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Cousins Croisés et Descendants: Les Systèmes du Rwanda et du Burundi comparés à ceux du Bas-Congo1
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
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Depuis Morgan la relation de parenté ‘cousins croisés’ a été fréquemment observée et décrite ainsi que les formes diverses d'union préférentielle qui s'ensuivent. Mais que devient la relation de parenté par la suite? Comment évolue-telle entre les descendants de ces cousins et conjoints éventuels dans le cas, fréquent, où l'union matrimoniale ne se réalise pas entre eux? se retrouvent-ils frères et sœurs, tout comme si leurs parents respectifs (père des uns, mère des autres) s'étaient réellement mariés? restent-ils, au contraire, cousins croisés, dans la même relation de conjoints possible que leurs parents?
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- Research Article
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- Copyright © International African Institute 1965
References
page 397 note 1 Delacauw, A., ‘Droit coutumier des Barundi’, Congo, mars 1936.Google Scholar
page 397 note 2 Trois ouvrages importants décrivent les structures sociales et familiales du Rwanda: Maquet, J. J., Le Système des relations sociales dans le Ruanda ancien, Tervuren, 1954Google Scholar. — L'abbé Kagame, A., Les Organisations socio-familiales de l'ancien Rwanda, Bruxelles, 1954Google Scholar. — d'Hertefelt, M., Le Rwanda, Tervuren, 1962.Google Scholar
Dans son ouvrage, l'abbé Kagame n'a pas donné toutes les implications du principe qu'il cite. Nous les donnons telles qu'il a bien voulu nous les donner lui-même, à Butare, en reponse a nos demandes de précisions.
page 397 note 3 mubyara, kubyara, au Rwanda, deviennent au Burundi: muvyara, kuvyara, avec le même sens.
page 398 note 1 d'Hertefelt, M., ‘Huwelijk en familie bij de Reera’, Zaïre, 1959Google Scholar, nos. 2 et 3.
page 400 note 1 Bourgeois, R., dans Banyarwanda et Burundi, T. ii, La Coutume (Bruxelles, 1954), p. 125Google Scholar, attribute aux Barundi l'axiome ou adage cité par l'abbé Kagame, se basant, dit-il, sur les données de E. Simons (‘Coutumes et Institutions des Barundi’, ed. de la Revue Juridique du Congo Beige, Élisabethville, 1944, p. 42). Malgré nos recherches, nous n'avons rencontré dans l'ouvrage de E. Simons, ni à la page citée, ni ailleurs, aucune donnée de ce genre. Elle eut été d'ailleurs complètement fausse.
M. R. Bourgeois, traitant ensemble les peoples Rwanda et Rundi, attribue parfois à l'un ce qui appartient à l'autre.
page 401 note 1 Ce problème de la terminologie employée par les bavyara à l'égard des enfants de leurs cousins nes'est posè à nous qu'après nos séjours à Muhanga. Nous n'avons pu interroger qu'à Bujumbura même au sujet de ces termes. Il est possible qu'il y ait des variantes. Les petits-enfants, par contre, sont tou jours et partout bazukuru.
page 403 note 1 d'Hertefelt, M., Le Rwanda, Tervuren, 1962, p. 50.Google Scholar
page 403 note 2 Murundi, de Busiga (Prov. de Ngozi).
page 404 note 1 Il s'agit de l'organe du mari désigné ici par l'infixe yi.
page 405 note 1 Celles-ci en relations extralinéaires, la descendance du cousin étant hors lignée. Si les unions à génération égale sont prohibées entre ces descendance, nous verrons par la suite que les unions à générations inégales sont possible. Nous ne traitons pas des Pende du Kasai que nous ne connaissons guère.
