Hostname: page-component-586b7cd67f-2brh9 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-20T17:27:10.286Z Has data issue: false hasContentIssue false

The History of Trade at Ikom, Eastern Nigeria

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

Ikom, on the Cross River and with a total population of just over 7,000 in 1953, lies near the boundary between Nigeria and southern Cameroons. It has been commercially important in recent years, as was indicated, for example, by the presence there in 1953 (the date of the last fairly reliable census) of over 1,500 Ibo. But the Ibo are newcomers, and this paper is concerned with examining earlier patterns of trade as they had developed down to the nineteen-twenties. More recently the people of Ikom have derived their prosperity from the exploitation of their soil, which is eminently suitable for producing cocoa. According to a visiting soil scientist in the 1960s, there are in the locality 140 square miles of suitable cocoa land, which in fact is so plentiful that although two-thirds of it was still held in a forest reserve there was in 1966 no public pressure to have any portion released for agriculture. The affluence based on cocoa is, however, recent; the traditional path to prosperity and influence was through participation in trade, especially trade with Mamfe to the east and with Calabar on the coast, principally along the Cross River.

Résumé

L'HISTOIRE DU COMMERCE A IKOM, AU NIGÉRIA ORIENTAL

Cet article examine le développement du commerce à Ikom sur la Cross River du 19ème au 20èeme siècle. Avant l'occupation anglaise Ikom était virtuellement autonome et divisée en unités résidentielles ou quartiers, tenant leur nom des villages autrefois indépendants dont le fusionnement conduisit à sa fondation. Cette communauté devint prospère du fait de sa participation au commerce existant le long de la Cross River, notamment avec Mamfé à l'Est et Calabar sur la côte, et du fait de sa position favorable sur la route de la traite des esclaves entre le royaume de Bamenda et la côte.

Au début les graines de palme, l'ivoire et, pendant quelque temps, le caoutchouc brut firent l'objet de ce commerce; un important profit était tiré de l'achat d'enfants soit pour augmenter le nombre des sujets de l'acheteur, soit — dans le cas de fillettes — pour être gardées et prises comme épouses par l'acheteur et par ses clients.

Avant l'introduction de la monnaie officielle nigérienne, des pièces de tissu étaient couramment employées comme monnaie. Quand les Anglais arrivèrent dans cette région, ils trouvèrent un système commercial très développé. Une grande partie du commerce était basée sur le crédit; un homme jeune, mais entreprenant, même s'il se trouvait sans capital ou sans parents influents, pouvait quelquefois devenir riche en se procurant des articles commerciaux et l'usage d'un canot pour les transporter. Un homme insolvable qui ne pouvait payer un créancier pouvait être obligatoirement mis à son service. La plupart des relations étaient exprimées en termes monétaires, même avant la première guerre mondiale, alors que l'on pouvait s'attendre à ce que l'influence coloniale soit minime. On en trouve la preuve dans les calculs judicieux effectués pour les valeurs d'échange nécessaires aux manages traditionnels, pour les paiements de la circoncision et les dons remis lors des funérailles.

Personne n'a contraint la population d'Ikom à prendre une place dans les entreprises économiques; elle sut tirer parti des occasions qui se présentèrent à elle. L'exemple d'Ikom permet d'énoncer un commentaire ironique à la thèse qui veut que le sens des affaires et le péché originel soient réservés uniquement aux cités perverses et soient absents dans les populations tribales. Ikom fournit encore un témoignage important de la fausseté de l'opinion qui postule une opposition entre les sociétés urbaines et le monde traditionnel.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1972

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Chilver, E. M., and Kaberry, P. M. 1967. ‘The Kingdom of Kom in West Cameroon’, in Forde, and Kaberry, (eds.), West African Kingdoms in the Nineteenth Century. London: Oxford University Press for International African Institute.Google Scholar
Chilver, E. M., n.d. (1968). Traditional Bamenda: The Pre-Colonial History and Ethnography of the Bamenda Grassfield. Buea: Government Printing Press.Google Scholar
Harris, R. L. 1965. The Political Organization of the Mbembe, Nigeria. London: H.M.S.O.Google Scholar
Harris, R. L. 1969. ‘Unilineal Fact or Fiction: a further contribution’ in Douglas, M., and Kaberry, P. M. (eds.), Man in Africa. London: Tavistock.Google Scholar
Johnston, H. H. 1882. Report on the British Protectorate of the Oil Rivers. Unpub. MSS.; P.R.O. F8 84/1882, pp. 106234.Google Scholar
Jones, G. I. 1956. ‘The Political Organization of Old Calabar’, in Forde, (ed.), Efik Traders of Old Calabar. London: Oxford University Press for International African Institute.Google Scholar