Le funzioni contabili e giuridiche del bilancio nelle società medievali, extrait de la Rivista italiana di ragioneria, 1914, p. 6.
page 179 note 1. Sapori, Armando, Una compagnia di Calimala ai primi del Trecento , Florence, 1932, p. 224.Google Scholar
page 179 note 2. Ibid., p. 223 et suiv.
page 179 note 3. Ibid., p. 259.
page 179 note 4. Ibid., p. 256.
page 179 note 5. Ibid., p. 235.
page 179 note 6. Sapori, Armando, I libri di commercio dei Peruzzi , Milan, 1934, LXXVII–571 p.Google Scholar
page 179 note 7. Ibid. ,p. xxii.
page 180 note 1. L'expression (tbro dell'asse dans le sens de « grand livre » ne survécut pas au XIVe siècle et fut remplacée par les termes libro grande, libro maestro ou libro maggiore. Voir Edler, Florence, Glossary of mediaeval terms of business, Italian Séries, 1200-1600 , Cambridge (Mass.), 1934, p. 160 et 162.Google Scholar
page 180 note 2. Sapori, Libri dei Peruzzi, p. xxv.
page 180 note 3. Ibid., p. xxiv.
page 180 note 4. Cette particularité a échappé à l'attention de Mr Sapori, le savant éditeur des livres de comptes des Peruzzi, qui écrit à tort dans son introduction (p. xx et xxvi) que le débit et le crédit se superposent dans chaque compte, « che ha il confo a sezioni divise, « dare » e «avère», non contrapposfe ma sovrapposle». Cette erreur a été apparemment commise également par Besta (ouv. cité, t. II, p. 428), qui a examiné les livres de comptes des Peruzzi avant Mr Sapori. En fait, il existe fort peu d'exemples de la forme que les Italiens désignent par l'expression o sezioni sovrapposte, c'est-à-dire que les comptes sont divisés en deux compartiments superposés. Cette forme se trouve cependant dans le livre de comptes de Giubileo Carsidoni, marchand à Sansepolcro dans la seconde moitié du xive siècle, auquel Mr Fanfani, Amintore a consacré un excellent livre, Un mercante dei Trecento , Milan, 1935. Voir p. 7 Google Scholar et, aussi, le fac-similé en face de la p. 4.
page 180 note 5. Voir, par exemple, le compte de Pacino di Tegghiaio Botticini. Le crédit de ce compte se trouve au f° 160 du libro dell'asse (éd. Sapori, p. 239) et s'élève au total de £ 218. Ce total est transféré au f° 41 (ibid, p. 74), où se trouve le débit s'élevant à £ 306.17.9. La soustraction des deux montants donne le solde, soit £ 88.17.7, qui est reporté, à son tour, au f° 61 (ibid., p. 112), où il est mis au débit du compte du frère de Pacino, Giottino di Tegghiaio Botticini.
page 181 note 1. Sayous, art. cité, p. 23 : «Les vraies bases des comptes courants étaient ainsi indiquées par les comptables ; les praticiens et les juristes avaient encore à en préciser les conséquences. »
page 181 note 2. En français, il n'existe pas de terme technique, universellement admis, pour désigner des comptes ainsi présentés. Les Italiens usent des termes conti a sezioni conlrapposte, les Allemands parlent de Gegeniiberstellung, les Hollandais de scontro-vorm, les Anglais de bilatéral form.
page 181 note 3. « …scriverollo lil lïbro biancho A] alla viniziana, cioé nell'una carta dore e a rinpetto l'avere ». Edler, ouv. cité, p. 314 et Alfieri, Vittorio, La partita doppia applicata aile scriiture délie antiche aziende mercantili veneziane , Turin, 1891, p. 51.Google Scholar
page 181 note 4. Besta, Fabio, La Ragioneria , t. III, Milan, 1922, p. 328–29Google Scholar et Tofani, Alberto, Alcune ricerche atoriche sull'uflicio e la professione di ragioniere a Firenze al tempo délia Repubblica , Florence, 1910, p. 45.Google Scholar
page 181 note 5. A. Chroust et H. Proessler, Ouv. cité, affirment à tort dans la note n°l, p. LX, que les comptes à deux divisions collatérales font leur apparition dans un manuscrit vénitien de 1288. Ils se réfèrent à un texte de Balduin Penndorf qu'ils ont manifestement mal interprété (Penndorf, Ouv. cité ci-après, p. 47). Le manuscrit visé est probablement le livre de caisse de Cepperello Dietaiuti da Prato, receveur royal en Auvergne. Ce livre de caisse date effectivement de 1288 et est divisé en deux colonnes, les recettes s'inscrivant d'un côté et les débours de l'autre (voir Besta, ouv. cité, t. I I , p. 439 et suiv.). Le texte de Cepperello a été republié récemment par Schiaffini, A., Testi fiorentini del Dugento e dei primi del Trecento , Florence, 1926, p. 244–259.Google Scholar Il ne s'agit donc pas réellement de comptes avec des tiers ; en second lieu, l'auteur du manuscrit était d'origine toscane et non vénitienne.
