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Tsimihety Kinship and Descent1
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
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Though the Tsimihety tribe is the subject of three monographs by Molet (1953, 1956, 1959) and a number of papers by various authors (e.g. Mattei, 1938; Magnes, 1953), its social structure has not yet been adequately described. Indeed, there is no adequate account of the social structure of any Malagasy group, although Ottino's (1963) analysis of aspects of Vezo social structure is very illuminating. The primary aim of this paper therefore is to describe two of the major features of Tsimihety social structure—kinship and descent. As there are facets of Tsimihety kinship and descent that have some bearing on recent discussion of these topics, a secondary aim is to contribute, in a minor way, to that discussion.
Résumé
PARENTÉ ET FILIATION CHEZ LES TSIMIHETY
Les Tsimihety sont des cultivateurs et des pasteurs du centre Nord de Madagascar. On ne leur connaît ni unité tribale, ni hiérarchie politique, et ils semblent n'en avoir jamais eu. Ils vivent en petits villages de 12 à 100 personnes, situés, pour la plupart, dans une seule vallée. Depuis quelques années, ils sont en nette expansion démographique et géographique.
Les termes de parenté sont analysés chez eux sous forme de paramètres généalogiques communs à toute terminologie de parenté. La classification de la parenté dépend principalement de distinctions entre les générations, âge relatif, sexe et bifurcation. Une ébauche de ces caractéristiques est esquissée dans la sociologie de la parenté, mais l'analyse sociologique de la parenté n'est pas approfondie. La filiation est patrilinéaire, mais ce mode de filiation n'est pas déterminant pour la constitution et l'organisation politique et juridique des groupes autonomes. La filiation serait plutôt un moyen symbolique de déterminer les droits des individus au patrimoine culturel — terre, sépultures et protection des ancêtres. La parenté est bilatérale et les droits donnés par filiation sʼacquièrent par la parenté ou les relations de parenté. C'est dire que si l'on prend le cas d'un individu lésé quant à ses droits du côté paternel, il peut faire valoir ses droits à la terre, aux sépultures et à la protection des ancêtres, par sa parenté maternelle, par conséquent des droits de sa mère, de même que par sa femme, il peut faire valoir les droits qu'elle détient grêce au système de filiation.
Les rapports entre filiation patrilinéaire et résidence sont exposés, et l'on démontre que le droit foncier est régi par des règies de résidence et de filiation; les droits rituels, si l'on peut s'exprimer ainsi, seraient plutôt déterminés par la seule filiation. En l'absence de toute idéologic ou tradition d'activité collective, èt en fonction de l'explication décrivant la filiation comme un moyen de détermination des droits individuels, ou de suprématie, tels qu'ils sont considéréd dans le texte, on peut à juste titre émettre quelque réserve, sur le plan théorique, en ce qui concerne la filiation.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1967
References
- 5
- Cited by