Hostname: page-component-cd9895bd7-8ctnn Total loading time: 0 Render date: 2024-12-23T09:40:15.869Z Has data issue: false hasContentIssue false

The secret spirit cult of the Sor in Karamoja

Published online by Cambridge University Press:  07 December 2011

Extract

Over a period of some fifteen years I carried out ethnographic studies in north-eastern Uganda, firstly of the Kalenjin peoples on and around Mount Elgon, and subsequently of the Sor, a small mountain community of Karamoja.

The earlier study formed the basis of a thesis on the Sebei of Mount Elgon and lasted for ten years, during which time I was based near Kampala and made intermittent journeys to spend two to three weeks at a time in different parts of the Mount Elgon and western Kenya region.

Résumé

Le culte spirituel secret des Sor dans le Karamoja

Quelque 4000 Sor occupent trois montagnes des plaines du Karamoja au nord de l'Ouganda. Ils possèdent quelques petits troupeaux de bétail et de chèvres et vivent en partie des produits de la chasse.

Les plaines environnantes abritent d'importantes communautès de bergers nomades, les Karamojong et les Pokot; ce sont des voleurs de bétail traditionnels qui représentent une menace pour les Sor. Le climat y est sévère, avec une pluviométrie de 1000–1250 mm par an, des sécheresses fréquentes et généralement une famine par décennie.

Les Sor pratiquent une sorte de culte spirituel, sans doute unique en Afrique orientale, et très redouté des nomades des plaines. Le culte est protégé par un mystère impénétrable gardé par les Kensan, groupe ésotérique vivant sur ces trois montagnes et dont un petit noyau, les Arras, est très respecté et très puissant au sein du culte. Le culte symbolise les rapports des Emet (esprits des morts) qui demeurent en permanence dans les régions supérieures des montagnes, avec les Arras et, par leur intermédiate, avec le communauté des Sor.

L'article, basé sur les informations recueillies auprès de deux sources dignes de confiance et de plusieurs hommes et femmes âgés de la tribu, décrit la formation et l'initiation des deux groupes et leur rôle dans la vie et la mort des membres de la tribu. Il comprend aussi la visite annuelle des hordes de Apa:rupot, un mauvais génie qui vivrait sur une montagne avoisinante, qui feraient leur apparition lors des périodes de crise, par exemple quand les famines ou les épidémies menacent la communauté.

Les ancêtres des Sor, les Nkuliak, tribu maintenant disparue, étaient vaguement organisés en clans et ceci se retrouve dans la tendance actuelle des Sor à absorber les groupes qui s'aventurent parfois sur leur territoire. Cette absorption est rendue possible grâce à l'ancienne coutume du romag qui se déroule sous l'autorité du culte spirituel.

L'existence et la puissance de ce dernier auraient été apparemment un élément prédominant dans la communauté des Sor mais les pressions inévitables imposées sur leur territoire et leur mode de vie, conséquences des changements apportés par les pratiques agricoles modernes et l'arrivée d'immigrants, menacent de détruire leur culture et, avec elle, le mystère et la puissance de leur culte.

Type
Charisma, converts and cults
Copyright
Copyright © International African Institute 1988

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Beattie, J., and Middleton, J. 1969. Spirit Mediumship and Society in Africa. London: Routledge & Kegan Paul.Google Scholar
Dyson-Hudson, N. 1966. Karimojong Politics. Oxford: Clarendon Press.Google Scholar
Ehret, T. C. 1971. Southern Nilotic History. Evanston, Ill.: Northwestern University Press.Google Scholar
Field, M. J. 1969. ‘Spirit possession in Ghana’, in Beattie, J. and Middleton, J. (eds.), Spirit Mediumship and Society in Africa, pp. 313. London: Routledge & Kegan Paul.Google Scholar
Goldschmidt, W. 1967. Culture and Behaviour of the Sebei. Los Angeles: University of California Press.Google Scholar
Gulliver, P. H. 1955. The Family Herds. London: Routledge & Kegan Paul.Google Scholar
Heine, B. 1985. ‘The Mountain People: some notes on the Ik of north-eastern Uganda’, Africa, 55 (1).CrossRefGoogle Scholar
Lamphear, J. 1971. Personal communication.Google Scholar
Lamphear, J. 1976. The Traditional History of the Jie of Uganda. Oxford: Clarendon Press.Google Scholar
Laughlin, C. D., junior, and Allgeier, E. R. 1979. ‘An Ethnography of the So of North-eastern Uganda’. New Haven, Conn.: Human Relations Area Files Inc.Google Scholar
Powell-Cotton, P. H. G. 1904. In Unknown Africa. London: Hurst & Blackett.Google Scholar
Turnbull, C. M. 1972. The Mountain People. New York: Simon & Schuster.Google Scholar
Weatherby, J. M. 1967. ‘Aspects of the Ethnography and Oral Tradition of the Sebei of Mount Elgon’. Makerere: University of East Africa, unpublished M.A. thesis.Google Scholar