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The Diffusion of Age-Group Organization in East Africa: A Controlled Comparison
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Extract
The ethnography of Kenya and Tanganyika presents a problem of great significance to the study of culture history and social organization: why have some Bantu-speaking peoples adopted age-group organization and associated rituals from their non-Bantu neighbours, while other Bantu peoples in the same region have not? That this borrowing has occurred in some cases is suggested by the extant ethnographic literature. Wagner states that the age-group organization of the Vugusu of Nyanza ‘corresponds closely to the age-group organization of the Nilo-Hamitic tribes with which it is obviously historically connected’. In discussing the pairing of Vugusu circumcision groups, he says: ‘We have here a case of a formal feature borrowed from a group of neighbouring but structurally quite different tribes which has not been functionally integrated into the structure of the recipient society.’ The Kikuyu, whose age groups are of great importance in their social structure and may antedate their contact with the Nilo-Hamitic Masai, recognize a division among themselves between members of the ‘Kikuyu guild’, who practise one set of age-grade ceremonies, and members of the ‘Masai guild’, most of whom live in south-west Kikuyuland near Masailand and conduct different ceremonies. Lambert states that the Kikuyu age-regiments alternate between those of the right hand (tatane) and those of the left hand (gitienye).
Résumé
LA DIFFUSION DE L'ORGANISATION PAR CLASSES D'ÂGE EN AFRIQUE ORIENTALE: ÉTUDE COMPARATIVE
L'ethnographie du Kenya et du Tanganyika présente un problème de grande importance pour l'étude de l'histoire culturelle et l'organisation sociale: pour quelle raison certains peuples de langue bantoue ont-ils emprunté à leurs voisins non-bantous, l'organisation par classes d'âge et les rituels y afférents, tandis que d'autres peuples bantous de la même région ne l'ont pas fait? On ne peut pas expliquer cette différence simplement en function de la proximité des peuples nilo-chamitiques, car ces derniers sont entrés en contact avec tous les groupes bantous de l'intérieur de la région: il y a eu réaction réciproque assez intensive avec certains des groupes qui nʼont pas emprunté cette organisation. Dans le but de déterminer les facteurs qui interviennent dans la répartition des classes d'âge nilochamitiques chez les Bantous du Kenya et du Tanganyika, des exemples bien déterminés de rapports bantou-nilo-chamitiques sont étudiés, notamment ceux des Tiriki et Gusii de langue bantoue du Kenya avec les Terik et Kipsigis de langue nandi. Les Tiriki, un groupe abaluyia, ont adopté le système de classes d'âge des Terik qui reste une particularité saillante de leur système social. Les Gusii, peuple bantou du Nyanza méridional, ont eu un contact intensif avec les Kipsigis, mais ils nʼont pas emprunté leur organization de classes d'âge. Les Tiriki et les Gusii ont plusieurs caractéristiques sociales et culturelles communes et les différences entre eux peuvent être expliquées par l'emprunt par les Tiriki de l'organisation par classes d'âge des Terik au cours du dix-huitième siècle. Une comparaison des données laisse supposer que le problème des raisons pour lesquelles les Tiriki ont adopté des classes d'âge et les Gusii ne l'ont pas fait doit être envisagé essentiellement en fonction des conditions requises pour assurer la survivance et la defense dans les guerres entre tribus. Les Gusii sont non seulement plus importants que les Tiriki, mais ils sont aussi presque deux fois plus nombreux que leurs voisins nilo-chamitiques, les Kipsigis. Par conséquent, ils avaient moins besoin d'alliés que les Tiriki qui étaient plus vulnérables en face des groupes de tribus avoisinantes. La seule tribu qui a pris l'initiative de leur offrir une alliance fut celle des Terik, qui ont imposé l'initiation et l'organisation par classes d'âge comme conditions de cette alliance. Les Gusii, par contre, lorsqu'ils avaient besoin d'alliés, les ont trouvés chez les Luo qui n'avaient ni classes d'âge ni rituels d'initiation. Il paraît done vraisemblable que les tribus bantoues qui n'ont pas adopté les classes d'âge nilo-chamitiques étaient, soit plus nombreuses que celles qui l'ont fait, soit plus capables de se défendre contre les peuples nilo-chamitiques, en raison de leur force militaire ou des barrières physiographiques effectives, ou des deux à la fois. Un groupe bantou plus faible aurait eu tendance à imiter l'organisation militaire nilo-chamitique qui s'est avérée victorieuse et à instaurer de profondes modifications dans sa structure sociale.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1962
References
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page 97 note 2 Ibid., p. 378.
page 97 note 3 We use the term ‘Nilo-Hamitic’ to denote those peoples speaking languages of the Great Lakes branch of the Eastern Sudanic language family. See Greenberg, J. H., Studies in African Linguistic Classification, Compass Publishing Co., New Haven, Conn., 1955, p. 62Google Scholar.
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page 98 note 1 The fieldwork by Sangree on the Tiriki was carried out in 1954–6 with the aid of the Fulbright Program; the field study of the Gusii by LeVine was conducted during 1955–7 on a Ford Foundation Fellowship.
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page 106 note 1 This is mentioned by Peristiany, op. cit., pp. 162–3, as the battle of Ngoine. Kipsigis informants confirmed this account in 1957.
page 106 note 2 The presence of clitoridectomy among the Gusii, and its absence among the Tiriki—a major cultural difference between the two groups—should have served to tie the Gusii more closely to the Kipsigis and to act as a barrier between the Tiriki and Terik. That the Tiriki were nevertheless mote influenced by their Nilo-Hamitic neighbours than the Gusii indicates that clitoridectomy in particular and intermarriage in general were not significant factors in the aspects of diffusion discussed here.
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