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The Story of Mariya and Yozefu: A Case Study from Bunyoro, Uganda1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The following text was the last to be recorded by my Nyoro assistant, Mr. Perezi Mpuru, before his sudden and untimely death in July 1953. I present a full translation of it here because I believe that as well as providing an illuminating picture of some aspects of Nyoro village life, it also vividly illustrates some of the ways in which participation in a new and wider social and economic world can affect the everyday lives of members of an African rural community. The story was told to my assistant over a period of two or three days by a middle-aged man, Yowana, who had been a primary school-teacher. As well as bringing up his own son and daughter, Eriya and Mariya, Yowana had also brought up another boy, Yozefu, who was the son of neighbours who had died, although he still had relatives living some miles away.

Résumé

ÉTUDE DE L'HISTOIRE DE MARIYA ET DE YOZEFU, RECUEILLIE À BUNYORO, DANS L'OUGAND

Ce texte, traduit de la langue Lunyoro, relate, envisagé du point de vue du père de la jeune fille, le mariage malheureux d'un jeune couple, Mariya et Yozefu. Ils ont grandi tous les deux dans la même maison, mais en 1940 Yozefu est parti pour la guerre. Revenu quelques années plus tard pour se marier avec Maryia, il avait pris au loin de mauvaises habitudes et ne supporta plus les usages surannés. Après avoir dépensé sa prime de démobilisation, il emprunta à son beau-père de l'argent qu'il ne remboursa pas. Leurs rapports s'étaient alors tendus. Il en résulta que le beau-père refusa à sa fille Mariya, qui se trouvait en visite chez lui, la permission de retourner chez son mari. Furieux, Yozefu menaça d'avoir recours à la sorcellerie contre la famille de son épouse et, peu de temps après, son beau-père tomba malade. Ce fait, ajouté à la façon équivoque dont Yozefu se comportait, entraîna sa comparution devant les tribunaux indigènes, qui le reconnurent coupable et le condamnèrent à quatre mois d'emprisonnement. Peu de temps après sa mise en liberté, il fut de nouveau accusé d'avoir incendié la maison de son beau-père et condamné à un second temps d'emprisonnement. Cette histoire met en lumière, dans un cas déterminé, les conséquences du changement social, et plus particulièrement le développement de l'individualisme lié à l'apparition d'une économie basée sur l'argent dans une petite communauté rurale africaine.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1964

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References

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