Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Dans cette étude nous nous limitons aux problèmes posés pat l'existence des mulâtres et nous éliminons la discussion de l'opportunité du mélange des races, qui est une toute autre question. On peut déplorer ce mélange ou l'apptouver — d'après les circonstances, d'après ses idèes philosophiques ou ses sentiments, ses préjugés, etc. — mais il est une réalité objective dont on doit tenir compte; il pose un problème auquel il faut chercher une solution. Si la solution de tout problème doit, pour être raisonnable, équitable, viable et utile, se baser sur des principes sûrs et sains, cela est doublement nécessaire quand il s'agit d'un problème gravement complexe et d'une portée sociale considérable comme est celui qui nous occupe ici.
page 129 note 1 C'est à dessein que nous omettons de parler de religion; puisque cette question dépend princi-palement de la philosophie. La religion ne fait qu'accentuer la position adoptée sous l'influence de principes philosophiques.
page 131 note 1 Non sien le genti ancor troppo sicure
A giudicar, si come quei che stima
Le biade in campo pria che sien mature;
Ch'io ho veduto tutto il verno prima
Il prun mostrarsi rigido e feroce,
Poscia portar la rosa in sulla cima;
E legno vidi già dritto e veloce
Correr lo mar per tutto suo cammino,
Perire al fine all' entrar della foce.
Dante: Parodiso, xiii. 130–8.
page 132 note 1 Qu'on consulte les Leçons de droit naturel, vol. i (1933)Google Scholar, de ce penseur aussi lumineux que pénétrant.
page 136 note 1 Devaux, , Bulletin des Juridictions indigènes, vi, 1938, p. 221.Google Scholar
page 137 note 1 L'intérêt, certes, entre en jeu lui aussi, mais c'est là une tout autre question, dont il est évident que nous ne devons nous occuper ici.