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The Problem of Mass Education in Africa
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Extract
The Report of the De La Warr Commission on Education in East Africa, the recent Colonial Office pamphlet on Education and Village Communities, and repeated statements and proposals by Directors of Education in British African dependencies are again drawing attention to the pressing need for new advances in the development of educational facilities in Africa. From these studies, proposals and reports it becomes clear that there are three main directions along which the need for advance seems urgent, namely: the development of higher education of a University standing (and the establishment of centres for research at the projected University schools), the increasing of facilities for secondary education which shall, inter alia, open for a greater number of Africans the doors to University studies, and, lastly, an increase in the numbers of some kind of rudimentary schools for the peoples as a whole, which will help to spread the basic tools of modern living—reading, writing, and arithmetic. It is this last line of development which is the subject of the present article.
Résumé
LE PROBLÉME DE L'ÉDUCATION DES MASSES EN AFRIQUE
Cette étude énumère les résultats obtenus dans les territoires de l'Afrique anglaise en ce qui concerne l'éducation des masses indigènes; elle fait aussi quelques suggestions relatives au plan qui pourrait être envisagé dans l'avenir. Elle est illustrée par des diagrammes dont les éléments ont été tirés des Rapports annuels provenant de différentes possessions britanniques africaines.
Les deux premiers diagrammes analysent l'échelle de l'éducation dans deux territoires typiques, celui de l'Ouganda à l'est et celui de la Gold Coast à l'ouest. Les figures en question montrent qu'en dépit des chiffres concernant l'éducation primaire, qui peuvent paraître assez importants, il y a en réalité un nombre relativement faible d'enfants instruits, parmi ceux d'âge scolaire. Les mêmes statistiques soulignent l'insuffisance des sommes affectées à l'éducation primaire, bien que les chiffres semblent extrêmement élevés et que les subventions nécessaires, mais qui ne sont point consenties, le soient encore plus.
L'étude examine ensuite les facilités qui ont été développées pour l'éducation des masses en Afrique durant les vingt-cinq dernières années. Un autre diagramme indique la proportion d'enfants d'âge scolaire auxquels les facilités sont accordées dans chaque possession britannique. Ces documents montrent que plus de 90 p.c. de ces enfants ne reçoivent aucune aide scolaire, tout au moins en ce qui touche les prévisions gouvernementales.
Au xxème siècle la stabilité du Gouvernement dépend de la compréhension du peuple en ce qui regarde la politique et les actes du pouvoir. Il s'ensuit que les Africains doivent être capables de lire les communications, les rapports officiels et de méditer les points de vue ainsi exprimés. Il est évident d'autre part que la stabilité gouvernementale dépend de la compréhension témoignée par les dirigeants en ce qui concerne les opinions de la masse. Pour cela il est nécessaire que les autochtones sachent écrire et soient capables d'exprimer leurs propres idées. En un mot, il doit se créer entre le Gouvernement et le peuple un courant d'idées à double sens, ce qui implique l'existence de nombreux lettrés.
On peut ajouter que les progrès économiques matériels de l'Afrique dépendent de plus en plus de la capacité des habitants pour lire, écrire, agir sur les simples directives de l'Administration. L'etude discute ensuite un plan d'éducation des masses qui pourrait être adopté pour les cent années prochaines. Ce programme pourrait comprendre des cours minimums pour les écoles élémentaires, il se complète par des suggestions pour l'éducation des maîtres destinés à ces établissements. Le grand obstacle à la mise en ceuvre de ce plan est causé par les difficultés financières. C'est pourquoi des comparaisons sont faites avec la politique suivie des résultats obtenus à la Trinité, à Java, en Nigéria et au Nyasaland. En se fondant sur ces experiénces, il est suggéré que les écoles élémentaires soient organisées en coopération par le Gouvernement d'un côté et les communautés villageoises de l'autre. Comme conséquence d'un tel plan, il faudrait en outre prévoir une organisation destinée à préparer une littérature populaire et post-scolaire pour l'éducation des élèves. L'exemple de Java montre qu'une telle organisation, conçue sur une échelle assez large, pourrait se suffire à elle-même. La conclusion de l'article indique, aprés une analyse des budgets de l'Afrique britannique, qu'il est urgent d'accroître des prévisions financières en matiere d'éducation. Une enquête attentive de chaque possession, l'étude d'un plan capable d'obtenir le plus d'avantages possibles de toutes les ressources éventuelles sont hautement désirables.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1938
References
page 193 note 1 In studying these diagrams, however, a word of warning is necessary. They illustrate provision for elementary education only. Higher education and facilities for furnishing Africans with professional training and gaining them entry into senior posts in the European world are not and could not be shown. It would therefore be unreasonable to regard the summary of facilities for elementary education as a gauge of the relative merit of all that the various colonies and areas concerned are doing for the education of Africans. The diagrams do show, however, that in spite of many years’ labour and organization only the fringe of the problem of mass education has as yet been touched.
page 198 note 1 A further British area where mass education is being achieved and which might have been quoted with equal advantage would be British Malaya.
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- Cited by