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New Ways for Old in the Treatment of Adolescent African Girls
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Extract
The custom of shutting young girls up at puberty is not uncommon among Bantu tribes, the period varying from the duration of the first menstruation to a matter of months and even years. In the first case she is merely removed from normal social contacts during a short period of crisis, when certain rites must be performed for her own safety and fertility, and possibly the well-being of society generally, and certain lessons regarding personal conduct, not necessarily heard then for the first time, must be finally driven home in a manner and in an emotional atmosphere calculated to impress them deeply in her consciousness. In the latter cases the idea is that, in addition to undergoing the safeguarding ritual, the girl should afterwards remain in absolute seclusion until the negotiations regarding her marriage are complete and a substantial part of the bride-wealth has been handed over. I am here concerned with the latter.
Résumé
ANCIENNES ET NOUVELLES FAÇONS DE TRAITER LES ADOLESCENTES AFRICAINES
Beaucoup de tribus africaines ont l'habitude d'enfermer les jeunes filles dans des huttes obscures après l'apparition de leurs premières règles, et de les y garder jusqu'à leur mariage, c'est-à-dire beaucoup plus longtemps que ne le réclame l'accomplissement des rites de la puberté. Les Européens sont enclins à penser que cette pratique a pour but d'obtenir que les jeunes filles arrivent au mariage sans expérience sexuelle. Mais si l'on considère la liberté pré-nuptiale qui règne dans de nombreuses collectivités, on peut douter de la valeur de cette explication. On suggère dans cet article que la claustration est plutôt destinée à interrompre la liberté pré-nuptiale, de manière à éviter le désastre d'une grossesse avant le mariage.
Lorsque les conditions modernes ont fait oublier le code tribal à cet égard, on autorise les jeunes filles à sortir de leur retraite avant le mariage, d'autres deviennent enceintes bien qu'enfermées. Ainsi cette pratique ne correspond plus à l'ancienne fonction qu'elle assumait, elle est devenue sans objet, mais elle garde ses effets évidemment fâcheux sur la santé mentale et physique. Il est inutile de détruire simplement une telle institution, car la société serait alors dépourvue de moyens pour maintenir la discipline parmi les jeunes filles. A Maneromango, Territoire du Tanganyika, la Mission de Berlin a tenté une expérience qui tient compte de ces nécessités sans pourtant rompre complètement avec la tradition. Après deux mois de retraite dans des conditions améliorées, les jeunes filles sortent; des cérémonies légèrement modifiées, mais rappelant les anciennes, sont célébrées à cette occasion. Puis les jeunes filles entrent dans une école où elles logent jusqu'à leur mariage. Elles suivent un programme quotidien de travail, organisé de façon pratique et tendant à les préparer à leur existence future dans le milieu tribal.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1939
References
page 425 note 1 The Bantu-Speaking Tribes of South Africa, p. 108.
page 430 note 1 Translated from German.
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- Cited by