page 405 note 2 On a relevé aussi l'union fréquente avec la cousine croisée matrilatérale, union se poursuivant entre deux lignages (l'un dominant, l'autre sub-ordonné). Ces unions se poursuivent par répétition, sur la base de la relation isoni; une fois interrompues, elles ne peuvent reprendre sur la base de la relation ‘père-enfant’ entre les deux lignages. L'union patrilatérale, au contraire, reste possible, même (et parceque) non répétée, l'union renversant la relation, Les Pende tiennent au principe: on épouse son ‘père-femme’, pas son ‘enfant’. On pourrait peut-être trouver des cas où un grand-oncle utérin, encore en vie, donne sa petite-fille à son petit-neveu utérin. Nous n'avons pas fait de recherches à ce sujet.
page 405 note 3 Nous pouvions nous faire comprendre en ki-pende dans les villages, les deux langues étant étroitement apparentées.
page 405 note 4 Maesen, M. A.: ‘Les Holo du Kwango’ (Reflets du monde, n° 9, mai 1956), p. 10Google Scholar, déclare: ‘Chose assez surprenante, le manage entre cousins croisés directs … serait prohibé. Les Holo autorisent toute-fois les unions entre cousins croisés du second degré.‘Le chef Holo Kizamba nous fit une déclaration semblable lors d'une première visite avec le Père Supérieur de la mission. C'était, comme le note M. A. Maesen, fort surprenant. Interrogés par après, les vieux chefs Kizamba et Tembo, comme d'ailleurs les éléves de la mission, nous dirent que, selon la règle coutumière, seuls les cousins croisés proprement dits (première génération issue de frère et sœur) étaient bisoni et conjoints possibles, les enfants de ces cousins croisés étant en relation frère-sceur et conjoints prohibés. Les autochtones paraissent de sireux de ne pas heurter de front sur ce point les missionnaires hostiles à l'union entre parents proches. N'ayant pu relever de généalogies ou trouver d'informateur capable de formuler des principes, nous ne savons rien de pr'cis concernant les unions entre générations postérieures à celles des cousins croisés.
page 405 note 5 Nous pourrions encore facilement rencontrer des cas dans presque chaque village de l'intérieur, nous dit Ch. Mutombo, y compris le sien (Fumu Ndimyi). Aucun ne put etre observé, l'A. étant dépourvu de véhicule et le ravitaillement en car burant difficile (à 850 km. de Léopoldville); occasion qui ne peut qu'étre regrettée: de toutes les sociétés rencontrées, Holo et Yaka sont les seules à parler de cette union sans réticences ou complexes, ce qui n'était pas le cas chez les Pende, moins encore au Burundi.
page 405 note 6 Tandisque les Yaka du nord seraient patrilinéaires. On ne sait où situer exactement la démarcation entre les régimes. D'après Ch. Mutombo, le système ici décrit et le régime matrilinéaire s'étendraient au moins jusque Panzi à l'est, et jusque Kasongo-Lunda sur le Kwango. Dans cette zone, il y a aussi des villages Lunda avec un système tout différent de cousins croisés, bilatéraux chez eux et appelés isoni.
page 406 note 1 Le terme pikanu, rencontré pour la première fois, serait peut-être à rapprocher de ‘pika: gage’ rencontré chez quelques peuplades du Kwango (cf. Pactes de sang et pactes d'union dans la mort chez quelques peuplades du Kwango, Bruxelles, 1960, p. 64Google Scholar). Ce terme est inconnu des Bakongo.
page 408 note 1 Notons ici, pout éviter d'interrompre l'exposé des relations pikanu, les relations avec la descendance matrilatérale, en prenant A à la place de Em comme point de référence: A (comme ses successeurs dans la lignée: A′, A″, etc.) est tata, père, de Em et kaka des enfants (Ff) de celui-ci qui sont réciproquement ses batekulu (petits-enfants): f est done épouse éventuelle, mais au titre de ntekulu, pour A, A′, A″.
