Secondary Industries for Tropical Africa
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Extract
There is a tendency in some quarters to regard secondary industries as a panacea for all the economic ills of tropical Africa. It would be well at this initial stage to sound a note of warning. In the past, the industrialization of agricultural countries has had two results: one good, one bad. On the one hand, the establishment in a country of labour-saving machinery and large-scale production in place of the old laborious method of making things by hand has led to a rise in the general standard of living within the country in terms of real incomes. On the other hand, the drift of workers to the towns and the herding together of large numbers of people in factories resulted in the sum of social evils associated with the ‘dark satanic mills’: overcrowding, sweated labour, destitution, unemployment, and many more. The problem for tropical Africa to-day is to combine the maximum of the first and good effect with a minimum of the second evil.
Résumé
INDUSTRIES SECONDAIRES DANS L'AFRIQUE OCCIDENTALE
En examinant la possibilité de l'installation dans l'Afrique tropicale de grandes entreprises industrielles, il faut envisager toutes les conséquences, bonnes et mauvaises, afin d'éviter les misères emmenées à la suite du mouvement industriel dans d'autres pays.
Le développement des industries secondaires dépend des ressources du pays en matière première, de la main-d'œuvre et du capital disponibles, et de l'existence de marchés.
La première industrie de l'Ouest Africain est l'agriculture, la richesse du pays est dans la terre, les forêts, le betail. Jusqu'ici l'exploitation des ressources minérales est d'une importance secondaire. La plupart des ouvriers n'a reçu aucune instruction quoiqu'un petit nombre d'ingénieurs et de techniciens aient été formés dans les écoles du pays; mais les Africains ont des qualités susceptibles à produire du travail créateur et artistique, et ce sont ces qualités qu'il faudrait encourager et développer.
Les capitaux nécessaires pour de grandes entreprises industrielles n'existent pas en Afrique et c'est pour cette raison que l'industrie lourde, pour quelque temps au moins, est hors de question.
Évidemment c'est la population indigène qui achètera la majorité des produits industriels, il est done nécessaire d'augmenter parmi le peuple les moyens d'acheter ces produits. Done une amélioration dans la technique agricole est aussi importante que le développement industriel. Ce dernier doit être conçu d'une manière large et sur une base complémentaire comme on l'a fait pour l'entreprise de la ‘Tennessee Valley’, aux États-Unis. Les industries secondaires ayant besoin de peu de capital et peu de force motrice semblent done être indiquées; elles devraient répondre aux demandes indigènes pour l'alimentation, vêtements et articles de ménage, se servant pour la fabrication de matière première trouvée sur place, utilisant dans la plus grande mesure le sens artistique et l'habilité de Partisan indigène. Il est également important de préparer des plans à longue vue, d'améliorer les moyens de communication et d'ôter les barrières qui s'opposent au commerce inter-colonial.
Ainsi le développement industriel conduira à une amélioration dans les conditions de la vie des Africains, et les rendra indépendants des fluctuations des prix et de l'importation coûteuse. Il est à espérer qu'un contrôle officiel évitera aux Africains les souffrances subies par d'autres populations.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1943
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- Cited by