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Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
L'Olivier, très vieil arbre. Il en est peu qui puisse s'enorgueillir d'une tradition si ancienne et si humaine: un de ses rameaux dans le bee de la colombe n'annonçait-il pas à Noé la fin de la colère divine?
Sur tout le pourtour de la Méditerranée, l'olivier trouve des conditions favorables dans les sols considérés comme les plus arides aussi bien que sur les terres les plus riches. Il est en Syrie, en Anatolie, en Italie, en Provence, en Espagne; Athènes en a fait l'attribut de sa marraine, la sage Pallas; les rives redoutées de l'Afrique septentrionale en sont couvertes comme par contraste, car l'arbre de paix a fructifié au milieu des pires complications de l'histoire, de celles déterminées par le seul goût des rapines qui, pendant des siécles, a poussé les tribus pillardes à dévaster villes et campagnes, les pirates barbaresques à écumer la mer.
page 464 note 1 ‘L'Oléiculture en Tunisie,’ par Tourniéroux, J., extrait du Bulletin de la Direction générale de I'Agriculture, du Commerce et de la Colonisation du Protectorat Français, 1922Google Scholar.
page 466 note 1 Mille, Pierre, ‘Un Saint Colonial,’ Revue de Paris, 15 avril 1926, p. 796.Google Scholar
page 467 note 1 Voir notamment l'article dans L'Afrique Française du mois de juin 1928 par E. Payen et J. Ladreit de Lacharrière.
page 476 note 1 Voir une bonne description de ces coutumes dans les Textes berbères du Haut-Atlas marocain, publiés en 1909, par Si Said Boulifa, répétiteur de kabyle à l'École supérieure des lettres d'Alger et membre de la mission Segonzac.
page 476 note 1 Cf. , Massignon, ‘Enquête sur les corporations musulmanes d'artisans et de commercants au Maroc,’ Revue du Monde musulman, 1924, t. lviii.Google Scholar