L'union d'un petit-fils avec une grand'mère, même classificatoire, ne serait pas admise coutumièrement, nous dit-on.
page 408 note 2 Nous avons entendu formuler ces même objections chez les Pende, comme chez toutes les sociétés matrilinéaires du Bas-Congo qui pratiquent l'union avec la cousine croisée patrilatérale: cette union donne à la femme l'autorité dans le ménage et done répugne au jeune homme.
page 408 note 3 Ch. Mutombo, comme d'autres Yaka rencontrés, nous dit quʼon avait fait pression sur lui, dans sa jeunesse, pour quʼil épouse la fille de sœur de son père. Il a refusé.
page 409 note 1 de Beaucorps, R.: Les Basongo de la Luniungu et de la Gobari, Bruxelles, 1941Google Scholar. Tous les renseignements utilisables et utilisés ici se trouvent aux pp. 102 à 106.
page 409 note 2 Ces schémas ont parfois été mal reproduits, probablement parceque mal dessinés (heureusement l'erreur ne se trouve que dans la relation grand-parent–petit-enfant qui ne nous concerne pas directement ici). Cʼest le cas, p. 104, du schéma Muwanda-Koso, où la ligne fléchée mutil (au bas) doit joindre le grand-père Temuna à Maria, non Ngiama à sa fille Maria; le cas, p. 105, du schéma Kina, où la flèche mukakana doit joindre la grand'mère, Munianga, à Kikako, et non Gaybuku.
page 409 note 3 Auxquels nous devons inévitablement renvoyer le lecteur à peine de surcharger de figures un article déjà chargé. Sur les dix, nous en reproduisons un seul, Fig. 5. A noter que l'A., non spécialiste et ne faisant pas de systématique, disperse, au hasard de renseignements reçus d'informateurs, sur plusieurs schémas des renseignements quʼil faut concentrer sur un seul pour obtenir un tableau systématique. Cette partie concernant les Songo doit done être lue avec le livre du P. de Beaucorps par le lecteur désireux de contrôler notre travail de reconstitution.
page 409 note 4 S'agit-il de termes de relation ou termes désignant un parent, l'A. nʼayant quʼune maîtrise fort relative de la langue, cela reste incertain; dans sa terminologie de parenté (p. 102), il omet le terme pour petitenfant. Les lignes à double flèche des schémas, marquées mutil, mukakana, munzil, semblent indiquer des termes réciproques qui pourraient être termes de relation. Batil est peut-être terme de relation entre cousins croisés, mais certainement pas sous forme du singulier, mutil, employée parfois par l'A., et, sous aucune forme, entre grand-parent et petitenfant, quʼil désigne seul. Munzil des Ngongo serait une contraction de nzikulu, petit-enfant, courant dans la région et doublerait chez eux mutikulu, mais comme terme de relation de même que mukakana (probablement de kaka: grand-parent).
page 410 note 1 Distincts, chez eux, des termes de relations keliul et util (commentés plus loin), s'appliquant aussi aux descendants croisés de frère et sœur, avec implication d'union préférentielle ou présumée, mais à partir de la génération suivant celle des cousins croisés, soit, au moins du côté de l'épouse, avec union à générations inégales, soit des deux côtés, avec unions à générations égales entre petits-enfants de frère et sœur.
page 411 note 1 ‘Cousin’ est pris ici au sens large; étant donné que les unions sont tou jours ici à générations inégales, on pourrait parler d'oncle ou nièce; mais, en Europe, à partir d'un certain degré d'éloignement, on cousine, on ne se dit plus: oncle ou tante.
page 411 note 2 Les Pende, aspects des structures sociales et politiques, Tervuren, 1963, pp. 24Google Scholar et 34. Un informateur, Donatien Tukweso, nous signala la même forme d'union avec la fille d'une sœur-cousine parallèle, union qui serait rare aussi et peu pratiquée. Préoccupé surtout de vérifier les cas d'union avec fille de la propre sœur, nous nʼavons pas relevé ces unions.