page 182 note 1. Penndorf, Balduin, Luca Pacioli. Abhandlung ûber die Buchhaltung (1494) , Stuttgart, 1933, p . 7.Google Scholar
page 182 note 2. Besta, ouv. cité, t . III , p. 280 et suiv.
page 182 note 3. Ibid., t. III , p. 280 ; Penndorf, Luca Pacioli, p. 3 et Sieveking, Heinrich, AUS Genueser Rechnungs- und Steuerbiichern dans Sitzungsberichte des Kais. Akademie der Wissenschaften in Wien, Phil.-Hist. Klasse , t. 162, 1909, p. 16–17.Google Scholar
page 182 note 4. Chroust et Proesler, ouv. cité.
page 182 note 5. Mollwo, ouv. cité.
page 182 note 6. Nirrnheim, Hans, Das Handlungsbuch Vichos von Geldersen , Hamburg-Leipzig, 1895, LXXIX–199 p.Google Scholar
page 182 note 7. Penndorf, Buchhaltung in Deutschland, p. 36.
page 183 note 1. Rôrio, ouv. cité, p. 192.
page 183 note 2. Koppmann, ouv. cité. Voir aussi Pinndorf, Buchhaltung in Deuischland, p. 9.
page 183 note 3. Sattler, Ouv. cité.
page 183 note 4. Penndorf, Ouv. Cité p . 19.
page 183 note 5. Ibid., p. 20.
page 183 note 6. Ott Rulands Handlungsbuch (éd. K. D. Hassler), Stuttgart, 1843, xii-36 p.
page 183 note 7. Penndorf, Ouv. cité, p . 32.
page 183 note 8. Ibid., p. 33.
page 183 note 9. A. Luschin Von Ebengreuth, Zur Geschichte der Handlungsbiicher in Deuischland dans Banh-Archiv, Zeitschrift fur Bank-und Bôrsenvtesen, 9e année, 1909, p . 198.
page 184 note 1. Penndorf, Ouv. cité, p. 17.
page 184 note 2. Walter Schmidt-Rimpler, Geschichte des Kommissionsgeschàfts in Deutschland, Halle a. d. S., 1915, 1.1, p. 74-75 ; cf. appendice, p. 311 et suiv.
page 184 note 3. Penndorf, Ouv. cité, p. 26 et suiv.
page 184 note 4. Mantels, Wilhelm, AUS dem Mémorial oder Geheim-Buche des Lùbecker Krämers Heinrich Dunkelgud dans Beiirâge zur Lùbisch-Hansischen Geschichte, Iena, 1881, p. 347.Google Scholar
page 184 note 5. Ibid., p. 353.
page 184 note 6. Ibid., p. 347.
page 185 note 1. Bruder, Adolf, Das Reiserechenbuch des Hans Keller aus den Jahren 1489-1490 dans Zeitschrift jür die gesamte Staatswissenschaft, t. 37, 1881, p. 831.Google Scholar
page 185 note 2. Rörig, Eritz, Das Einkaufbiichlein der Nilrnberg-LMecher Mulich's auf der Frankfurter Fastenmesse des Jahres 1495, Breslau, 1931, 60 p.Google Scholar
page 185 note 3. Penndorf, Ouv. cité, p. 37.
page 185 note 4. Meyer, P. et Guigue, G., Fragments du grand livre d'un drapier de Lyon (1320-1323) dans Romania, t. 35, 1906, p. 428–444.Google Scholar
page 185 note 5. Ibid., p. 430.
