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Note on the Verbal -E Stem in East African Bantu

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

East African Bantuists and others farther south have noticed the -e stem cropping up sporadically and unexpectedly in verbal forms and this exposition is an attempt to explain them.

One has realized the dominant importance of ‘state’ in Bantu and seen that, during the development of the languages, time tenses have been formed by inflexion, and in the endeavour to fit these tenses into the framework of the indicative mood one has tended to lose sight of the principles of state. The chaotic diversity of inflexions used to express future or past time in different language groups suggests the comparatively modern development of these tenses.

Résumé

NOTE SUR LE RADICAL VERBAL EN -E DANS LE BANTOU DE L'AFRIQUE ORIENTALE

Il est bien connu que le radical en -e est employé dans le bantou de l'Afrique Orientale pour former des adjectifs et le parfait modifié des verbes. Des exemples existent dans plusieurs langues de l'Afrique Orientale, de l'emploi du radical en -e pour former des substantifs qui signifient la personne ou la chose qui subit une action. Il est possible que le radical en -e vienne du soi-disant ‘bantou commun’. Dans cet article, l'auteur émet l'hypothèse — et il cite plusieurs exemples à l'appui de sa thèse — que le radical en -e peut être également constaté dans les formes du futur, du subjonctif et de l'impératif des verbes (qu'il comprend dans le terme ‘aspect par anticipation’), avec l'implication particulière que l'action anticipée, ou souhaitée, est capable, ou incapable, d'être accomplie. Le radical en -e s'emploie plus souvent dans les formes affirmatives que dans les formes négatives. Il estime, également, que l'emploi des temps formés par des flexions représente un développement assez récent et qu'un principe antérieur et plus dominant dans le bantou est celui de ‘l'état’, d'après lequel des actions peuvent être décrites, soit comme achevées (parfait) ou inachevées (imparfait); la présence du radical en -e dans les formes verbales décrites peut se rapporter à ce principe. Des parallèles se trouvent également dans les langues anciennes indo-européennes et sémitiques.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1955

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References

page 79 note 1 There is no future tense in Bentley, Kongo., Dictionary and Grammar of the Kongo Language, p. 649.Google Scholar

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page 79 note 4 Ibid., p. 514.

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page 79 note 6 Purvis, J. B., Lumasaba Grammar, 1907.Google Scholar Very few copies of this work still exist. I learn from Miss J. La Fontaine now studying these people that they speak of themselves as Gisu, not Gishu, though Johnston (Ibid.), noticing this archaic language, calls it Gishu.

page 80 note 1 Ashton, et al., op. cit., pp. 379Google Scholar 384. These nouns are described as expressing the sufferer of the action, which may be a person or thing; and the adjectives as having a passive significance.

page 80 note 2 Bulletin of the School of Oriental Languages, vol. ix, Pt. 1. 1937. P. 195.

page 81 note 1 C. M. Doke, Bantu Linguistic Terminology.