Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Frank Willett, in scrutiny of the evidence cited by M. D. W. Jeffreys to support the hypothesis of pre-Columbian maize in Africa, has helpfully reopened the controversy concerning the introduction of maize to tropical Africa, but on three points he curiously comes dangerously close to committing the major error he shows Jeffreys to be guilty of, viz., drawing ‘…on all manner of evidence, with more industry than discretion…’.
SUR L'INTRODUCTION DU MAÏS EN AFRIQUE DE L'OUEST
L'auteur pense que M. Willett (Africa, janvier 1962) a apporté des conclusions erronées et injustifiées à propos de l'introduction du maïs en Afrique de l'Ouest, de la répartition de ses différentes variétés et de la rapidité avec laquelle il s'est répandu en Afrique. Il n'a pas été jusqu'ici positivement établi que les Portugais aient les premiers importé le maïs en Afrique de l'Ouest, ni que les variétés maintenant connues en Afrique aient été introduites par eux. Contrairement à l'affirmation de M. Willett, il est possible que le maïs tendre n'ait pas été introduit longtemps avant que le maïs dur eût été bien implanté. Si ce fut beaucoup plus tard, non seulement les Portugais, mais de nombreux autres peuples navigateurs qui comerçaient le long des côtes de l'Afrique de l'Ouest, auraient aisément pu, eux aussi, introduire les différentes variétés de maïs tendre. Depuis l'introduction de ces variétés plus faciles à moudre à la main que les maïs durs, on a cru que, partout où le maïs pouvait rivaliser avec d'autres plantes vivrières a farine, quant aux prix de production, les variétés tendres ont remplacé les dures. Ceci semble maintenant démontré; la thèse de M. Willett affirmant qu'il n'y avait pas de maïs tendre sur la côte avant 1515, ni même aucune variété de maïs, ne tient pas.
Bien que le maïs se soit facilement répandu, il est évident qu'il s'est répandu beaucoup moins rapidement dans certaines régions, notamment dans le Nord du Bassin du Congo. Il faut attendre la fin du 18ème siècle pour avoir une preuve de la pénétration du maïs à l'intérieur de l'Afrique de l'Ouest.
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