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Two Studies of Ifa Divination

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

To the Yoruba, divination is of great concern, as the means by which they discover and hope to influence the changes in their relationships with the gods and ancestors and other spirits in their complex cosmos, and so to gain their aid in their pursuit of health and good fortune. They employ a number of divinatory techniques. The one that yields the fullest information is the system of geomancy known as Ifa, for which there are three procedures of varying complexity, the two most complex being used by professional diviners (babalawo). The Ifa oracle is animated by a deity named Orunmila, but also often called Ifa.

Résumé

DEUX ÉTUDES DE LA DIVINATION PAR IFA

Les Yoruba pratiquent un certain nombre de techniques divinatoires. Celle qui fournit les renseignements les plus complets est le système de géomancie connu sous le nom d'Ifa; elle s'effectue selon trois processus de complexité variable, les deux cas les plus compliqués étant pratiqués par des devins professionals (les babalawo). L'oracle d'Ifa est animé par une divinité nommée Orunmila, encore qu'on l'appelle souvent Ifa. Le devin consulte l'oracle pour découvrir l'Odu qui régit la destinée de son client: c'est un signe qu'il dessine dans la poussière répandue sur la table de divination. Il est régi par un esprit du même nom que l'Odu; il implique toute une série d'incantations et de mythes qui expliquent la situation présente du client en se référant à une situation archétypale et en prescrivant certaines offrandes à pratiquer à l'esprit Odu et, éventuellement, à d'autres divinités, si le client arrive à ses fins.

Un signe d'Odu comprend huit éléments, simplement délimités, qui se disposent en deux colonnes de quatre. Le devin peut jeter une corde ou une chaîne à laquelle sont accrochés huit objets semblables qui donnent des arrangements tête-queue. Ou bien, il peut tenir seize noix de kola dans une main et en prendre dans la main pleine autant que possible avec l'autre main, en observant s'il en tombe une ou deux. L'on dispose l'Odu sur la table de divination en marquant le fond avec un élément d'abord de la main droite puis de la main gauche, ensuite de nouveau avec la main droite etc … en allant de gauche à droite et de bas en haut.

Il est bien évident qu'il y a seize signes possibles dans lesquels les colonnes de droite et de gauche sont identiques. Ce sont là les Odu principaux et l'ordre selon lequel ils sont disposés de mémoire par les devins est exposé dans les deux articles précédents.

Le professeur Bascom poursuit une enquête empirique sur l'ordre actuellement suivi, d'après un très grand nombre d'informateurs, non seulement chez les Yoruba, mais aussi chez des peuples voisins qui pratiquent le même système, et chez les descendants des Yoruba à Cuba. Il ne se contente pas de dégager l'étroite échelle de variations dans l'ordre des dispositions de l'Odu mais il apprécie aussi à leur juste valeur l'originalité et la véracité d'un grand nombre de descriptions ethnographiques de la divination par Ifa. Le Dr. McClelland analyse le principe suivant lequel est structuré l'ordre adopté par les membres de son échantillonnage de devins dans l'aire centrale des Yoruba. Son étude présente en outre une nouvelle information appréciable en tant qu'aperçu des processus des devins.

Ces deux études spécialisées de l'une des parties du système de divination par Ifa ont trait à des problèmes d'un intérêt beaucoup plus étendu, concernant l'ethnographie et l'histoire de l'Afrique occidentale. Les seize colonnes dans le tableau des signes d'Odu sont identiques aux signes utilisés dans un système de géomancie originaire de l'Antiquité au Proche Orient. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est la manière dont le système a été incorporé aux conceptions cosmologiques des Yoruba. Les analyses minutieuses du Professeur Bascom et du Dr. McClelland montrent donc que les Yoruba ont élaboré une structure logique dans leurs relations avec l'Odu qui se trouve exprimée à travers la mythologie du système.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 36 , Issue 4 , October 1966 , pp. 406 - 431
Copyright
Copyright © International African Institute 1966

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References

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page 410 note 3 Clarke, op. cit. (Isapa column), p. 252.

