Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
This article is an attempt to give some account of the magicoreligious ideas of the Bachama tribe. It is based on notes made during a ten-days' visit to the tribe in the spring of 1927. During this visit I had the good fortune to witness the annual festival at Fare, the description of which occupies the major part of the following remarks. I am indebted to Dr. Bronnum of the Danish Mission at Numan for a number of suggestions.
FÊTE RELIGIEUSE DANS LA NIGÉRIA DU NORD
Les dieux jouent un grand rôle dans la religion des Bachama. Le culte le plus répandu est celui de Nzeanzo dont le siège principal se trouve à Fare près de Numan. Nzeanzo, est le plus jeune de cinq frères, qu'il dépasse de beaucoup en valeur. II protège les hommes, leur accorde la pluie, leur dispense des récoltes abondantes et la fertilité pour leurs terres.
Les principaux ministres de son culte sont au nombre de trois, leur chef porte le titre de Kisami. II existe aussi une femme, appelée la Mbamto et qui est l'intermédiaire du dieu. Elle doit être et demeurer vierge; elle n'est pas sujette à des crises de nerfs ni à la possession par des esprits malins, en fait, des qualités psychologiques de ce genre la rendraient impropre à son office.
La grande fête de ce culte a lieu au début de l'année agricole, elle constitue un préliminaire indispensable aux semailles. Bien que sa durée totale soit de trois jours, les cérémonies les plus importantes s'accomplissent les deux premiers jours. Le premier jour, tout le monde se rend dans la brousse à l'autel de Nzeanzo et les jeunes gens retournent rituellement le sol, tandis que derrière eux les vieillards dansent lentement. A la fin de cette cérémonie le chef des jeunes gens casse le manche de sa houe et plante les deux morceaux dans un petit monticule élevé à cet effet. Cet acte est suivi par deux danses exécutées l'une par le Kisami, l'autre par la Mbamto. Après quoi les hommes, groupés par villages, se mettent en cercle. Les jeunes gens passent le reste de la matinée à lutter entre eux, tandis que les vieillards assis à l'écart boivent de la bière et se lèvent de temps en temps pour danser autour des lutteurs. Cependant les femmes adultes réunies en troupe accomplissent une marche allant et venant à quelque distance de l'arène en chantant un air monotone. Vers deux heures de l'après-midi, les cérémonies qui doivent avoir lieu aux environs de l'autel sont terminées, elles sont recommencées dans la soirée dans le village.
Le second jour contraste vivement avec le premier, étant consacré tout entier à la joie. Les différentes scènes se déroulent à l'intérieur du village, elles débutent par des assauts de lutte; des danses leur succèdent, exécutées d'abord par villages, mais bientôt tous les assistants forment un cercle étroit. La danse cesse lorsque paraissent le Kisami et les notables de Fare qui viennent s'asseoir au centre. Le second prêtre du culte, qui prend toujours la parole en public, fait alors un discours, suivi par une danse exécutée par les gens de Fare en l'honneur de Nzeanzo. Cette danse, conduite par le Kisami et la Mbamto, termine les cérémonies du second jour.
Beaucoup d'assistants ne restent pas pour la fête du troisième jour et rentrent alors chez eux. Le lendemain matin les hommes de la tribu Mbula s'en vont cbasser et au retour offrent leur gibier au Kisami. Des danses non réglées ont lieu dans la matinée tandis que les séances de lutte reprennent. On danse encore le soir.
Quoique les dieux jouent un rôle important dans la religion des Bachama le culte des ancêtres et la croyance à la réincarnation y ont aussi leur place.
En dehors des cérémonies décrites plus haut, on peut signaler une fête de la récolte comprenant d'autres rites agricoles, et aussi des rites spéciaux de chasse ordinaire et de chasse aux têtes.
page 323 note 1 Dr. Bronnum has written, in Danish, a monograph on the tribe.
page 325 note 1 Compare the Egyptian ‘Patch comes, appearing from the thigh of Horus.’ See , Budge, Osiris, vol. i, p. 118.Google Scholar
page 326 note 1 Compare the Kede story of Edegi, who is said to have come up the Niger in an iron canoe.
page 328 note 1 The conception of the priestess as the wife of the god is common. In ancient Egypt, for example, the high priestess was identified with Hathor, the wife of the Heliopolitan sun-god (see E.R.E., vol. xii, p. 777). And in Babylon women were set apart as the human wives of Bel. In the Hausa ‘bori’ worship the priestess Arifa was not allowed to have a human husband (see , Tremearne, Ban of the Bori, p. 275).Google Scholar See also , Ellis, The Tshti-speakig Peoples of the Gold Coast, p. 121Google Scholar; and , Talbot, Peoples of Southern Nigeria, vol. ii, p. 132.Google Scholar
page 331 note 1 On the occasion of a drought the Bachama chief, like the Jukun, presents a black cloth to the cult.
page 334 note 1 Among the Ibo wrestling is an important feature of the new yam festival. See , Talbot'sSome Nigerian Fertility Cults, p. 114.Google Scholar
page 338 note 1 The emblem of the cult, though styled a spear, is in reality an iron rod with lugs at the top.
page 342 note 1 The Red Country is a term used by the Hausa for the abode of the bori spirits. It is said to be situated between Ghat and Asben, but no living person has ever seen it. Any one entering it would never appear again (see , Tremearne, Ban of the Bori, p. 255Google Scholar). It is perhaps worth noting that in the Osiris cycle Set, ‘the Red Fiend’, seems to stand for the red desert soil as opposed to the black soil of the alluvial plain (see E.R.E., vol. ix, p. 220).
page 343 note 1 Golden Bough, abridged edition, p. 292.