Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
The Nharo (also known as Naron or //Aikwe) are a Khoe- (or ‘Hottentot-’) speaking people who live in the western Ghanzi district of Botswana, in the central-western Kalahari. They number about 5000 and live in small bands of eight to 40 people each. Traditionally they were hunter-gatherers, and among their closest linguistic relatives are the G/wikhwe and G//anakhwe Bushmen (or San) of Botswana's Central Kalahari Game Reserve, who speak dialects mutually intelligible with Nharo. The Nharo are not linguistically related to the !Kung, who live to the immediate north, but a great many aspects of their medico-religious belief system resemble those of the !Kung, and the ‘superiority’ of !Kung medicine is recognised by the Nharo and indeed by other Bushman peoples as well. The Nharo come second, with a greater spiritual and medical knowledge that the G/wikhwe and G//anakhwe, or the !Kõ, who live to the south (cf. Heinz 1975: 28-9).
MÉDECINE ET ‘MEDICINE MEN’ NHARO
Les Nharo du Botswana sont une peuplade boschiman de langue Khoe.La ‘medecine’ telle qu'ils la concoivent fait appel à des méthodes à la fois physiques et spirituelles. Sur le plan physique, il s'agit del'utilisation d'extraits végétaux et animaux servant à guérir les maladies et destinés également à la sorcellerie et à la magie rituelle de la chasse. La divination est aussi un procédé courant. Sur le plan spirituel, cette forme de médecine n'est opératoire qu“:en téat de transe avec l'aide, voulue ou non, d“un esprit des morts. ‘Possession par les esprits’ et “perte de l'ãme’, telles sont pour les Nharo les explications de l'état de transe.
La médecine d'ordre spirituel se divise en deux types: les rites de guerison restreints à l'individu lorsque celui-ci est malade, et les danses de guérison qui peuvent avoir lieu à n'importe quelle époque de l'annee: ces dernierés représentent le type le plus courant. Un cas êxtrfimement rare d'exorcisme destine à chasserun esprit indésirable a pu être observé en 1975; toutefois, la medecine spirituelle fait couramment appel aux esprits pour amener la guérison d'une maladie. Tous ceux qui pratiquent la médecine physique ou spirituelle ont droit au titre de ‘médicine man’ (en Nharo: tsho khwe), mais les plus renommes sont ceux qui peuvent opérer une guerison par transe au cours des danses de guérison.
On a tenté d'elucider les danses rituelles de guérison telles que les pratiquent les Boschimans et les explications sociologiques ou psychologiques demeurent valables, mais on peut également accorder à cette médecine une fonction conservatrice rappelant sans cesse le passé aux Boschimans soumis à l'acculturation.