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Un Tombeau de Famille d'Ancyre de Galatie et la Question de TETPI.ΟΣΚΟΝ

Published online by Cambridge University Press:  23 December 2013

Jadwiga Kubińska
Affiliation:
Institut d'Archéologie, Université de Varsovie

Extract

Le monument de marbre blanc avec l'inscription a été découvert par Monsieur D. H. French, directeur du British Institute of Archaeology at Ankara, dans le village de Buğduz (région d'Ankara) en octobre 1973. La photo de la pierre et la copie du texte ont été faites par lui (Pl. XXXIV).

Le monument a été sûrement déplacé de son lieu d'origine et un jour remployé dans la fontaine où l'a vu French et où il semble être resté jusqu'à présent.

L'inscription a été publiée par S. Mitchell qui a seulement défini la pierre portant l'épitaphe comme autel de marbre blanc cassé en deux morceaux a) et b) et en a donné les dimensions:

a) haut. 0,93 m; larg. 0,61 m;

b) haut. 1,47 m; larg. 0,62 m; épaiss. 0,33 m.

La hauteur de la pierre est donc considérable, de 2,20 m. Pour cette raison sa définition comme autel nous semble douteuse. L'éditeur n'a pas publié de photo qui aurait permis de se faire une opinion propre sur ce monument.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © The British Institute at Ankara 1995

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References

1 Nous remercions vivement Professeur David H. French pour la photo de la pierre ainsi que pour son autorisation de la publier. Il en va de même pour tous ses renseignements.

2 Lettre de French du 23 juillet 1993.

3 Mitchell, S., Regional Epigraphic Catalogues of Asia Minor II. The Ankara District, The Inscriptions of North Galatia. British Institute of Archaeology at Ankara, Monograph N° 4, 1982, pp. 163–5Google Scholar, N° 195. Mitchell, op. cit., p. 163: “white marble altar in two pieces”.

4 Pour le nom d'Aquilina cf. Solin, H. et Salomies, O., Repertorium nominorum gentilium et cognominum latinorum, Hildesheim-Zürich-NewYork, 1988, p. 294Google Scholar.

5 Pour le nom d'Ἄπϕους qui indique la région de Bithynie cf. d'abord Robert, L., Hellenica I, Épitaphes de Nicée, p. 62Google Scholar; Zgusta, L., Kleinasiatische Personennamen, Praha 1955, pp. 78–9, paragraphe 66–26Google Scholar.

6 Pour les mots ϕιλανδρία et σεμνότης, épithètes de louange, et leur fréquence en Asie Mineure, cf. Robert, L., Hellenica XIII, pp. 35–6Google Scholar, 40 et pp. 227–8.

7 Mitchell, ibidem: “The word at the beginning of this line [1. 10] must refer to some part of the funerary furniture, but it is unfamiliar, and there is no mention of it or any similar term in J. Kubińska, Les monuments funéraires dans les inscriptions grecques de l'Asie Mineure (1968).”

8 J., et Robert, L., Bull. Épigr., 1983, p. 170, N° 432Google Scholar: “la tombe est τὸ τετρι.οσκον avec ostothèque et exèdre”.

9 Pour le terme d'ostothèque (ὀστοθήκη), sa signification et répartition géographique, cf. Kubińska, op.cit, pp. 64–6; Drew-Bear, Th., “Some Greek Words: Part II, Glotta 50, 1972, pp. 211–12Google Scholar; Koch, G., Sarkophage der römischen Kaiserzeit, Darmstadt 1993, p. 154Google Scholar: “So darf man wohl annehmen, dass die Ostotheken meist als Aschenurnen, vielleicht auch gelegentlich als Knochenkisten gedient haben”.

10 Cf. Legrand, Ph. E., “Inscriptions de Mysie et de Bithynie”, BCH 17, 1893, p. 535 N° 4CrossRefGoogle Scholar: “Pilastre surmonté d'une urne carrée, dont les faces sont ornées de têtes et d'aigles entre guirlandes”.

11 Pour l'adjectif προγονικός et son emploi dans les inscriptions funéraires de l'Asie Mineure cf. Kubińska, op. cit, pp. 151–3.

12 Pour le terme général de τάϕος qui peut désigner les différents monuments funéraires cf. Kubińska, op. cit., pp. 23–5.

13 Pour l'exèdre funéraire cf. Kubińska, op. cit., pp. 116–17.

14 Pour le terme de bōmos (βωμός) et sa signification cf. Kubińska, op. cit., pp. 68–72 (au sens de l'autel funéraire) et pp. 73–8 (au sens de soubassement) et Drew-Bear, op. cit., Part I, Glotta 50, 1972, pp. 6566Google Scholar.