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Ethnohistory and the Akan of Ghana

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

Mrs. Eva Meyerowitz's book, entitled The Akan of Ghana, is the third of a four-volume work on the Ashanti and their neighbours. The first to appear was The Sacred State of the Akan (1951), the second Akan Traditions of Origin (1952), and the fourth, not yet published, is to be entitled The Akan Divine Kingship and its Prototype in Ancient Egypt. They are the fruit of Mrs. Meyerowitz's researches in Ghana which began in 1943 when, as Art Supervisor at Achimota College, she was commissioned by the Burlington Magazine to write a series of articles on Ashanti gold ornaments. Since then she has engaged in field research among the Akan-speaking peoples, which has been supported by the Royal Anthropological Institute, by the Colonial Research Council, and, in her latest studies, by the University College of Ghana.

Résumé

L'ETHNOHISTOIRE ET LES AKAN DE GHANA

Mrs. Meyerowitz, dans son livre Les Akan de Ghana (The Akan of Ghana) fonde sa thèse principale sur une analyse des ‘croyances’ antiques en quatre cultes-types — le culte de la lune, celui de Vénus, celui du soleil et celui de Ntoro. Elle donne ensuite un résumé des règnes des rois et des reines-mères du royaume Bono de 1295 à 1740, dérivé de traditions orales, et accordant à ces types de cultes un développement suivi et même une profondeur temporelle spécifique. Le livre s'achève avec la description des analogies des croyances et des coutumes akan avec celles d'Afrique du Nord libyenne, ceci à l'appui d'une affirmation, exposée précédemment, selon laquelle les fondateurs des états akan étaient des Berbères libyens venant d'un oued lointain de la région du Tibesti au Sahara. Mais les traditions orales ne peuvent donner que des aperçus limités des formes anciennes de la vie religieuse; Mrs. Meyerowitz, dans sa description des types de cultes qui, pense-t-elle, ont existé dans le passé, ne fait pas toujours une distinction très nette entre les événements anciens et leurs relations postérieures, et semble trop facilement accepter les renseignements d'un informateur comme une preuve satisfaisante des événements du passé. Il n'y a aucune preuve véritable que les cultes et les rites totémiques, décrits à l'appui de son hypothèse, soient plus anciens que les autres; les descriptions de la religion ashanti par des observateurs spécialisés indiquent maints parallèles avec les systèmes magico-religieux d'autres peuples d'Afrique Occidentale. L'analyse de la religion akan par Mrs. Meyerowitz en termes de quatre types de culte se base principalement sur la reconstitution des migrations akan. Elle décrit trois royaumes, — Gonja, et deux autres, Kania et Kumba, inconnus, sous ces noms, à ceux qui étudient l'ethnologie de l'Afrique Occidentale; les preuves qu'elle donne de l'existence de Kania et de Kumba ne sont ni satisfaisantes ni convaincantes et sa reconstitution de l'histoire de Gonja est fondée sur des renseignements recueillis localement et mal compris. Depuis le début du siècle, plusieurs écrivains, citant à l'appui de leurs théories des ressemblances culturelles et linguistiques, avaient déjà comparé la culture et la civilisation akan à celles du Moyen-Orient antique. Il existe certainement des relations entre le Ghana actuel et le Royaume médiéval du même nom, et aussi avec l'Afrique du Nord et le Proche-Orient. Mais parler d'une diffusion culturelle totale ou d'une migration à grande échelle d'un endroit à un autre, c'est ignorer trois facteurs essentiels. Premièrement, que la langue akan est définitivement placée par tous ceux qui font autorité en la matière, parmi les langues parlées dans toute la région forestière d'Afrique Occidentale; deuxièmement, que la culture des peuples de langue akan n'a jamais été considérée, par les observateurs spécialisés, comme non-négroïde; et troisièmement, que leurs caractères physiques ne diffèrent pas d'une manière appréciable de ceux des autres habitants de la forêt.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1959

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