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Medicine, fetish and secret society in a West African culture
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Extract
Certain aspects of van Gennep's (1908) analysis of the structure of ritual symbolism have in recent years been elaborated by E. R. Leach in a series of articles dealing with such topics as magic, the symbolism of time as well as initiation rites. This development has followed two related courses. Firstly, Leach has tended to emphasize the critical significance of rites of separation rather than van Gennep's overall schema involving rites of separation, rites of transition and rites of incorporation in effecting changes in the ritual status of persons (Leach 1970). Secondly, attention has been directed instead to the symbolic importance of the residues of such rites of separation (hair, foreskin, etc.) (Leach 1958) and, to a lesser extent, the agent effecting the separation (Leach 1961). The primary purpose of this article, however, is ethnographic rather than theoretical but in so far as the results of this empirical work tend to confirm the emerging analytical schema it is not without general interest and especially as the manner of this confirmation is not quite straightforward. It will be useful first of all to consider further and in general terms the issues indicated in these opening remarks.
Résumé
MÉDECINE, FÉTICHE ET SOCIÉTÉS SECRÈTES DANS UNE CULTURE D'AFRIQUE OCCIDENTALE
Parmi les Séwa Mende quand quelqu'un est atteint de maladie ou en litige pour faire prêter serment, ou pour attraper des voleurs, on a recours à la magie, dont le terme générique est hale, ‘médecine’ ou ‘fétiche’. Hale se traduit aussi par ‘société secrète’, ex. polei hale (Société Poro) et sande hale (Société Sande). Dans cet article nous essayons d'atteindre une compréhension théorique du mode d'action et de la nature du hale. Cette analyse utilise les idées développées par E. R. Leach et tirées de l'étude de Van Gennep sur les rites de passage. En général il est possible d'extraire d'un procédé rituel qui change le statut rituel d'un sujet un résidu précipité par le procédé, et un élément qui effectue le changement. Le premier est en général associé à une puissance dangereuse, le dernier au mystère et au secret. Si le hale s'identifie à l'agent effectuant le changement de statut (conventionnellement du profane au sacré) alors seulement un certain nombre de traits arbitraires du hale deviennent compréhensibles. Des exemples de hale comme ‘médecine’, ‘fétiche’ et ‘société secrète’ sont étudiés à cette fin. Enfin cette étude considère la nature de l'efficacité attribuée au hale ainsi que la notion de secret qui lui est associée. En ce qui concerne la première on soutient que le hale est une condensation et une transformation des pouvoirs surnaturels associés à la notion de ngafanga (‘les esprits’). Après considération, la structure du sande hale suggère que les sociétés secrètes en tant que faits sociaux sont une illusion et en bref qu'il n'existe pas dc sociétés secrètes parmi les Séwa Mende.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1976
References
REFERENCES
- 16
- Cited by