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Cousin Marriage in the Afro-Arab Community of Mombasa, Kenya1
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Extract
The Afro-Arab community living along the coastal belt of Kenya and Tanganyika contains persons claiming Arab nationality by either patrilineal or matrilineal descent in whom the biological Arab strain may vary between individuals born to pure Arab parents and speaking Arabic and those in whom the Arab strain is unobservable and who speak Swahili. It is not accepted that the term Swahili covers the social interrelationships between these variations. The Swahili-speaking Afro-Arabs can be adequately described as Swahili but they nevertheless wish to be regarded as Arabs by outsiders and to speak as much Arabic as they can learn. The cultural and social interrelationship is so strong that a term must be used which will include the Arabs at one end of the scale and the Swahili at the other.
Résumé
LE MARIAGE CONSANGUIN DANS LA COMMUNAUTÉ AFRO-ARABE DE MOMBASA, KENYA
La communauté afro-arabe de la zone côtière du Kenya et du Tanganyika comprend des personnes de descendance purement arabe, parlant la langue arabe, et d'autres de sang mêlé, parlant le souahili. Cette étude traite de la communauté afro-arabe de Mombasa, dont les membres ont gardé leur identité culturelle, d'une part par suite de l'observation des règles sociales et religieuses de l'Islam et de ses lois concernant le mariage et l'héritage, d'autre part en se maintenant à l'écart des tribus bantoues non-musulmanes auxquelles ils sont géographiquement mêlés. Ils sont fiers des liens patrilinéaires qui les unissent à leurs ancêtres arabes et montrent une forte tendance à se marier entre eux. La présente étude, menée au cours d'une enquête sur les aspects démographiques de l'intermariage par rapport à la fécondité, porte sur un groupe de 630 personnes. Ces données comprennent les mariages d'un certain nombre d'informateurs, de leurs parents et grands-parents, tous descendants d'un même ancêtre mâle désigné. La forte proportion de mariages entre cousins germains a démontré qu'il était habituel dans cette communauté de se marier avec ses proches parents. Ceci s'applique aux premiers mariages des hommes et des femmes, mais aucune influence de la sorte n'intervient pour les mariages ultérieurs. Les résultats ont souligné une forte proportion de mariages stables et très peu de polygamie consécutive. En général, le mariage est toujours décidé par le père de la mariée, lorsqu'il s'agit de la première union d'une femme; il en est parfois de même pour celle d'un homme.
Six catégories de mariages entre cousins ont été distinguées, mettant en lumière une forte prépondérance patrilatérale. On dit que ce genre de mariage est moins fréquent actuellement: une comparaison établie par générations montre, sur 1.119 mariages enregistrés, une diminution de 10 % environ. Il a été remarqué que les mariages entre cousins ont tendance à se concentrer dans certaines families de haute lignée et il paraît indéniable que des alliances aient été contractées en vue d'avantages mutuels. Des cousins se mariaient en raison d'une rivalité éventuelle entre le premier à se marier et à obtenir certains avantages, et ses ‘siblings ’ plus jeunes. De nombreux mariages furent consentis pour des raisons liées à la propriété, non pas afin d'en hériter ou d'en obtenir le contrôle exclusif, mais parce que ces unions rendaient possible la disponibilité réciproque des biens au bénéfice des deux familles.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1964
References
References Cited
- 4
- Cited by