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page 413 note 1 A. O. Ọşiga, Iwe Adura Mimọ ti Ijọ Ọrunmila Adulawọ li Ede Ilẹ Yoruba, n.d., 3rd ed., pp. i, ii, (at end).

page 414 note 1 Ọşiga, loc. cit.

page 417 note 1 Ọşiga, op. cit., p. i.

page 418 note 1 Ọşiga, op. cit., p. i.

page 420 note 1 Shelton, Austin J., ‘The Meaning and Method of Afa Divination among the Northern Nsukka Ibo’, American Anthropologist, lxvii. 6 (1965), 1441–55CrossRefGoogle Scholar. Despite the author's statement that he is an initiated afa-caster, I seriously question his description of the method. He regards the names of the figures as a secret language giving the meaning of the divination, and he reads the strings from left to right, and only from left to right. According to my informants on Agbigba, the columns are read from right to left and then read upside down from left to right; then the rows are read from top to bottom starting at the left side and then from bottom to top starting at the right. Thus the figures for Shelton's Cast no. 1 would read: 1. OOOX, 2. XOXO, 3. XOOX, 4. OOOO, 5. OOOO, 6. XOOX, 7. OXOX, 8. XOOO, 9. OXXO, 10. OOOO, 11. OOXO, 12. OXOX, 15. XOXO, 14. OXOO, 15. OOOO, 16. OXXO.

page 422 note 1 A nut concave side up is equivalent to 1 mark on the Ifa board, that is, the result of the retention of 2 palm nuts in the left hand.

page 422 note 2 See Nigerian Studies, 1910.

page 422 note 3 See Ifa Divination’, Journal of the Royal Anthropological Inst. lxix (1939), 235–56.Google Scholar

page 423 note 1 For instance: Yoruba Speaking Peoples of the Slave Coast of W. Africa, A. D. Ellis, 1894; Nigerian Studies, R. F. Dennett, S.P.C.K., 1910; The History of the Yorubas, Johnson, S., Routledge, 1921Google Scholar; Faith, Fancies and Fetish, Farrow, S., S.P.C.K., 1926Google Scholar; ‘Ifa Divination’, Bascom, W., Man, 1942Google Scholar; The Religion of the Yorubas, Lucas, J. Olumide, C.M.S., 1948Google Scholar; West African Religion, G. Parrinder, 1961.

page 423 note 2 For the consideration of the derivations of Olodumare, see Olodumarè: God in Yortiba Belief, B. Idowu, 1962.

page 424 note 1 Surprisingly, Old Ọyọ is not included. According to Johnson (1921), Ifa had been brought to the town by Arugba Ifa, a Nupe woman, when she married Onigbogi's father. She was forbidden to practise it. On the death of her husband she went to ọta and became the head of a powerful witches' cult. Ifa was accepted in the town during the reign of Alafin Ofinran, who, troubled by disasters including a great fire and an epidemic of smallpox, consulted Ifa through the Alado of Ado, a famous Babalawo. He was told that misfortune would continue till he accepted Ifa. He and his Chiefs were initiated.

page 424 note 2 Good accounts are given by W. R. Bascom, Journal of the Royal Anthropological Inst., 1941, ‘The Sanctions of Ifa Divination’ and T. A. J. Ogunbiyi, Yoruba Oracles and their Modes of Divination.

page 426 note 1 See p. 422, above.

page 426 note 2 J. D. Clarke and others; see note 1 on p. 424, above.

page 426 note 3 There were three ranks: 1. Olori—who could worship but not divine; 2. Oşria—who could worship and divine but not eat the sacrifices; 3. Awọn-a-tẹ ni fa—a fully trained Babalawo.

page 427 note 1 The case of the moving of the town of Iwo is legendary. The first site was at the confluence of the rivers ọba and ọshun. The town used to be flooded badly in the rainy season. A prolonged consultation with Babalawo is said to have taken place and the Chiefs were advised to move it. They did so and settled about two miles to the south of the present town. During the tribal wars of the nineteenth century, their army was in the field and did not return. Unprotected and in an exposed position, they consulted Ifa again about moving to a place more easily defensible. After twenty castings, on the advice of the Ifa priests, they moved to the site of the present town which is on a low plateau of rock surrounded by thick bush.