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Paramountcy to Partnership: J. H. Oldham and Africa1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The jubilee of the World Missionary Conference, which was held at Edinburgh in June 1910, should be noticed by students of Africa, since it brought into prominence for the first time, as one of its two secretaries, a man who was to have considerable influence on African affairs and was the first Administrative Director of the International African Institute. This was J. H. Oldham who had been briefly a missionary in India and then secretary of the Missionary Study Council of the United Free Church of Scotland. ‘The conspicuous ability’ he showed in the organization and running of the great conference led to his subsequent appointment as full-time secretary of the Continuation Committee, which was set up to maintain the work of the conference and which became in 1921 the International Missionary Council. In this post, and as the first editor of the International Review of Missions, Oldham was in constant and daily touch with mission affairs from the whole world. He was, in fact, beginning a long career as a missionary statesman, with, from the First World War, his headquarters at Edinburgh House in London. In negotiating then with the Government over German missionaries and their property in India and the British African territories, Oldham began to build up a fund of goodwill in the official world.

Résumé

DE LA PRÉÉMINENCE À L'ASSOCIATION: J. H. OLDHAM ET L'AFRIQUE

J. H. Oldham, dont la valeur fut reconnue pour la première fois lors de la grande conférence de missionnaires tenue à Édimbourg en 1910, devait plus tard exercer une influence considérable sur les affaires africaines. Il avait établi son quartier-général dans Edinburgh House, à Londres, et était devenu missionnaire–homme d'état. Au cours des négotiations avec le Gouvernement, pendant la guerre, au sujet des missions allemandes, il s'assura une attitude bienveillante de la part de l'administration; ensuite, la manière — digne d'un homme d'état — dont il a abordé les questions de la main-déœuvre survenues au Kenya a fait de lui un conseiller de confiance. En 1923, les propositions faites par Oldham concernant les rapports entre le Gouvernement et les missions au sujet de l'instruction aboutirent à la création d'un Comité Consultatif dont il était un des membres. En 1925, ce Comité fit une déclaration importante au sujet de la politique britannique en matière d'instruction en Afrique. En 1923, également, le Ministère des Affaires Coloniales accepta la suggestion primitivement faite par Oldham d'une déclaration de la prééminence des intérêts indigènes au Kenya. A la suite de l'influence des colons européens, il s'avéra difficile de maintenir cette attitude. Oldham redoutait que l'autorité se perdrait rapidement lors de la délégation du pouvoir par les Britanniques et, comme contrôle, il insista sur la nécessité de recueillir des renseignements et de fake des études sur les problèmes africains. Il se mit en contact avec des institutions américaines et il obtint les premières subventions pour la création de l'Institut International Africain. Il envisagea, à un moment donné, d'aller au Kenya en qualité de Directeur des Recherches, avec Grigg, le Gouverneur, comme chef. En 1927, admettant le point de vue de Grigg qu'il serait préférable de reconnaître l'influence des colons dans une nouvelle déclaration de politique, il assura Amery, le Ministre des Colonies, de son soutien, à condition que mention soit faite de devolution politique africaine. Dans ces circonstances, Oldham fut nommé membre de la Commission Hilton Young, chargée d'étudier l'Afrique Orientale, et il fut en partie responsable de la première énonciation de la doctrine de l'association raciale. En raison de l'accueil tumultueux accordé au Rapport par les colons, Amery envoya son chef de cabinet qui rédigea un exposé plus favorable à ceux-ci. Oldham organisa une telle opposition à cet exposé que le gouvernement travailliste nouvellement élu fit marche en arrière et adopta l'idée, sur laquelle Oldham avait insisté, d'un renvoi devant un Comité Parlementaire Mixte, qui s'est avéré suffisant pour permettre aux gouvernements ultérieurs de maintenir la situation au Kenya. Par la suite, l'influence d'Oldham s'exerça principalement dans le domaine des recherches: élaboration des projets pour l'African Survey, et en tant que premier Directeur Administratif de l'Institut International Africain, poste d'oú il se retira en 1938. Dans le seul ouvrage qu'il ait écrit ultérieurement au sujet de l'Afrique en 1955, il indique la source de sa force: c'est-à-dire qu'il avait le sentiment du mystique de l'ordre des choses.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 30 , Issue 4 , October 1960 , pp. 356 - 361
Copyright
Copyright © International African Institute 1960

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References

page 356 note 2 World Missionary Conference Report, vol. ix, pp. 10, 35, and 134–5.

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