page 185 note 6. Ibid., p. 429.
page 185 note 7. Paul Meyer, Le livre-journal de Maître Ugo Teralh, art. cité, p. 131-32.
page 186 note 1. Cet usage parait avoir été courant au moyen âge. On en trouve des exemples non seulement en France, mais aussi en Allemagne. Parfois aussi le créditeur donne quittance dans le registre même du débiteur. En Italie, les marchands notent parfois qu'ils ont vu dans les livres du débiteur que celui-ci avait inscrit la dette à leur crédit. “Voir Edler, ouv. cité, p. 402.
page 186 note 2. CH. Portal,, Le livre journal de Jean Saval, marchand-drapier à Carcassonne (1340- 1341) dans Bulletin historique et philologique du Comité des Travaux historiques et scientifiques, 1901, p. 418-449.
page 186 note 3. Forestié, Edouard, Les livres de comptes des Frères Bonis, marchands montalbanais du XIVe siècle , 3 vol., Paris-Auch, 1890-1894 Google Scholar (Archives historiques de la Gascogne, 8° année, 1890, fasc. 20, ccxiii-243 p. ; 10e année, 1893, fasc. 23, 285 p. ; 11e année, 1894, fasc. 26, VII, p. 287-654).
page 186 note 4. Forestié, ouv. cité, 1.1, p. ix.
page 186 note 5. Ibid., p. viii.
page 186 note 6. Ibid,, p. ix.
page 186 note 7. Ibid., p. vii.
page 187 note 1. Forestié, Ouv. Cité, t. I, p. VII.
page 187 note 2. Ceci résulte notamment du texte suivant qui figure au compte de Bernât de Verno, domestique des Frères Bonis (t. I, p. 30) : «Item deu per 1 comte el manoal de E, a cvii cartas, e for per comtans e per autras cauzas que hac a xvii de genier (1344), que monta : n Lh. n s. mi d. t. »
page 187 note 3. Fohestié, ouv. cité, t. 3, p. 419.
page 187 note 4. Ibid., t. 3, p. 560.
page 187 note 5. Blanc, Alphonse, Le livre de comptes de Jacme Olivier, marchand narbonnais du XIVe siècle , Paris, 1899, t. 2 (seul publié), vi–672 p.Google Scholar L'introduction se trouve dans le Bulletin de la Commission Archéologique de Narbonne, t. L, 1896, p. I-LXXXIV.
page 187 note 6. Ibid., p. 4,15, 66, etc. Il résulte de la note 4, p. 221, que l'éditeur du texte se méprend sur le sens du terme commande. Lorsque Jacme Olivier écrit qu'il envoie des marchandises par telle nef en commande du sire « un tel », il ne vise pas le patron de la nef, mais son commandité chargé de convoyer les marchandises et intéressé, d'ailleurs, financièrement au succès de l'expédition suivant les clauses habituelles du contrat de commande.
page 188 note 1. Blanc, Ouv. cité, notamment p. 18 : » Soma tota la dita comanda, co apar desus, 1058 franc 1 terc. », ce qui dissipe tout doute sur la nature des comptes de voyages et sur le sens que Jacme Olivier accorde au mot « commande » (voir ci-dessus, p. 187, n. 6.
page 188 note 2. Blanc (.Introduction, p. xxiv) conclut également à l'existence de plusieurs autres registres, notamment d'un grand livre (lybre maje, lybre de d.) actuellement perdus.
page 188 note 3. Ibid., p. 68. Nous y trouvons un compte intitulé : « Lo viage que aportas en Bertomieu de Lasandry », qui a trait indubitablement à un retour, mais il est incomplet et ne comprend que des postes de débit.
page 188 note 4. Couderc, C., Les comptes d'un grand couturier parisien du XV siècle , Paris, 1911, P. 9.Google Scholar
page 188 note 5. de Grave, J. J. Salverda, Un livre de compte du XVIe siècle (extrait des Mededeelingen der Koninklyhe Akademie van Wetenschappen, Afdeeling Letterhunde , Amsterdam, 1930, 53 p.).Google Scholar
page 188 note 6. Loeb, Isidore, Deux livres de commerce du commencement du XIV siècle dans Rewje des éludes juives , t. 8, 1884, p. 162.Google Scholar
page 188 note 7. Ibid., p. 164.
