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Medicines and Fetishes in Igala

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The Igala-speaking peoples of Nigeria live in the middle belt zone of that country, close to the confluence of the river Niger and the river Benue. Ancestor cults of various kinds are central to their religious system, but there is also an important cult of the earth as well as cults of diverse spirits known collectively as ẹbọ. The latter includes the spirit of smallpox, Iye, spirits associated with water, called Alijenu, and other spirits inhabiting the fringes of cultivated land. Culturally the Igala have many close affinities with the Yoruba from whom they are separated geographically by the intervening Niger and the settlements of other peoples. But the main emphases of Igala religion are slightly different from those of Yoruba religion. Thus the cult of ẹbọ which in a rudimentary way resembles the cult of orisha among the Yoruba occupies a more marginal place in Igala religion than the orisha cults do in the Yoruba system of belief. Ancestors and the earth cults play a more direct and central role in Igala than in Yoruba. One belief which appears to be basic to both systems of thought, however, is the belief in medicine, called ogwu in Igala. Yoruba beliefs about medicine have not been published in enough detail to make systematic comparison possible. But it is hoped that the account given here of the Igala side of the picture may stimulate further work on this potentially interesting comparison.

Résumé

MÉDECINES ET FÉTICHES À IGALA

Les Igala, qui sont apparentés aux Yoruba, utilisent des médecines, ogwu, et des fétiches, ode. Les médecines sont une combinaison d'ingrédients naturels tels qu'écorce, racines ou feuilles d'arbres et de plantes, mêlés à des ingrédients magiques, ayibọ. Ces derniers ont en commun la propriété d'être inusuels ou difficiles à obtenir. Le plus puissant ingrédient magique provient d'un arbre mythique supposé avoir la propriété de faire mourir toute la végétation qui l'entoure. Les ingrédients magiques et la connaissance de la médecine elle-même peuvent aussi provenir de créatures mythiques appelées ichẹkpa qui sont censées habiter la brousse. On fait des invocations sur les médecines qui sont purifiées rituellement lors de leur préparation, mais l'invocation n'est pas fixe et a moins d'importance que les justes proportions des ingrédients.

Les fétiches sont des médecines préparées sous une forme permanente telle qu'une poudre conservée dans une calebasse, une corne ou un pot. Elles sont utilisées pour obtenir le succès dans différentes entreprises telles que la chasse ou le commerce, et en vue du bien être général. Une idée sous-jacente dans l'utilisation des fétiches et des médecines est qu'ils combattent la sorcellerie et la magie. Cela apparait si l'on analyse les noms des fétiches, et les prières et chants utilisés pour un fétiche particulier. Les ancêtres sont invoqués lors de l'utilisation des fétiches, et ils reçoivent des sacrifices adressés à l'esprit qui les habite. Le rapport avec le culte des ancêtres est indirect, mais fait apparaitre parfois une lignée bilatérale commune à un groupe de families étendues. L'utilisation de fétiches se confound avec le culte d'une classe d'esprit différente appelée ẹbo

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1971

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References

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