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The Introduction of Maize into West Africa: An Assessment of Recent Evidence
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Extract
It is important to establish the date and route of the introduction of maize into West Africa for several reasons. It could throw light on early documents about the area, it would help to clarify certain questions of the contact of indigenous cultures with each other as well as with intrusive cultures, and it could introduce an element of absolute dating into the chronology of archaeological deposits in the area. The last point may well be the most important, since most techniques for dating archaeological material in absolute terms cannot be employed in the study of the ethnohistory of West Africa. The cob of the maize plant is widely used in West Africa as a decorative roulette on pottery, usually on the coarser wares. The presence or absence of such decoration is therefore used as a horizon in excavating archaeological sites in West Africa. (Cf. Goodwin, 1953, and Willett, 1959.) Moreover, botanists have studied the genetics of maize in West Africa in great detail so that a statistical study of maize impressions on pottery, although not permitting the identification of particular varieties of maize, could in theory permit the identification and relative location in time of changes in the maize population cultivated at a given site, and thus serve to date the pottery. (Cf. Jones 1959, Stanton and Willett.)
Résumé
L'INTRODUCTION DU MAÏS EN AFRIQUE OCCIDENTALE
Le maïs est incontestablement une plante originaire des Amériques. Il y en a deux sortes, le maïs à grains cornés, et le maïs à grains tendres. Le premier, d'origine caribéenne et de l'Amérique centrale, était apporté par Christophe Colomb en 1493. Il s'est d'abord répandu autour de la Méditerranée, puis dans l'Égypte pendant le premier quart du XVIe siècle, enfin à travers le Soudan jusque dans les savanes de l'Afrique occidentale. Le maïs à grains tendres, originaire de l'Amérique du sud, a été apporté du Brésil par les Portugais qui l'ont introduit sur la côte guinéenne (Portères, 1955). On peut toujours constater cette distribution sur le terrain (Stanton, 1959).
Le mot portugais zaburro indiquait le sorghum chez les botanistes du XVIe siècle, quoiquʼil indique maintenant le maïs. Portères (1959) nous en a offert une étymologie romane, malgré les efforts de Jeffreys (1957) pour prouver une origine africaine et pour le mot et pour le maïs même des Portugais. Plusieurs citations des anciens voyageurs sont ambiguës, parce que le maïs et le sorghum sont très difficiles à distinguer; d'ailleurs ces voyageurs nʼétaient nullement des botanistes.
La suggestion que le maïs poussait à Ife vers l'an 1100 de notre ère est tout à fait sans fondation.
Les deux sortes de maïs se sont rencontrées tout près de la côte guinéenne, évidemment peu de temps après l'arrivée du maïs à grains tendres sur la côte même. La distribution nʼa pas été déterminée par les faits écologiques.
Le maïs à grains cornés paraît avoir été introduit dans l'Égypte entre l'an 1510 et l'an 1520, puis s'être répandu très rapidement. La rencontre avec le maïs à grains tendres serait arrivée entre 1520 et 1550. Le maïs à grains tendres aurait été introduit quelques années auparavant, probablement pas plus d'une dizaine. Le maïs ne paraît pas avoir poussé à la côte guinéenne avant 1515, et peut-être pas avant 1545.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1962
References
BIBLIOGRAPHY
- 11
- Cited by