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Published online by Cambridge University Press: 01 August 2011
Le potentiel de production du mouton Martinik et de la chèvre Créole de Guadeloupe a été évalué en station. Les conditons d'élevage semi-intensives étaient basées sur un rythme de 3 mises-bas en 2 ans, sur l'utilisation de pâturages irrigués et fertilisés, exploités à fort chargement animal (1.6 t/ha) et en rotation et sur l'application d'une prophylaxie rigoureuse et adaptée. Les brebis Martinik et les chèvres Créole sont caractérisées par une très bonne fertilité (85 vs 92%), une prolificité élevée (1.7 vs 2.1) et une mortalité pré-sevrage réduite (10 vs 16%) qui les classent parmi les meilleurs génotypes tropicaux. La chèvre Créole présente comparativement à la Brebis Martinik une supériorité quant à sa productivité numérique annuelle: 2.90 vs 2.17 jeunes/femelle à la naissance ou 2.44 vs 1.97 au sevrage. Le même paramètre rapporté à l'unité de surface varie de 174 à 87 jeunes/ha à la naissance, ou de 147 à 78 au sevrage, respectivement pour les chèvres et les brebis. A l'inverse, le système ovin génère une productivité pondérale largement supérieure à celui des caprins avec 27.9 vs. 19.5 kg de jeunes sevrés/femelle/an ou encore 1 400 vs 1 130 kg de jeunes produits post-sevrage/ha/an. D'autres paramètres sont présentés dans le papier et une discussion est menée sur l'intérêt respectif des deux espèces pour le développement de la production de viande en zone tropicale. En effet le système allaitant est prometteur avec une productivité, quelle que soit l'espèce animale, de 1.3 t de jeunes sevrés/ha/an.
This work deals with the assessment of productivity of local small ruminant breeds in the French West Indies. On-station conditions were semi-intensive with improved general husbandry (high frequency of matings, good culling policies, adequate feeding levels and regular prophylaxis) and the use of irrigated, fertilized, high stocked (1.6 t/ha/year) and rotative pastures. Creole goats of Guadeloupe and Martinique ewes exhibited good performance levels, higher than other tropical genotypes. As far as numerical productivity indexes are concerned, goats showed higher results than sheep, up to 2.90 vs 2.17 offspring/female at birth or up to 2.44 vs 1.97 at weaning. The same parameters related to surface unit were 174 vs 87 young/ha at birth and 147 vs 78 at weaning, respectively for goat and sheep. On the contrary, indexes calculated on the weight basis, were in favour of sheep. For individual performances or at the flock level, for pre- or post-weaning periods or all-year long, a sheep intensive system displayed higher levels of weight productivity than did that of a goat one: 27.9 vs 19.5 kg weaned offspring/female/y or 1 400 vs 1 130 kg fattened animals/ha/y; respectively for sheep and goat. Other advantages are discussed. The relative advantages of both species are presented with the aim of increasing meat production in the tropical zone and in limited land resource conditions.