Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
An elaborate and exceedingly beautiful pattern of scarification is found on the stomachs of Tiv women (see Figs. 1–8). These scars are applied around the time of puberty, and the same basic pattern is placed on the stomach of each girl. Occasionally these scars are referred to as ‘the circumcision of women’, but for the most part they are said to be meaningless, having only an aesthetic significance. Such statements need not necessarily be accepted at face value, though, as deeper meanings may be forgotten, deliberately concealed, or so commonly known as to be thought unworthy of mention. It is the purpose of this paper, written by a historian of religions, rather than an anthropologist or Africanist, to explore the possibility that these patterns carry some greater importance than is commonly recognized.
LA SIGNIFICATION RELIGIEUSE DE LA SCARIFICATION DES FEMMES CHEZ LES TIV
Chez les Tiv, les femmes sont marquées avec un dessin compliqué des cicatrices abdominelles au commencement de la puberté. Bien que les Tiv eux-mêmes insistent que ces marques n'importent rien, ils conforment toujours au même modèle et sont quelquefois appellés ‘la circoncision des femmes’. Cet article essaye à établir un rapport entre ces cicatrices et les objets sacrés (akombo) des Tiv, en particulier le ‘owl-pipe’ (imborivungu) qui est demontré d'être une statue d'une femme, meme avec des cicatrices. On emploie cet objet sacré pour ‘réparer la terre’, assurant la fertilité humaine et agriculturelle. Done, sa fonction est parallele à celui de la femme, qui assure aussi la fertilité en donnant naissance et cultivant la terre. Par ces raisons, on peut suggérer que les femmes elles-mêmes sont regardées comme des objets sacrés, et que les cicatrices appliquées à puberté sont les moyens de transformer rituellement une jeune fille profane à une femme sacrée, capable de produire la vie nouvelle.
Puis, l'auteur tâche de faire une interprétation du dessin des cicatrices. Au fond, le dessin est composé d'une ligne descendante de l'éspace entre les seins au nombril, et un groupe des cercles concentriques ayant le nombril dans le centre. Les termes tiv donnent le fond pour interprétation. La ligne descendante est Nongo, pas seulement une ligne, mais aussi une lignée. Les cercles sont Kwav, pas seulement des cercles, mais aussi les groupes d'age. Ainsi, le dessin contient des générations passées (Nongo descendante) et futures (Kwav radiante); toutes les deux terminent au nombril de la femme, la source de tout la vie.