Published online by Cambridge University Press: 08 August 2013
The election of Barack Obama as the first African-descended president of the United States in 2008 was greeted with euphoria in the U.S. and around the world, including Africa. Little, however, changed in the substance of U.S.–Africa relations. This underscores the limits of the symbolic politics of race and presidential personalities in the face of the structural imperatives of U.S. power and foreign policy in which African interests remain marginal and subordinate to U.S. interests. The article explores the structural contexts of foreign policy-making in the United States and what might be expected from the second Obama administration.
L’élection en 2008 de Barack Obama comme premier président américain de descendance africaine a été accueillie avec euphorie aux États-Unis et dans le monde entier, y compris en Afrique. Presque rien cependant n’a changé dans les relations USA Afrique. Cette situation souligne les limites de la politique symbolique contre le racisme et du pouvoir des personnalités présidentielles face aux impératifs structurels du pouvoir américain de sa politique étrangère dans le contexte de laquelle les intérêts africains restent marginaux et secondaires aux intérêts américains. Cet article explore les contextes structurels du façonnement de la politique étrangère aux Etats-Unis et ce à quoi on pourrait s’attendre lors du second mandat du président Obama.