page 411 note 3 Structures de parenté et d'alliance d'après les formules Pende, Bruxelles, 1955, p. 50.Google Scholar
page 411 note 4 Jean Marie Phanzu, de Kangu, à 130 km. au nord de Boma, près de la frontière de l'enclave de Cabinda, nous parle d'une coutume locale. La cousine croisée patrilatérale est, chez lui, conjoint prohibé.
page 412 note 1 van Wing, : Études Bakongo, histoire et sociologie, Bruxelles, 1921, p. 189Google Scholar. — 2e éd., Museum Lessianum, Desclée De Brouwer 1959, p. 156. — Nos références sont toujours à la première édition.
page 412 note 2 Et aussi de lignées différentes, ce qui, implicitement, doit être le cas du tableau (bien que l'A. ne le dise pas), car cʼest la règie chez les Kongo comme ailleurs: on nʼépouse pas simultanément des sœurs, même des sœurs de clan. Si les épouses de Mukoko étaient des sœurs de clan, le tableau, avec les unions indiquées, doit être radicalement modifié, les enfants de Nsona, Makengo et Kabuiko devenant cousins croisés et pouvant s'unir à générations égales.
page 413 note 1 Nous entendons par là, entre parallèles, les relations que nous pouvons appeler ‘en petit oblique’, cʼest-à-dire avec la génération immédiatement précédente ou suivante. Quant à la relation ‘en grand oblique’, elle équivaut aux générations égales, car la troisième génération égale la première; un cousin croisé peut épouser sa cousine ou la petite-fille de celle-ci. A la phrase suivante de notre texte, les cousins parallèles auxquels il est fait allusion, sont évidemment les cousins parallèles par les pères, les parallèles par les mères pouvant toujours, en régime matrilinéaire, donner naissance à des cousins croisés.
page 413 note 2 La réponse devra être cherchée sur place, nos jeunes confrères ne se sentant pas assez versés dans la coutume. — Dans notre région matrilinéaire, la distinction entre union patrilatérale ou matrilatérale est profonde, mais d'une toute autre portée que celle suggérée par M. Lévi-Strauss. En se référant à un schéma (p. ex. Fig. 5) pour suivre l'exposé suivant: on voit quʼen cas de cousine croisée matrilatérale (Kandongo pour Mupati) la première union possible est, sans ambiguīté, l'union avec cette cousine, nécessairement à générations égales. En cas de cousine croisée patrilatérale (fils de Kulungu avec fille de Mamesi), il y a première union possible du fils de Kulungu avec Mamesi, ou de Kulungu avec la fille de Mamesi (unions obliques). Il y a une ambiguité dès le point de départ. D'une part, au sein du quatuor de la relation cousine croisée matrilatérale, une seule union est possible, les autres constituant des incestes flagrants et indiscutables; d'autre part, trois unions sont possibles, qui peuvent être jugées par certains aux frontières de l'inceste.
page 414 note 1 II est regrettable que l'A. ne nous édaire pas à ce sujet et nʼapporte pas pleine confirmation aux extrapolations que tout le contexte régional rend fort probables: nous avons vu que, chez les Yaka (supra), quand un homme épouse sa pikanu (c.c. patrilatérale), ses enfants lui disent ‘mon enfant’, se basant sur les rapports entre lignées. Ch. Mutombo nous dit quʼen région de Panzi, quand un homme épouse sa nièce utérine (mwana nkasi), les enfants de celle-ci ne traiteront pas de ‘siblings: pangi’ les enfants que leur père aurait d'autres épouses, mais se diront ‘pères: tata’ de ces enfants: vous êtes les enfants de notre ‘onde utérin: ngwa nkasi’, done nos enfants. A ce titre, ils réclameront même une part de la dot des filles et, dans bien des cas, les tribunaux leur ont donné raison.
