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The Problem of Language in Education in the Gold Coast1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In a memorandum on education published in 1952, the Government of the Gold Coast declared that its policy was ‘to provide as soon as possible a six-year basic primary course for all children at public expense’. This policy has naturally led, not only to a rapid multiplication of the number of existing primary schools, but also to a widening of the individual classes, in order to make room for the increased number of children now entering school.

Résumé

LE PROBLÈME DE LA LANGUE EMPLOYÉE DANS L'ENSEIGNEMENT DANS LA CÔTE DE L'OR

Le Gouvernement de la Côte de l'Or, dans son projet pour le développement rapide de l'éducation, semble envisager l'emploi de la langue anglaise à tous les échelons, sauf l'enseignement élémentaire, ce qui entraînerait le remplacement des langues vernaculaires par l'anglais, pour tous les besoins littéraires et officiels. Pourtant, si l'éducation signifie le développement de l'individu tout entier et sa formation dans l'expression de sa propre personnalité et dans la capacité de faire une contribution de valeur au fonds commun d'expérience, il est certainement essentiel que cette éducation ne soit pas donnée dans une langue étrangère, car c'est seulement dans sa langue maternelle qu'un homme peut vraiment s'exprimer et ce n'est que dans la langue de sa propre histoire et de sa culture qu'une nation peut faire sa contribution particulière à la pensée humaine. Il est exact que dans la Côte de l'Or il existe de nombreuses langues vernaculaires différentes, dont quatre — ou peut-être cinq (Twi, Fanti, Ga-Adangme, Ewe et Haoussa) — sont, chacune, parlées par des populations importantes. Il a été prétendu qu'aucune de ces langues ne convient à l'expression des idées modernes ou à la communication avec d'autres nations. D'ailleurs, même dans la Côte de l'Or, elles ne sont pas mutuellement intelligibles. En outre, l'impression de manuels scolaires et autres livres dans plusieurs langues différentes présente beaucoup de difficultés. Cependant, l'auteur conteste la justesse de ces thèses et cite des exemples de plusieurs pays européens où les problèmes de communautés à langues multiples ont été résolus de diverses façons. Il soutient que pour un Africain il est plus facile d'apprendre et d'employer une langue africaine, même si elle n'est pas sa langue maternelle, qu'une langue totalement étrangère, telle que l'anglais.

La solution qu'il propose pour la Côte de l'Or est la suivante: une des langues principales, par exemple, le twi, devrait être adoptée comme la langue nationale; l'anglais devrait être enseigné et employé comme une deuxième langue; et, le cas échéant, une langue vernaculaire autre que la leur devrait être étudiée et employée par les instituteurs et leurs élèves. Tout en reconnaissant les difficultés inhérentes à cette façon d'agir, l'auteur estime qu'elles seront surmontées à la longue et que cette solution est la seule qui permettra à la Côte de l'Or de devenir une nation unie, capable de prendre sa place et de s'acquitter de ses responsabilités dans le monde moderne. Il insiste sur la nécessité d'étudier les langues vernaculaires et de reconnaître leur valeur, et il estime qu'elles sont capables de devenir des moyens d'expression et de communication aussi riches que les langues européennes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1955

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