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Sexual Life, Marriage, and Childhood among the Efik

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

This paper describes the infancy, childhood, adolescence, and marriage customs of the Efik of Creek Town, Calabar Province, Nigeria.

In former times, when polygyny was widespread, the husband was expected to have coition with his wives unless he was ill or the wives were either menstruating or nursing a child. Although he might have coition with any wife during the day, he was expected to sleep in strict rotation with the wives at night in order to prevent quarrelling and jealousy. If he possessed only three wives, a weekly rotation called urua mbri ebe, ‘weekly mat of the husband’, was expected, while a man with two wives performed ɔfiɔŋ mbri ebe, ‘monthly mat of the husband’. If he possessed several wives the husband followed usen mbri ebe, ‘daily mat of the husband’. The one with whom he slept prepared his food and bath water, and washed his clothes. Efik nicknamed wives iban ufip, ‘jealous women’, because of their frequent quarrels and feuds.

Résumé

VIE SEXUELLE, MARIAGE, ET ENFANCE CHEZ LES EFIK

L'auteur fait un exposé sur l'enfance, la première jeunesse, l'adolescence et les coutumes de mariage chez les Efik de Creek Town, Calabar Province dans la Nigeria.

Les femmes enceintes sont soumises à divers interdits; la première grossesse est considérée comme la plus importante, car les fausses couches sont plus fréquentes à ce moment. La naissance des enfants est vivement souhaitée, par conséquent, les avortements sont rares. Autrefois les jumeaux étaient supprimés et même aujourd'hui, certaines interdictions leur sont imposées. Lors de la cérémonie d'attribution du nom, l'enfant reçoit le nom patronymique de son père et des noms Efik ayant un rapport avec le jour précis de sa naissance ou ayant appartenu à un aïeul renommé. Les garçons sont circoncis dix jours après leur naissance, et les filles subissent l'opération de clitoridectomie entre trois et six ans. Autrefois les adolescentes étaient cloîtrées dans la ‘maison d'engraissement ’ pendant plusieurs années avant leur mariage, mais actuellement cette période est réduite à six ou neuf mois. Il y a deux manières de se procurer une épouse, dont l'une est reconnue juridiquement et donne au mari le droit de réclamer les services de son épouse comme le soin des enfants qui lui naîtront. Jadis, la polygynie était de coutume. Un jeune homme qui désire se marier est obligé de faire plusieurs dons d'argent à la famille de la jeune fille et on s'attend à ce qu'il lui apporte de la nourriture pendant le temps où elle est cloîtrée. Un mariage à l'église est actuellement l'usage chez les Efik évolués, mais pour beaucoup d'entre eux un tel mariage ne convient pas, car il modifie les règles traditionnelles de la propriété et l'on croit qu'il rend le divorce plus difficile.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1960

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References

1 The present study forms part of the descriptive section of the author's thesis, Analysis of the Reflection of Culture in Efik Folktales, presented for the degree of Doctor of Philosophy in Yale University. Fieldwork in Creek Town and Calabar was undertaken in 1952–3.