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The inheritance of private property among the Nama of southern Africa, reconsidered
Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
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Although the Khoikhoi or so-called Hottentots are still discussed in social anthropological literature, there is relatively little interest in them nowadays in comparison with the San (Bushmen) or various Bantu-speaking peoples. This lack of interest is really quite surprising since Radcliffe-Brown drew heavily on the Nama Khoikhoi material in his essay on the mother's brother in South Africa (Radcliffe-Brown 1924). Radcliffe-Brown, incidentally, based his knowledge of the Nama almost entirely on his interpretation of the field work of Mrs A. W. Hoernlé, using two unpublished papers and personal communication with Mrs Hoernlé as his sources. There is, however, a more important reason why the Khoikhoi are of interest. Many aspects of their way of life, ranging from the status of wives to religious beliefs and practices, are very ‘unAfrican’ if we equate African with Bantu-speaking Africa as is so often done.
Résumé
Héritage des biens privés chez les Nama de l'Afrique du Sud-Ouest
En comparaison avec le grand intérêt porté sur les San et les différents peuples de langue Bantou de l'Afrique du Sud-Ouest, les Khoikhoi, également nommés Hottentots ne recoivent que très peu d'attention de la part des socio-anthropologues contemporains. Ce manque d'intérêt est surprenant pour un certain nombre de raisons. Radcliffe-Brown, par exemple, a beaucoup tiré des matériaux sur les Nama Khoikhoi dans son fameux essai ‘Frère de la mère’. Qui plus est, bien des aspects concernant leur mode de vie, allant du statut des femmes aux pratiques et croyances religieuses sont très ‘non-africains’ si l'on assimile Africain avec l'Afrique de langue Bantou, comme il l'est si souvent fait.
Dans cette étude certaines idées reçues concernant le système d'hèritage de la propriété chez les Nama de l'Afrique du Sud-Ouest sont reconsidérées. Deux études rapportées par Winifred Hoernlé dans ses carnets de recherche de 1913 sont discutées en relation avec la section de Isaac Schapera sur les Peuples Khoisan d'Afrique du Sud (1930) et avec d'autres publications antérieures. Les matériaux sont cependant examinés à partir de plusieurs perspectives nouvelles, et beaucoup de points de vue antérieurs concernant la société Nama sont remis en question. Par exemple on y défend qu'un accent exagéré a été porté sur la descendance patrilinéaire, la résidence patrilocale, l'autorité patriarcale, et dans une certaine mesure sur le statut élevé des hommes Nama.
Chez les Nama, il est tout à fait approprié qu'hommes et femmes reçoivent un héritage, et souvent les femmes héritent plus que les hommes. L'article tend à expliquer ces modèles d'héritages (et leurs variations) dans le contexte d'un vaste système d'arrangements sociaux et économiques. Une ré-examination des institutions Nama révèle assez clairement que le statut des femmes était très elevé dans certains contextes socio-économiques, que la résidence était d'une façon permanente uxorilocale, et que la filiation patrilinéaire était considérablement affaiblie par un système complexe où la descendance était tracée au travers des lignées masculines et féminines.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1983
References
- 6
- Cited by