Ces unions qui apportent du trouble dans les relations de parenté sont assez rares.
page 414 note 2 Nous ne mentionnons pas ici une autre relation d'union possible qui paraît sur les schémas de l'A., entre grands-parents et petits-enfants en ligne directe. Elle ne concerne pas les relations des descendants entre eux et chargerait inutilement un tableau déjà complexe.
page 415 note 1 Notamment en ce qui concerne l'extension et les effets du principe d'union présumée qui ne semblent pas ceux relevés par le de Decker, P. J. M., Contribution à l'étude du mariage chez les Bambunda, Élisabethville, 1942, p. 136Google Scholar. Chez ceux-ci, du même groupement (Teke), le mariage util (petite-fille de l'oncle utérin) est identique à la ketiul Yansi. Même si elle épouse un autre, le nga util reste époux légal et père de ses enfants: ses descendantes seront done de nouveau util des successeurs de lignée de son époux légal. Interrogé à ce sujet, le P. P. Sw. dit nʼavoir pas connaissance de pareil principe chez les Yansi; mais il se peut, dit-il, quʼil existe et lui ait échappé. Il semble cependant exclu du fait que tout autre candidat doit, pour obtenir l'épouse, verser les 3/5ièmes de la dot au nga etiul pour ‘faire sortir’ sa ketiul et racheter tout droit quʼil aurait sur elle. Le nga etiul ne conserve alors plus de droit sur la descendance. Il ne serait, en somme, époux légal quʼen ce sens quʼon ne peut épouser l'épouse légale quʼen rachetant ses droits, jamais époux présumé. Il y a cependant parfois mariage avec d'autres que l'époux légal sans que cesse la relation entre les ux lignages: le P. Sw. a connu des cas (comme le P. de Decker, op. cit., p. 139) où un homme réclame une femme comme ketiul en vertu d'une très ancienne alliance entre les deux lignages, alliance non renoude velée depuis des générations. Comment se concilient alors les droits anciens avec les droits d'engendreurs plus récents? Peut-être le P. Sw. apporterat-il la solution par la publication de ses notes. Nous ne présentons quʼun résumé de données quʼil a l'intention de publier lui-même avec des éléments de généalogie à l'appui.
page 416 note 1 Il faudrait sans doute écrire phonétiquement to okar.
page 417 note 1 L'A. nous a passé, en outre, quelques documents réunis en vue d'une publication plus complète (non réalisée). On y voit des cas d'union util à troisièmes générations égales, comme chez les Yansi. Nos propres recherches sur place indiquent que les unions avec la cousine croisée matrilatérale, signalées par l'A. (p. 134) dans les chefferies Mbuun voisines des Pende, sont le fait de réfugiés Pende. Avec le départ des Pende (retournant dans leur pays après l'invasion Tshokwe), les Mbuun ont abandonné cette coutume. Il ne peut être question, comme le suggère l'A. (p. 138) de l'évolution de l'union avec la cousine croisée matrilatérale en union util, mais simplement de retour à la coutume ancestrale.
page 419 note 1 Le P. Sw. nʼa pu dire si les enfants de nga etiul et ketiul sont siblings en cas d'union avec un autre. Cela semble improbable, quoique certain chez les Mbuun.
page 420 note 1 De nombreux Bakongo se trouvant en Europe, on put les fake discuter entre eux sans résoudre définitivement le problème. Le Fr. Gérard Landu, Mu-Mpangu de Kisantu, sûr de son information, affirme que, chez les Ba-Mpangu et Ba-Ndibu, les enfants de la cousine croisée tant matrique patrilatérale sont siblings des enfants d'ego, et les cousins croisés, même non mariés, respectivement père et mère des enfants du partenaire. Cependant, l'union préférentielle est exclusivement avec la cousine croisée patrilatérale; il reconnait possible (après discussion avec d'autres et l'avoir dédarée impossible) l'union avec la cousine croisée matrilatérale; mais celle-ci répugne et pratiquement on nʼen connait pas de cas. L'enfant de la cousine croisée patrilatérale, du fait de l'union présumée, devient, pour le successeur d'ego (cousin croisé initial), une cousine croisée matrilatérale quʼil nʼépousera jamais.
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- Cited by