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A Sorcery Hunt in Dagomba

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

I do not know what events led up to the sorcery hunt in Savelugu, but in Nanton the sorcerer-finders came on the invitation of the Nantonlana. His invitation was given because, it is said, much sorcery was about. The only certain sign of it that I know is that sorcerer's fire was seen at night. Though I have seen this phenomenon three times I do not know what it is. It travels at thirty to forty feet above the ground at considerable speed, flashing on and off, sometimes as bright as a bicycle lamp. It may be a large firefly, though it does not resemble any firefly I have seen close to. In Konkomba country I thought (though I never saw it there) that it might be an effect of marsh gas. Here in Nanton I do not know what it may be.

Résumé

UNE CHASSE AUX SORCIÈRES CHEZ LES DAGOMBA

Cet article du regretté Dr David Tait est une première version du récit d'une épidemie d'accusations de sorcellerie qui se produisit chez les Dagomba, en Côte de l'Or, durant son enquête sur le terrain en 1955. Il décrit les accusations de sorcellerie, les ‘confessions ’ des sortières, le nouvel élan donné à la chasse aux sorcières et le comportement de la foule et des ‘voyants’. Les ‘voyants’, c'est-à-dire ceux qui pouvaient voir les sorcières, étaient au nombre de 6,5 femmes et un homme. En dansant, ils désignaient celles qu'ils accusaient de sorcellerie; les accusées étaient uniquement des femmes. Tout se faisait dans le calme. La plupart des accusées étaient envoyées à Nana dans un sanctuaire pour y boire un remède qui, croyait-on, devait annhiler leur don de sorcellerie. A leur retour, elles devaient confesser les noms de leurs victimes et combattre les maléfices en lavant leurs victimes avec un mélange fait de plantes recueillies spécialement. Puis les femmes accusées reprenaient leur place habituelle dans leur foyer sans paraître en être exclues.

Une analyse de la chasse aux sorcières décrit les pratiques de sorcellerie chez les Konkomba et les Dagomba. Chez les Konkomba, les accusations se font toujours entre petits groupes d'un même clan; mais, chez les Dagomba, elles se font à l'intérieur même de la famille où la personne la plus redoutée est la sœur du pére. En général, la chasse se fait entre femmes, les plus vieilles épouses d'un homme important étant plus particulièrement exposées à ces accusations. Les victimes de ces supposées sorcières sont des jeunes gens qui, chez les Dagomba, s'adonnent surtout aux travaux des champs. De plus, les accusatrices sont de jeunes femmes. II a été prouvé que ces tensions se produisent entre elles et les vieilles femmes au moment ou l'anxiété règne au sujet de la pluie et des récoltes.

Ainsi, ces accusations de sorcellerie agissent comme une libération des sentiments d'agressivité et peuvent aussi révéler l'anxiété provoquée par les changements survenus en Côte de l'Or à cette époque. II est peut-être significatif de spécifier que ce fait s'est localisé au N.E. de la Côte de l'Or et au Togo britannique et que les territoires français n'en furent apparemment pas atteints.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1963

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