page 188 note 8. Ibid., t. 9,1884, p. 39.
page 189 note 1. Public Record Office, E 101/127/10. Mr A. Sapori se propose de publier prochainement le fragment en question du livre de Frescobaldi.
page 189 note 2. Je suis redevable des renseignements donnés dans ce paragraphe à Miss Eileen Power, qui m'a fait don d'une photographie reproduisant une page du livre de Gilbert Maghfeld, ainsi qu'à ma femme, Florence Edler, qui m'a communiqué les notes qu'elle avait prises à ce sujet.
page 189 note 3. Public Record Office, E 101/509/19. La publication du livre de Gilbert Maghfeld est projetée depuis longtemps par Miss Edith Rickert.
page 189 note 4. Ledger of Andrew Halyburton, 1492-1505 (éd. C. Innés), Edimbourg, 1867, cxvi-403p.
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page 189 note 6. Raymond DE Roover, Quelques considérations sur les livres de comptes de Collard de Marke (1366-1369), précédées d'un aperçu sur les archives commerciales en Belgique dans Bulletin d'études et d'informations de l'Institut Sup. de Commerce Saint-Ignace, T année, 1930, p. 445-475 et Le livre de comptes de Guillaume Ruyelle, changeur à Bruges (1369) dans Annales de la Société d'Émulation de Bruges, t. 77,1934, p. 15-95.
page 191 note 1. Voir, à ce sujet, Pirenne, Mouvement économique et social, ouv. cité, p. 109.
page 191 note 2. Sayous, art. cité, p. 26 ; — Sapori, Compagnia di Calimala, p. 257.
page 191 note 3. A Florence, en 1299, les statuts corporatifs prescrivaient aux changeurs d'employer des chiffres romains ou d'écrire les montants en toutes lettres. L'usage de chiffres arabes leur était interdit sous peine d'enlever à leurs livres toute force probante en justice. Alfieri, ouv. cité, p. 45 et suiv.
page 191 note 4. Dupont, Albert, Formes des comptes et façon de compter dans l'ancien temps , Paris, 1928, p. 22 et suiv.Google Scholar
page 192 note 1. Sombart, Werner, Der moderne Kapitalismus , 3e éd., Munich, 1919, t. I, p. 36 et 298.Google Scholar
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page 192 note 3. Penndorf, Balduin, Inventar, Bilanz und Beviertung in der italienischcn Buchhaltung des 14. Jahrhunderts dans Zeitschrift fiir handelswissenschaftliche Forschung , t. 24, 1930, p. 489.Google Scholar
page 192 note 4. Ceccherelli, Alberto, I libri di mercatura délia Banca Medici e l'applicazione délia partita doppia a Firenze nel secolo decimoquarto , Florence, 1913, p. 69 Google Scholar ; La funzioni contabili del bilancio, ouv. cité, p. 6 et Le scritture commerciali, ouv. cité p. 38 ; —Edler, Ouv. cité, p. 358; — Sievekino, Heinrich, Die Handlungsbûcher der Medici dans Sitzungsberichte der Kais. Ahademie der Wissenschaften in Wien, Philos.-hist. Klasse , t. 151, 1905, p.8 et suiv.Google Scholar
page 192 note 5. Penndorf, Luca Pacioli, p. 25; — Sieveking, Aus Genueser Rechnungs- und Steuerbiichern, ouv. cité, p. 92 et suiv.
page 192 note 6. Ibid., p. 103-104.
page 192 note 7. Rôrig, Hansische Beitrâge, p. 193.
page 193 note 1. Même les marchands de second rang, tel ce Giubileo Carsidoni de Sansepolcro, tenaient plusieurs livres. Voir Fanfani, Ouv. cité, p. 66 et suiv.
page 193 note 2. Sapori, Compagnia di Calimala, p. 216 et Libri dei Peruzzi, p. XVII; — Ceccherelli, Scrittitre commerciali, p. 18.
page 193 note 3. Sombart, Ouv. cité, 1.1, p. 298.
page 193 note 4. Les vues de Sombart sur la comptabilité commerciale au moyen âge ont déjà été réfutées par Franz Bastian, Das viahre Gesicht des « vorkapitalistischen » Kaufmanns dans Vierteljahrschrift für Sozial-und Wirtschaftsgeschichte, t. 24, 1931, p. 1-35.
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