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Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Some months ago, in a paper read before the Royal Society of Arts on the subject of ‘Partnership in Nigeria’, I called attention to the necessity for a closer connexion between native authorities and the central legislature. I went on to say that I did not consider the native authority system to be incompatible with self-government at the centre, and that I saw no reason why native authorities should not become an integral part of a representative government. I have been asked to enlarge upon these views, and am very glad to have this opportunity of doing so, particularly because a practical expression of them has appeared in the proposals for the revision of the constitution of Nigeria which have just been laid before Parliament and which, according to The Times, have received the unanimous and hearty approval of the unofficial members of the Nigerian Legislature.
LE DÉVELOPPEMENT DES ÉLÉMENTS INDIGÈNES DANS LE GOUVERNEMENT DE NIGÉRIA
Il est essentiel, dans les pays soumis au régime du ‘gouvernement indirect’, de considérer les autorités indigènes non comme des fossiles, mais bien comme des organismes vivants capables de développement. Mais de quelle façon peut-on envisager ce développement? Quel peut être leur rôle dans le gouvernement central? On risque, si l'on n'y prend garde, de creuser un fossé entre l'élément traditionnaliste et conservateur de la population que représentent les administrateurs indigènes et les éléments plus évolués, spécialement dans le cas où le gouvernement central se trouverait tomber de plus en plus entre les mains de ces derniers. Donner le droit de vote à la masse ignorante de la population est évidemment impossible; mais il n'en est pas moins essentiel qu'elle se trouve représentée dans le gouvernement par des hommes de même race. Actuellement, en Nigéria, les administrateurs indigènes n'occupent aucune place dans le Conseil Législatif. Mais le Gouverneur actuel vient de proposer un nouveau système qui comporterait la création de trois Conseils régionaux composés en majorité de membres de l'administration indigène choisis par les administrateurs indigènes eux-mêmes. Les indigènes seraient en majorité dans ces conseils. Les Conseils régionaux nommeraient à leur tour des délégués au Conseil Législatif où il y aurait une majorité de membres indigènes non fonctionnaires. Les Conseils auraient des attributions nettement définies et l'autorité suprême resterait entre les mains du Gouverneur. L'évolution des colonies de l'Angleterre au point de vue constitutionnel s'est faite à peu près suivant la tradition britannique. L'idée de baser une représentation populaire sur des autorites locales indigènes est nouvelle et l'expérience qui va être tentée en Nigéria est probablement une solution meilleure qu'aucune de celles qui avaient été trouvees jusqu'ici à ce problème fondamental de la politique coloniale qui consiste à trouver le moyen d'établir un organisme politique sain et bien équilibré dans le cadre des conditions résultant de l'occupation de l'Afrique par les Européens.