Published online by Cambridge University Press: 03 April 2017
Mali’s 2012 coup d’état and subsequent rebellion created much hardship for those living in the northern and southern parts of the country. This article explores the changes that occurred during the period of uncertainty in the country, the role of the minimalist state, and the implications of these conditions for future development initiatives. The way in which Mali muddled through the 2012–2013 period has left two distinct aid landscapes: a heavily militarized northern region where aid from donors is focused on antiterrorism, and a southern zone of free-market intervention facilitated by donors.
Le coup d’État du Mali 2012 et la rébellion qui a suivi ont créé beaucoup de difficultés pour ceux qui vivent dans le nord et le sud du pays. Cet article explore les changements survenus au cours de la période d’incertitude dans le pays, le rôle de l’État minimaliste et les implications de ces conditions pour les futures initiatives de développement. La façon dont le Mali c’est tiré d’affaire durant la période 2012–2013 a laissé deux paysages d’aide distincts: une région nord fortement militarisée où l’aide des donneurs est axée sur l’antiterrorisme et une zone sud de libre marché subventionnée par d’autres donneurs.