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In recent years the question of Ghana has acquired new importance for two reasons: firstly, the recent excavations made at Koumbi Saleh in Southern Mauritania, the most probable site of the medieval Western Sudan capital and, secondly, the belief expressed by some Gold Coast authors that the Akan are descended from the ancient Ghana people. This paper is mainly concerned with the first of these.
Résumé
LE PROBLÈME DE GHANA
Depuis ces dernières années, l'intérêt dans le Ghana a été fortement éveillé par les fouilles qui ont été faites à un endroit qui fut vraisemblablement l'emplacement de la capitale, pendant le moyen âge, du Soudan Occidental, et par la prétention des peuples Akan de la Côte de l'Or d'être les descendants de l'ancien peuple Ghana. Les résultats des fouilles (1941–51) ont été publiés uniquement en français, tandis que les descriptions anciennes du Ghana se trouvent principalement parmi des textes en langue arabe, qui n'ont pas été traduits en anglais. Ghana a été mentionné pour la première fois par un astronome arabe qui a écrit peu avant 800 apr. J.C., mais le meilleur des textes originaux est celui d'El Bekri, qui écrivit en 1067 et signala que Ghana n'était pas le nom d'un pays, mais le titre porté par des rois. Les rois étaient renommés pour leur richesse qui provenait des mines d'or. El Bekri donne des descriptions détaillées du palais du roi, de son administration, de l'habillement et des coutumes du peuple et de leurs rites funèbres. Deux textes arabes plus récents, datant du début du dix-septième siècle, donnent des renseignements précieux au sujet de Ghana et laissent supposer que les princes de Ghana n'étaient pas des nègres, mais étaient probablement des Berbères; les auteurs plus anciens disent qu'ils étaient nègres. Il est probable que lors de la prise de Ghana par les Berbères, en 1077, la dynastie antérieure païenne (et nègre) fut remplacée par une dynastie musulmane. Les origines de Ghana sont donc obscures. L'emplacement de la capitale de l'empire Ghana est, en toute probabilité, Koumbi-Saleh, mais des fouilles à cet endroit n'ont révélé aucune trace de culture pré-islamique.
L'histoire de Ghana est également obscure, malgré le fait que des allusions à Ghana, faites paries auteurs arabes du 8ème et du 9ème siècles, insistent sur son importance etsa richesse. La majeure partie de l'or en circulation dans le monde musulman provenait de Ghana. On connait peud e la civilisation de Ghana avant sa conquête par les Almoravides musulmans (Berbères) au cours du 11ème siècle. Ils anéantirent la puissance des rois Ghana, mais la ville connut une période de prospérité sous le règne d'une dynastie musulmane jusqu' à ce qu'elle fût subjuguée et réduite à l'esdavage par le roi de Sosso en 1203, et finalement détruite par le roi de Mali en 1240; quelques-uns des habitants s'enfuirent vers le sud et les régions de Dia et de Djenné; des petits groupes de Sarakole furent éparpillés sur dés régions étendues du Soudan. De l'avis de l'auteur aucun rapport entre l'Akan et Ghana ne peut être établi. Le mot ‘Ghana’ signifie ‘roi’; les habitants du pays étaient des Sarakole. Cependant, il est probable qu'un rapport peut être établi entre les Akan et le peuple de Dia, une vieille ville du Soudan occidental d'oú des marchands ambulants, peut-être de souche Sarakole, voyageaient à travers toute l'Afrique occidentale et qui ont pu pénétrer jusqu'à la région qui est actuellement la Côte de l'Or.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1954
References
BIBLIOGRAPHY
- 16
- Cited by